vendredi 21 juin 2013

Sept ans après la disparition de l’auteur du "Débout Congolais" - La succession Père Boka exige la reconnaissance posthume


mercredi 19 juin 2013









Le Révérend père Boka –di-Mpasi Londi Simon (voir photo ci-contre) est l’auteur compositeur des hymnes nationaux « le Débout Congolais » et « la Zaïroise ». Sept ans après sa disparition à Abidjan en Côte d’Ivoire le 7 septembre 2006, les membres de sa famille biologique posent, aux institutions de la République notamment, le problème relatif aux droits reconnus à l’illustre disparu.

Il nous revient qu’un comité a été constitué à cet effet, comprenant notamment MM. Corneille Mambu et Jean Baptiste Bubu, représentants des familles respectivement paternelle et maternelle.

Il ressort ce qui suit d’une correspondance adressée à l’autorité et dont les susnommés sont cosignataires : « Nous avons l’honneur et l’avantage de venir respectueusement auprès de votre haute personnalité, introduire la présente requête en obtention de la décoration, à titre posthume, de la médaille du cinquantenaire en faveur du précité (le Rd Père Boka) qui fut, de son vivant, le pilier de notre famille.

(…)Vous auriez la bienveillance d’examiner favorablement la présente requête, et qu’une suite satisfaisante serait réservée au moment opportun ». Ceci ressort d’une requête au Chancelier des Ordres nationaux, le 17 août 2010, en vue de l’obtention de la décoration à titre posthume de la médaille du cinquantenaire.

Le « Debout Congolais », une œuvre littéraire et spirituelle

Les membres du comité su-évoqué ont eu plus d’une fois des contacts avec des officiels, auprès de qui ils ont exprimé leurs attentes. Il nous revient qu’en mai 2010, s’entretenant avec des cadres du Ministère de la Culture et des Arts, les intéressés ont démontré que l’œuvre de l’illustre disparu, en l’occurrence l’hymne national « Débout Congolais », était à la fois littéraire et spirituelle.

Il ressort ce qui suit d’un témoignage recueilli de source autorisée : « Cette œuvre est, en somme, un recueil qui édifie le présent et présage l’avenir. Elle retrace à la fois la voie à suivre comme il articule le plan du travail à abattre par le peuple congolais et ses dirigeants, afin que la RD Congo puisse rayonner comme le véritable épicentre de l’élection africaine et partager avec le vieux continent et les Amériques.

S’agissant de la dialectique, nous avons procédé à l’analyse morale et spirituelle de l’hymne national. Et au terme de ce travail, nous avons constaté malheureusement que personne ne s’est effectivement approprié la Révélation ou le Message que Dieu a destiné à notre pays.

Nous avons étayé cette réalité par la mise en relief de sa propension vers les distractions dans la gestion du brassage des cultures, tout comme dans la juxtaposition de la modernité.

Ce qui, en cette grandiose occasion de la célébration du cinquantenaire, devra interpeller toutes les couches sociales de notre pays, le Congo, et leur dire que ce 30 juin 2010 est la fin des temps médiocres ; c’est l’aurore du réveil et de la renaissance de la Nation. (Extrait de transmission des documents ayant trait aux festivités du cinquantenaire, le 3 juin 2010, adressée au représentant du Ministère de la Culture et des Arts auprès du Commissariat général du Cinquantenaire).

Père Boka, initiateur de la revue « Telema »

Le Révérend Boka a écrit de nombreux articles dans 15 revues internationales, et il a publié le rôle médiateur du Saint-Esprit dans la Révélation du Christ, chez Saint Augustin (PUG, Rome 1998-1999). Il a publié aussi ‘Théologie africaine : Inculturation de la théologie 1’ (Inades, Abidjan 2001).

Il a été père spirituel au Grand séminaire de Mayidi de 1968 à 1972 où il se mit à traduire du Kikongo en français, une série de 250 hymnes kimbanguistes ; auteur des hymnes nationaux « Débout Congolais en 1960 » et « La Zaïroise » en 1971 ; Docteur en Théologie de l’Université grégorienne de Rome ; fondateur et Administrateur de la revue « Telema », de 1975 à1998.

Il a été prédicateur de retraites et accompagnateur spirituel ; expert au Synode africain ayant eu lieu du 10 avril au 18 mai 1994 ; chercheur de Théologie pastorale et quêteur d’expériences de terrain en 2 pays d’Amérique latine, 10 d’Europe et 15 d’Afrique ; professeur respectivement à : Lumen-vitae de Bruxelles, de 1978 à 1986, Hekima Collège de Naïrobi au Kenya, de 1984 à 1993, l’Université grégorienne de Rome, de 1983 à1999, Regina Mundi de Rome, de 1988 à 1999.

L’illustre disparu est détenteur de plus d’une marque de reconnaissance, ayant ajouté un plus à sa notoriété.

Payne
L'Avenir

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