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Le site d'information Mali Actualités souligne à ce propos qu'un pouvoir politique élu sur fond de contestation due aux insuffisances dans la mise en place du scrutin aurait du mal à asseoir son autorité et le pays repartirait dans une période d’instabilité.
Mamadou Diamoutani, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) interrogé par Mali Actualités, a pointé ces insuffisances et annoncé «[qu’]il serait extrêmement difficile d’organiser le premier tour de l’élection présidentielle le 28 juillet … [parce qu’il y a] encore beaucoup de défis à relever».
Le candidat Tiébilé Dramé a également saisi la Cour constitutionnelle pour qu’elle reporte la date du vote.
D’après le site, quelques semaines supplémentaires serviraient à renforcer la situation sécuritaire grâce au déploiement des forces de la Minusma dans les régions les plus sensibles et notamment à Kidal.
Ce délai devrait également permettre d’établir avec exactitude les listes électorales et de garantir aux nombreux Maliens déplacés un moyen de voter.
En effet, les listes actuelles, établies dans le cadre d’un recensement sans vocation électorale, n’incluent pas les personnes qui ont atteint la majorité depuis (environ 400.000), ni les populations déplacées.
De plus, la distribution de 7 millions de cartes d’électeur biométriques sur tout le territoire semble irréalisable.
De cette manière, le suffrage présidentiel serait couplé au scrutin législatif, prévu pour septembre 2013 (ce qui réduirait par ailleurs le coût des élections).
Seulement, pour Mali Actualités, reporter les élections comporte aussi des risques, et notamment une fortification des putschistes de 2012 ou encore une tentative d’influence du gouvernement de transition sur le processus électoral.
Mais ces risques semblent minimes au regard des défaillances qui guettent l’élection du 28 juillet. Pour que la société civile malienne retrouve sa stabilité, le processus démocratique doit être sans faille.
Mali Actualités
Les insuffisances du processus électoral sont trop nombreuses pour que le scrutin ait lieu dans trois semaines.
Des élections bâclées. C'est le risque si le Mali s’obstine à maintenait le premier tour du scrutin présidentiel le 28 juillet 2013.Le site d'information Mali Actualités souligne à ce propos qu'un pouvoir politique élu sur fond de contestation due aux insuffisances dans la mise en place du scrutin aurait du mal à asseoir son autorité et le pays repartirait dans une période d’instabilité.
Mamadou Diamoutani, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) interrogé par Mali Actualités, a pointé ces insuffisances et annoncé «[qu’]il serait extrêmement difficile d’organiser le premier tour de l’élection présidentielle le 28 juillet … [parce qu’il y a] encore beaucoup de défis à relever».
Le candidat Tiébilé Dramé a également saisi la Cour constitutionnelle pour qu’elle reporte la date du vote.
Trop de lacunes
Un report du scrutin semble ainsi tout indiqué pour éviter la précipitation et des manquements au processus électoral, soutient Mali Actualités.
D’après le site, quelques semaines supplémentaires serviraient à renforcer la situation sécuritaire grâce au déploiement des forces de la Minusma dans les régions les plus sensibles et notamment à Kidal.
Ce délai devrait également permettre d’établir avec exactitude les listes électorales et de garantir aux nombreux Maliens déplacés un moyen de voter.
En effet, les listes actuelles, établies dans le cadre d’un recensement sans vocation électorale, n’incluent pas les personnes qui ont atteint la majorité depuis (environ 400.000), ni les populations déplacées.
De plus, la distribution de 7 millions de cartes d’électeur biométriques sur tout le territoire semble irréalisable.
Ajournement nécessaire
Enfin, un ajournement de deux ou trois mois permettrait d’adopter un calendrier plus adapté: une campagne électorale en plein ramadan dans un Etat dont la population est à 90% musulmane n’est pas appropriée.
De cette manière, le suffrage présidentiel serait couplé au scrutin législatif, prévu pour septembre 2013 (ce qui réduirait par ailleurs le coût des élections).
Seulement, pour Mali Actualités, reporter les élections comporte aussi des risques, et notamment une fortification des putschistes de 2012 ou encore une tentative d’influence du gouvernement de transition sur le processus électoral.
Mais ces risques semblent minimes au regard des défaillances qui guettent l’élection du 28 juillet. Pour que la société civile malienne retrouve sa stabilité, le processus démocratique doit être sans faille.
Mali Actualités
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