Le projet Grand Inga, pour lequel le monde se mobilise à mettre en œuvre dans la province du Bas-Congo (Ouest de la RDC), a été au centre de l’audience que le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, a accordée jeudi à Jamal Saghir, directeur de Département du développement durable pour la région Afrique de la Banque mondiale.
Le sujet est classé prioritaire à la Banque mondiale au point qu’elle a délégué en RDC l’un de ses experts pour s’entretenir avec les instances de décision du gouvernement congolais.
« Nous avons eu l’honneur de rencontrer le Premier ministre ce matin (NDLR jeudi 25 juillet) pour discuter d’un projet vital pour le développement économique du pays, c’est le projet Grand Inga. C’est un projet hydraulique comme qui a une capacité extraordinaire.
C’est un projet gigantesque. Ça sera le plus grand projet hydroélectrique au monde après le barrage des Trois Gorges en Chine », a dit plein d’enthousiasme l’expert de la Banque mondiale, réaffirmant à l’occasion la ferme, volonté de son institution d’accompagner la RDC.
Quant au contenu des discussions engagées avec le chef du gouvernement, Jamal Saghir s’est voulu rassurant : « Nous avons discuté avec le Premier ministre comment ce site va être développé. Quel est l’appui de la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds ? Quels sont ceux du secteur privé ? ».
Il a fait savoir que la Banque mondiale cherche à obtenir du gouvernement « une feuille de route dans laquelle nous devons fonctionner ».
Pleinement engagé dans divers projets autant en RDC que dans la sous-région, l’expert de la Banque mondiale n’a pas manqué de faire un lien avec les répercussions de ce projet dans divers secteurs.
« Nous pensons que ce projet est stratégique au développement du secteur minier et c’est un projet aussi stratégique au niveau de la sous-région pour l’exportation vers l’Afrique du Sud et les autres pays de la région ».
Alors que le projet se trouve dans la phase des études de faisabilité, Jamal Saghir a indiqué que « la Banque mondiale est prête à apporter une assistance technique autour de 50 à 60 millions de dollars américains pour aider à développer ce projet et nous allons travailler avec les autres bailleurs de fonds pour essayer d’avancer la préparation technique de ce projet ».
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