Un convoi de la Monusco a été la cible de jets de pierres dans les rues de Goma, le 2 août 2013.
REUTERS/Thomas Mukoya
Des associations et organisations du Nord-Kivu, dans l’est de
la République démocratique du Congo (RDC), ont décrété trois jours de
deuil à partir de ce vendredi 9 août.
La fédération d'ONG Société
civile du Nord-Kivu entreprend cette action en mémoire des personnes
tuées par les groupes rebelles et pour pousser la brigade d’intervention
de la Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC) à
mener une action offensive pour protéger les civils, comme le prévoit
son nouveau mandat.
La Société civile du Nord-Kivu a organisé trois jours
d’actions. Pour ce vendredi, elle a appelé les gens à rester chez eux.
Pour samedi, elle leur a demandé de porter des habits noirs, en mémoire
des personnes tuées par les groupes rebelles. La journée de dimanche
sera quant à elle consacrée à la méditation.
La semaine dernière, la Société civile avait posé un ultimatum à la brigade d'intervention de la Monusco, en lui donnant une semaine pour passer à l'offensive contre les groupes rebelles, comme le prévoit son nouveau mandat. La brigade d’intervention est intégrée à la Monusco et doit compter, à terme, 3 000 Sud-Africains, Tanzaniens et Malawites. Sa première mission est d’assurer la protection des civils, conjointement avec la Monusco.
Le délai fixé par la Société civile est donc passé, sans qu’il y ait eu la moindre action offensive. Des personnes continuent d’être « tuées ou enlevées », victimes d’éléments appartenant aux groupes armés, dont le principal est le Mouvement du 23-Mars (M23) - qui avait occupé Goma fin novembre.
Victimes aussi des milices locales, de la rébellion hutu rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDRL) et de la rébellion ougandaise des Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda.
Joint par RFI, Me Omar Kavota, vice-président et porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu, affirme que la situation reste inchangée et envisage d’autres actions « de grande envergure » pour pousser la brigade d’intervention des Nations unies à agir.
« Ce n’est pas une guerre contre la Monusco ou contre l’autorité mais c’est une pression pour l’amener à agir, sinon nous disons : elle doit plier bagage », précise le porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu.
La semaine dernière, la Société civile avait posé un ultimatum à la brigade d'intervention de la Monusco, en lui donnant une semaine pour passer à l'offensive contre les groupes rebelles, comme le prévoit son nouveau mandat. La brigade d’intervention est intégrée à la Monusco et doit compter, à terme, 3 000 Sud-Africains, Tanzaniens et Malawites. Sa première mission est d’assurer la protection des civils, conjointement avec la Monusco.
Le délai fixé par la Société civile est donc passé, sans qu’il y ait eu la moindre action offensive. Des personnes continuent d’être « tuées ou enlevées », victimes d’éléments appartenant aux groupes armés, dont le principal est le Mouvement du 23-Mars (M23) - qui avait occupé Goma fin novembre.
Victimes aussi des milices locales, de la rébellion hutu rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDRL) et de la rébellion ougandaise des Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda.
Joint par RFI, Me Omar Kavota, vice-président et porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu, affirme que la situation reste inchangée et envisage d’autres actions « de grande envergure » pour pousser la brigade d’intervention des Nations unies à agir.
« Ce n’est pas une guerre contre la Monusco ou contre l’autorité mais c’est une pression pour l’amener à agir, sinon nous disons : elle doit plier bagage », précise le porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire