mercredi 19 juin 2013

Réfusant de rejoindre le M23, 16 étudiants rwandais cherchent asile en Ouganda


Etudiants Rwandais.......

Lorsque la guerre à l’Est de la Rd Congo prenait de plus en plus de l’ampleur et que toute la communauté internationale s’était impliquée pour chercher une solution définitive, l’ONU a pris le soin de dépêcher ses propres experts qui ont été dans presque tous les pays de la Région des Grands Lacs pour se rassurer que les rebelles du M23 n’obtenaient pas un soutien quelconque dans leur progression pour conquérir la ville de Goma.

La prise de cette ville en novembre 2012 était donc un signe visible selon lequel les rebelles du M23 ne pouvaient pas par eux-mêmes prétendre mettre en déroute les FARDC, de même que les casques bleus de la Monusco.

Même si ce rapport a été présenté au Conseil de sécurité, le Rwanda n’avait jamais voulu admettre que c’est lui qui recrute, arme et déploie les troupes du M23 pour semer le trouble dans l’Est de la Rd Congo.

Mais petit à petit, les mensonges du Rwanda sont entrain de se fondre l’un après l’autre et l’opinion tant nationale qu’internationale est parvenue à admettre que le Rwanda est pour beaucoup dans la situation d’insécurité qui prévaut dans l’Est de la Rd Congo.

Kagame a beau raconter partout que la solution à la situation à l’Est était congolo-congolaise, mais sans pour autant reconnaître le rôle qu’il joue.

En effet, c’est hier tard dans la soirée qu’une nouvelle est tombée sur notre table, telle un couperet, annonçant que seize étudiants rwandais cherchent asile en Ouganda.

Pour une source qui cite le journal américain New York Times, ces étudiants disent qu’ils sont victimes du harcèlement de la part des agents de sécurité de leur pays qui les accusent d’avoir refusé de rejoindre les rebelles du M23 en guerre contre le Gouvernement de la Rd Congo.

C’est donc une énième preuve suffisante de l’appui dont bénéficie et dont a toujours bénéficié ce mouvement rebelle de la part du Rwanda. Comme dans ses habitudes, le régime de Paul Kagame dira encore qu’il s’agit des racontars, préférant rejeter toute la responsabilité à Kinshasa.

Comme nous l’avons toujours dit, c’est une preuve que Paul Kagame n’a jamais accepté la fin de la guerre en Rd Congo, sinon il manquerait une source très sûre de financement du budget de son pays.

En plus, Kagame a tout intérêt de pérenniser le climat d’insécurité, car il sait très bien qu’une Rd Congo stable est une menace pour lui. Et la bonne gouvernance dont Kagame se bombe le torse ne serait qu’un feu de paille.

Peut-être que nous allons malheureusement aligner toutes les preuves possibles sans que la communauté internationale n’entende quelque chose. Mais déjà, si certains pays ont pu suspendre la coopération avec le Rwanda, c’est qu’ils ont compris que ce pays était pour beaucoup dans la situation inacceptable que traverse la Rd Congo.

Un enfant rwandais arrêté

Sinon, que dire de cet enfant rwandais utilisé pour le compte du M23 à Goma ? En effet, cet enfant de 15 ans a été recruté en 2012 au centre de formation militaire de Bigogwe, dans la province de l’ouest du Rwanda.

II a confirmé avoir commencé ses expéditions vers le Congo en appui au M23, le 07 février 2013 par l’entrée de la Grande Barriere de Goma. Les services spécialisés de sécurité sont tombés sur lui le 10 juin 2013, alors qu’il s’était déguisé en enfant de la rue et fréquenté le Centre d’encadrement des enfants de la rue dit Don Bosco de Ngangi reconnu à Goma.

Tuyizere Eric précise que sa mission était d’identifier les positions militaires et stratégiques comme l’aéroport de Goma et communiquer à sa hiérarchie militaire à Kibumba et au Rwanda. Cet enfant soldat confirme utiliser son téléphone et ordinateur portable et son modem.

C’est au Rwanda où il a été formé en Français, en Anglais, en Swahili, en Géographie et Renseignements au compte du gouvernement rwandais pour accompagner les orphelins. Ils sont au nombre de 105 enfants en formation dans le même camp avec l’objectif de venir en appui au M23 sur le front au Nord de la ville de Goma.

Les services de renseignements qui l’ont verbalisé précisent que les efforts sont déployés pour dénicher des cas pareils.

L’Avenir

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