lundi , le 22 juillet 2013
Les violents combats ont opposé les Fardc et la rébellion ougando-rwandaise du M23 aux environs de la ville de Goma, dans l’est de la RDC. I
ls auraient pour objectif d’exercer la pression sur le Gouvernement congolais afin de l’obliger à revenir à la table des négociations de Kampala, la capitale ougandaise.
Grâce à sa puissance de feu, l’armée congolaise a du opposer une résistance farouche à l’ennemi et même a renversé la situation. Le M23 s’est ravisé étant donné qu’au finish, tous ses efforts se sont avérés vains.
La dernière solution pour l’ennemi du peuple congolais reste le recours à la négociation pour une solution négociée. C’est certainement pour cette raison que Crispus Kiyonga, le médiateur ougandais aux pourparlers de Kampala, séjourne à Kinshasa depuis le weekend dernier.
« Quel gâchis ! ».
Après de violents combats qui ont opposé, la semaine dernière, les Forces armées de la République Démocratique du Congo aux forces rwandaises estampées M23 (Mouvement du 23 mars), un calme précaire est revenu aux entours de la ville de Goma.
« Il est question pour les uns et les autres de pouvoir se ressourcer en vue de revigorer leurs ardeurs au front », tente-t-on de justifier la situation du coté des observateurs. Cette hypothèse qui est tenue pour vraie du côté des forces gouvernementales, ne l’est malheureusement pas pour le camp opposé.
Les bras armés de la Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo (Cidc), semblent avoir été incapables de mesurer l’ampleur des pertes graves qu’ils ont enregistrées sur le champ de bataille.
Les stratèges du M23 se seraient trompés quelque part, soit dans leurs calculs, soit dans leurs choix tactiques. L’hypothèse la plus plausible serait qu’ils auraient sous-estimé l’adversaire.
Pression sur le Gouvernement de Kinshasa
Les assaillants du M23 ont attaqué les premiers pour, semble-t-il, augmenter la pression sur le Gouvernement de Kinshasa et l’obliger de revenir à la table des négociations.
Les choses étaient scrupuleusement calculées pour produire le résultat escompté.
L’espoir du succès de toute la stratégie de l’ennemi reposait sur « l’effet surprise », maître-mot de toute opération militaire d’envergure.
Celui-ci consistait à distraire le commandement congolais des opérations avec des bruits de botte dans le Grand-Nord pour qu’il soit pris de court avec l’occupation brusque de la ville de Goma.
Les attaques sporadiques signalées dans certaines localités sur l’axe Mbau-Kamango dans le territoire de Béni ont été lancées pour cette fin. On pouvait lire la détermination de l’ennemi de la Rdc à travers le risque qu’il a pris d’aller jusqu’à se chercher des alliés dans les rangs des groupes terroristes bien connus sur le continent.
Toute la stratégie ayant été descellée, aussi ses chances de réussite se sont-elles amoindries à presque 0 %. C’est ainsi que l’on a vu la situation sur terrain jouer en défaveur des conspirateurs de la Cidc. Difficile de s’en remettre.
D’où, la multiplication des déclarations dans les médias. Question de distraire l’opinion, juste le temps qu’on essaie de racoler les morceaux et de boucher les brèches dans la stratégie. On dirait que tous les plans venaient d’être épuisés.
Quel gâchis ?
La dernière solution pour l’ennemi du peuple congolais est restée le recours à la négociation.
C’est certainement pour cette raison que le médiateur ougandais des pourparlers de Kampala séjourne à Kinshasa.
C’est le porte-parole du Gouvernement qui, intervenant ce matin sur les ondes de Top Congo Fm, a fait état de l’arrivée de Crispus Kiyonga depuis le weekend dernier en Rdc.
Selon les dires de Lambert Mende Omalanga, l’envoyé spécial du Président Museveni serait venu supplier Joseph Kabila d’arrêter la guerre et de procéder par un accord politique.
Accord qui consisterait à reconnaître le M23 comme mouvement politico-militaire congolais et à lui offrir, comme sur un plateau aux œufs d’or, une prime à la déstabilisation du pays, au pillage des ressources naturelles et aux violes sur les femmes.
« Quel gâchis ? ».
A ce sujet, le Ministre congolais de la communication et initiation à la nouvelle citoyenneté n’a pas transigé. À la question de savoir si un accord politique était possible avec la force négative, Lambert Mende n’a pas tergiversé : « Le M23 doit cesser d’exister en tant que mouvement armé, avant de prétendre à un quelconque accord avec le Gouvernement de la République ».
Avant cela, le porte-parole du gouvernement a démenti formellement certaines désinformations distillées par la rébellion pro-rwandaise. Selon son porte-parole, les troupes du M23 auraient repoussé une attaque des Fardc aux environs de la localité de Mutaho dans la journée du dimanche.
Il a aussi ajouté qu’avec sa force actuelle, la pseudo-rébellion continue à exercer une pression sur Kinshasa pour que ses négociateurs puissent revenir à la table des négociations en vue de signer un accord politique.
Des allégations que Lambert Mende a balayées d’un revers de la main. Il les a qualifiées d’« expression de la frayeur qui a gagné le camp de l’ennemi qui craint que les Fardc s’engagent à en venir définitivement au bout de son aventure ».
« Nous n’avons pas l’intension de nous arrêter là, nous irons jusqu’au bout et nos vaillants soldats sont motivés et déterminés à pourchasser les ennemis du peuple jusque dans leur dernier retranchement », a tenu à souligné le porte-parole du Gouvernement congolais.
Sur terrain, un calme s’observe certes mais les combats peuvent reprendre à tout moment.
Alors que les rwandais ne sont plus en mesure de venir au secours de leurs bras armés, le commandement militaire des Fardc s’emploie, quant à lui, à renforcer ses positions et à fournir ses hommes en matériels et vivres.
Cette fois-ci pourrait être la dernière où l’on entendra parler d’un groupe armé avec une telle capacité de nuisance dans l’est de la Rdc.
Et la population congolaise est toute unie derrière ses vaillants soldats. Un seul slogan lui vient à l’esprit : « Cette fois-ci ou jamais ! ».
Jean-Luc MUSHI-MPAKU
Les violents combats ont opposé les Fardc et la rébellion ougando-rwandaise du M23 aux environs de la ville de Goma, dans l’est de la RDC. I
ls auraient pour objectif d’exercer la pression sur le Gouvernement congolais afin de l’obliger à revenir à la table des négociations de Kampala, la capitale ougandaise.
Grâce à sa puissance de feu, l’armée congolaise a du opposer une résistance farouche à l’ennemi et même a renversé la situation. Le M23 s’est ravisé étant donné qu’au finish, tous ses efforts se sont avérés vains.
La dernière solution pour l’ennemi du peuple congolais reste le recours à la négociation pour une solution négociée. C’est certainement pour cette raison que Crispus Kiyonga, le médiateur ougandais aux pourparlers de Kampala, séjourne à Kinshasa depuis le weekend dernier.
« Quel gâchis ! ».
Après de violents combats qui ont opposé, la semaine dernière, les Forces armées de la République Démocratique du Congo aux forces rwandaises estampées M23 (Mouvement du 23 mars), un calme précaire est revenu aux entours de la ville de Goma.
« Il est question pour les uns et les autres de pouvoir se ressourcer en vue de revigorer leurs ardeurs au front », tente-t-on de justifier la situation du coté des observateurs. Cette hypothèse qui est tenue pour vraie du côté des forces gouvernementales, ne l’est malheureusement pas pour le camp opposé.
Les bras armés de la Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo (Cidc), semblent avoir été incapables de mesurer l’ampleur des pertes graves qu’ils ont enregistrées sur le champ de bataille.
Les stratèges du M23 se seraient trompés quelque part, soit dans leurs calculs, soit dans leurs choix tactiques. L’hypothèse la plus plausible serait qu’ils auraient sous-estimé l’adversaire.
Pression sur le Gouvernement de Kinshasa
Les assaillants du M23 ont attaqué les premiers pour, semble-t-il, augmenter la pression sur le Gouvernement de Kinshasa et l’obliger de revenir à la table des négociations.
Les choses étaient scrupuleusement calculées pour produire le résultat escompté.
L’espoir du succès de toute la stratégie de l’ennemi reposait sur « l’effet surprise », maître-mot de toute opération militaire d’envergure.
Celui-ci consistait à distraire le commandement congolais des opérations avec des bruits de botte dans le Grand-Nord pour qu’il soit pris de court avec l’occupation brusque de la ville de Goma.
Les attaques sporadiques signalées dans certaines localités sur l’axe Mbau-Kamango dans le territoire de Béni ont été lancées pour cette fin. On pouvait lire la détermination de l’ennemi de la Rdc à travers le risque qu’il a pris d’aller jusqu’à se chercher des alliés dans les rangs des groupes terroristes bien connus sur le continent.
Toute la stratégie ayant été descellée, aussi ses chances de réussite se sont-elles amoindries à presque 0 %. C’est ainsi que l’on a vu la situation sur terrain jouer en défaveur des conspirateurs de la Cidc. Difficile de s’en remettre.
D’où, la multiplication des déclarations dans les médias. Question de distraire l’opinion, juste le temps qu’on essaie de racoler les morceaux et de boucher les brèches dans la stratégie. On dirait que tous les plans venaient d’être épuisés.
Quel gâchis ?
La dernière solution pour l’ennemi du peuple congolais est restée le recours à la négociation.
C’est certainement pour cette raison que le médiateur ougandais des pourparlers de Kampala séjourne à Kinshasa.
C’est le porte-parole du Gouvernement qui, intervenant ce matin sur les ondes de Top Congo Fm, a fait état de l’arrivée de Crispus Kiyonga depuis le weekend dernier en Rdc.
Selon les dires de Lambert Mende Omalanga, l’envoyé spécial du Président Museveni serait venu supplier Joseph Kabila d’arrêter la guerre et de procéder par un accord politique.
Accord qui consisterait à reconnaître le M23 comme mouvement politico-militaire congolais et à lui offrir, comme sur un plateau aux œufs d’or, une prime à la déstabilisation du pays, au pillage des ressources naturelles et aux violes sur les femmes.
« Quel gâchis ? ».
A ce sujet, le Ministre congolais de la communication et initiation à la nouvelle citoyenneté n’a pas transigé. À la question de savoir si un accord politique était possible avec la force négative, Lambert Mende n’a pas tergiversé : « Le M23 doit cesser d’exister en tant que mouvement armé, avant de prétendre à un quelconque accord avec le Gouvernement de la République ».
Avant cela, le porte-parole du gouvernement a démenti formellement certaines désinformations distillées par la rébellion pro-rwandaise. Selon son porte-parole, les troupes du M23 auraient repoussé une attaque des Fardc aux environs de la localité de Mutaho dans la journée du dimanche.
Il a aussi ajouté qu’avec sa force actuelle, la pseudo-rébellion continue à exercer une pression sur Kinshasa pour que ses négociateurs puissent revenir à la table des négociations en vue de signer un accord politique.
Des allégations que Lambert Mende a balayées d’un revers de la main. Il les a qualifiées d’« expression de la frayeur qui a gagné le camp de l’ennemi qui craint que les Fardc s’engagent à en venir définitivement au bout de son aventure ».
« Nous n’avons pas l’intension de nous arrêter là, nous irons jusqu’au bout et nos vaillants soldats sont motivés et déterminés à pourchasser les ennemis du peuple jusque dans leur dernier retranchement », a tenu à souligné le porte-parole du Gouvernement congolais.
Sur terrain, un calme s’observe certes mais les combats peuvent reprendre à tout moment.
Alors que les rwandais ne sont plus en mesure de venir au secours de leurs bras armés, le commandement militaire des Fardc s’emploie, quant à lui, à renforcer ses positions et à fournir ses hommes en matériels et vivres.
Cette fois-ci pourrait être la dernière où l’on entendra parler d’un groupe armé avec une telle capacité de nuisance dans l’est de la Rdc.
Et la population congolaise est toute unie derrière ses vaillants soldats. Un seul slogan lui vient à l’esprit : « Cette fois-ci ou jamais ! ».
Jean-Luc MUSHI-MPAKU
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