Samedi, 01 Juin 2013
En tout cas, il en avait déjà fait la déclaration, loin des caméras, dans une réunion avec les cadres du PPRD, à Lubumbashi et “CONGONEWS” en avait fait échos sans l’intéressé n’y oppose un démenti.
Selon des lieutenants boshabistes de premier plan, le secrétaire général du PPRD est convaincu que Joseph Kabila qui hésite encore finira par donner un avis favorable, à la dernière minute. Boshab en sait quelque chose et rapporte avec délectation,
à ses proches comment cela s’est passé pour en arriver à amener l’élection présidentielle de deux à un seul tour. Selon ce qu’en rapportent ses proches, Boshab avait commencé par discuter de l’idée avec le défunt Augustin Katumba Mwanke, lequel s’est montré réticent.
Puis, celui-ci s’est laissé persuader mais a quand même émis des réserves que Joseph Kabila donne son assentiment à une démarche considérée hasardeuse.
De commun accord, les deux iront voir le chef. Ils n’avaient pas encore terminé d’exposer le projet que Kabila leur a demandé de vider le lieu, murmurant qu’ils voulaient le conduire à un embrasement général.
Deux mois se sont écoulés avant que le chef ne rappelle Boshab pour lui demander s’il était sûr qu’il n’allait pas rencontrer une résistance au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Les assurances fournies, le go a été donné sans état d’âme. Rien n’est dit aujourd’hui que les conditions sont réunies pour rééditer ce coup de force. Hier, l’élément surprise avait joué en faveur de Joseph Kabila.
Aujourd’hui, les esprits sont avertis et l’Eglise catholique a anticipé avec un mémo, déposé au Palais de la nation, dans lequel il prévient contre toute modification du mandat présidentiel. D’ici la fin de l’année, un coup de sémonce plus retentissant se fera entendre à partir de Kinshasa même.
Les partisans d’un troisième mandat n’ont qu’à bien se tenir. A commencer par le professeur Kabamba que certains à Bruxelles raillent sous les traits d’un garçon de course de Louis Michel.
En tout cas, Kabamba a été longtemps celui qui faisait des va-et-vient entre Kinshasa et Bruxelles quand il fallait boucler quelque chose ou que quelque chose n’allait pas.
Ce Sud-Kivutien, marié à une députée de la majorité, est né en 1967, chez lui à Bukavu qu’il quitte vingt ans plus tard. Sitôt arrivé à Bruxelles, il est introduit dans les milieux politiques pour être pris en charge par les hautes sphères du MR, le parti de Louis Michel, qui ont financé ses études.
PAUL MULAND
En tout cas, il en avait déjà fait la déclaration, loin des caméras, dans une réunion avec les cadres du PPRD, à Lubumbashi et “CONGONEWS” en avait fait échos sans l’intéressé n’y oppose un démenti.
Selon des lieutenants boshabistes de premier plan, le secrétaire général du PPRD est convaincu que Joseph Kabila qui hésite encore finira par donner un avis favorable, à la dernière minute. Boshab en sait quelque chose et rapporte avec délectation,
à ses proches comment cela s’est passé pour en arriver à amener l’élection présidentielle de deux à un seul tour. Selon ce qu’en rapportent ses proches, Boshab avait commencé par discuter de l’idée avec le défunt Augustin Katumba Mwanke, lequel s’est montré réticent.
Puis, celui-ci s’est laissé persuader mais a quand même émis des réserves que Joseph Kabila donne son assentiment à une démarche considérée hasardeuse.
De commun accord, les deux iront voir le chef. Ils n’avaient pas encore terminé d’exposer le projet que Kabila leur a demandé de vider le lieu, murmurant qu’ils voulaient le conduire à un embrasement général.
Deux mois se sont écoulés avant que le chef ne rappelle Boshab pour lui demander s’il était sûr qu’il n’allait pas rencontrer une résistance au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Les assurances fournies, le go a été donné sans état d’âme. Rien n’est dit aujourd’hui que les conditions sont réunies pour rééditer ce coup de force. Hier, l’élément surprise avait joué en faveur de Joseph Kabila.
Aujourd’hui, les esprits sont avertis et l’Eglise catholique a anticipé avec un mémo, déposé au Palais de la nation, dans lequel il prévient contre toute modification du mandat présidentiel. D’ici la fin de l’année, un coup de sémonce plus retentissant se fera entendre à partir de Kinshasa même.
Les partisans d’un troisième mandat n’ont qu’à bien se tenir. A commencer par le professeur Kabamba que certains à Bruxelles raillent sous les traits d’un garçon de course de Louis Michel.
En tout cas, Kabamba a été longtemps celui qui faisait des va-et-vient entre Kinshasa et Bruxelles quand il fallait boucler quelque chose ou que quelque chose n’allait pas.
Ce Sud-Kivutien, marié à une députée de la majorité, est né en 1967, chez lui à Bukavu qu’il quitte vingt ans plus tard. Sitôt arrivé à Bruxelles, il est introduit dans les milieux politiques pour être pris en charge par les hautes sphères du MR, le parti de Louis Michel, qui ont financé ses études.
PAUL MULAND
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