jeudi 11 juillet 2013

RDC : L’Opposition a un plan B, "le Printemps congolais"


10/07/2013


L’odeur de la sauce qui se dégage à limete, nous donne l’image du plat que l’opposition de la 15ème rue pourrait proposer le 10 juillet jour de la cloture du conclave de l’opposition.

Les travaux en commissions déboucheront sans doute aux recommandations, et d’après ce qui se raconte dans le cercle de l’opposition, un timing de 5 jours serait accordé au gouvernement pour respecter le prescrit du point 14b de la résolution 2098 du conseil de sécurité que J. Kabila a pris l’engagement de respecter.

Un Timing de 5 jours, « c’est depuis le 24 février 2013 que le gouvernement a signé l’accord-cadre d’Addis-Abeba, le rôle de l’opposition est de rappeler au gouvernement ses devoirs, faire des propositions.

Ainsi, nous avons formulé quelques unes, mais cette fois-ci ces propositions seront accompagnées d’une échéance. Au cas où, nos revendications ne seront pas prises en compte dans un délai de 5 jours, à dater du 10 juillet, nous sommes prêts à demander au Peuple de se prendre en charge.

N’oublions pas que F = m x a » Steve Mbikayi.

De l’autre coté sur l’avenue sur la rue Petunias, l’intrépide Martin Fayulu estime « que la meilleure façon de lutter contre la balkanisation et les guerres intempestives à l’Est de la RDC, c’est de renforcer la cohésion nationale autour du leadership du Président Etienne Tshisekedi.

Lorsqu’un Etat est réduit à sa simple expression et que les animateurs des institutions n’ont plus qu’un pouvoir apparent. Lorsque la souveraineté est violée de sa substance et que la Nation se meurt.

L’élite, la classe politique doit se lever pour opérer la refondation de l’Etat et le recouvrement de la souveraineté nationale.

Sur Top Congo, vital Kamerhe Président de l’UNC, « l’opposition ne demande que le dialogue pour vider ce problème de crise de légitimité. L’ordonnance des concertations nationales s’écarte d’abord de son propre exposé des motifs, constitué par le rapport adressé à J. Kabila par les Présidents des deux Chambres législatives, ensuite de l’Accord-cadre ainsi que de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies et, enfin, elle cache mal, la volonté du pouvoir de régenter ce forum en s’assurant une représentation plus que majoritaire.

Dans le rapport susmentionné des deux Présidents (Aubin Minaku et Léon Kengo), on peut lire cette phrase tirée de la Résolution 2098, je cite : «à organiser, avec les bons offices de l’Envoyée Spéciale et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation d’élections provinciales et locales crédibles et transparentes », l’ordonnance s’est écartée de cette ligné.

Nous attendons la bonne volonté du gouvernement, mais la patience a ses limites. Jusque là, nous n’avons pas donné le mot d’ordre, mais ne nous pousser pas à le faire. Si un homme comme Tshisekedi avec son poids politique se lève, le Congo va bouger ». L’opposition a un plan B, « le Printemps congolais ».

[Yves Kongolo]
© KongoTimes

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