lundi 22 juillet 2013
Congolaises et congolais, le 30 juin 2013, notre pays a totalisé 53 ans d’indépendance. Il revient à chacune et chacun d’entre nous de faire un bilan singulier et collectif de notre statut d’affranchis.
D’où venons-nous, où sommes-nous et où allons-nous ?
Nous venons d’une colonisation, nous sommes sous le néocolonialisme et nous allons vers notre idéal symbolisé par la liberté et la grandeur ; c’est mon rêve.
D’aucuns affirment que nous sommes les damnés de la terre, mais l’heure a sonné d’inverser la donne.
Notre chaos est une chance
Depuis belle lurette, la nation congolaise, notre mère patrie, a constitué un modèle pour tous les autres pays africains qui voulaient le changement.
Et ce, d’autant plus qu’ils avaient en leur possession tout ce qu’il ne fallait pas faire et qui conduisait au chaos.
Paternalisme occidental, mauvaise gouvernance, guerres ethniques, violences, corruption à grande échelle, fraude électorale massive, manque de patriotisme, népotisme, clientélisme, injustice, chômage exacerbé, armée faible, faible pourcentage de lettrés, etc..
Bref toutes les tares tant décriées dans divers rapports des organismes internationaux où nous sommes classés la plupart du temps en tête d’affiche des mauvais élèves.
Que le Congo nouveau soit
53 années d’indépendance célébrées en vaincus et non en vainqueurs ; cela devrait éveiller notre sens de patriotisme responsable.
Que chacun de nous dans quelque domaine qu’il se trouve prenne un engagement ferme et dise non au défaitisme, non au pessimisme, non à l’impuissance.
Œuvrons tous à la recherche de la paix véritable sur l’ensemble de notre territoire national. Ce pays n’appartient pas à ceux qui le dirigent mais à nous tous citoyens que nous portions la nationalité congolaise d’origine ou d’acquisition.
Nous n’avons que le Congo comme terre.
Si nous attendons un homme providentiel, les générations futures dénigrerons notre époque car cet homme providentiel ne viendra pas.
Il ne viendra pas, parce qu’il est déjà parmi nous. C’est chacun et chacune d’entre nous.
Chantal Faida Mulenga, Goma
Radio Netherlands Worldwide
Congolaises et congolais, le 30 juin 2013, notre pays a totalisé 53 ans d’indépendance. Il revient à chacune et chacun d’entre nous de faire un bilan singulier et collectif de notre statut d’affranchis.
D’où venons-nous, où sommes-nous et où allons-nous ?
Nous venons d’une colonisation, nous sommes sous le néocolonialisme et nous allons vers notre idéal symbolisé par la liberté et la grandeur ; c’est mon rêve.
D’aucuns affirment que nous sommes les damnés de la terre, mais l’heure a sonné d’inverser la donne.
Notre chaos est une chance
Depuis belle lurette, la nation congolaise, notre mère patrie, a constitué un modèle pour tous les autres pays africains qui voulaient le changement.
Et ce, d’autant plus qu’ils avaient en leur possession tout ce qu’il ne fallait pas faire et qui conduisait au chaos.
Paternalisme occidental, mauvaise gouvernance, guerres ethniques, violences, corruption à grande échelle, fraude électorale massive, manque de patriotisme, népotisme, clientélisme, injustice, chômage exacerbé, armée faible, faible pourcentage de lettrés, etc..
Bref toutes les tares tant décriées dans divers rapports des organismes internationaux où nous sommes classés la plupart du temps en tête d’affiche des mauvais élèves.
Que le Congo nouveau soit
53 années d’indépendance célébrées en vaincus et non en vainqueurs ; cela devrait éveiller notre sens de patriotisme responsable.
Que chacun de nous dans quelque domaine qu’il se trouve prenne un engagement ferme et dise non au défaitisme, non au pessimisme, non à l’impuissance.
Œuvrons tous à la recherche de la paix véritable sur l’ensemble de notre territoire national. Ce pays n’appartient pas à ceux qui le dirigent mais à nous tous citoyens que nous portions la nationalité congolaise d’origine ou d’acquisition.
Nous n’avons que le Congo comme terre.
Si nous attendons un homme providentiel, les générations futures dénigrerons notre époque car cet homme providentiel ne viendra pas.
Il ne viendra pas, parce qu’il est déjà parmi nous. C’est chacun et chacune d’entre nous.
Chantal Faida Mulenga, Goma
Radio Netherlands Worldwide
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