Les précédentes éditions du barrage Inga au Congo fonctionnent aujourd'hui à 20% de leur capacité
De nombreux bailleurs de fonds essaient de monter un projet Inga 3 qui prendrait le pas sur les deux précédentes éditions.
Le projet pourrait selon les experts fournir autant d'électricité que celle utilisée par toute l'Afrique Subsaharienne.
Les deux précédentes éditions du barrage Inga (Inga1 et Inga2), construites dès 1965 par des entrepreneurs belges sont aujourd'hui dans un état discutable.
Situées à 250 kilomètres de Kinshasa sur un des plus grands fleuves du monde, le Congo, les installations ne fonctionnent plus qu'à 20% de leurs capacités (350 et 1420 mégawatts respectivement).
Pourtant, sa capacité de production serait bien supérieure selon un rapport d'experts, qui estime qu'elle équivaudrait à la production en électricité de l'actuelle Afrique Subsaharienne avec 40.000 MW.
Aussi, il n'a pas fallu longtemps pour que les bailleurs de fonds multilatéraux montent un projet Inga3 faisant fi des problèmes financiers ou politiques qui secouent le pays.
12 milliards de dollars de revenus
Le projet en intéresse plus d'un et trois entreprises sont d'ores et déjà sur la braise. La China Three Gorges Corporation, Daewoo-Posco SNC (canado-coréen) ou encore Eurofinsa-ACS.
Par ailleurs, la Banque mondiale ainsi que la Banque africaine de développement (BAD) et quelques bailleurs ont établi à 150 millions de dollars (116 millions d'euros) le coût de l'entreprise qui devrait rapporter 12 milliards de dollars, soit le revenu annuel du pays.
"Le pétrole exploité en Afrique part pour l'essentiel à l'étranger. C'est le premier projet énergétique de cette envergure qui desservira uniquement ce continent" a expliqué Hela Cheikhrouhou, directrice du département de l'énergie, de l'environnement et du changement climatique de la BAD.
Un projet congolais... pour l'Afrique du Sud
Si (...)
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