Robert Mugabe, lors d'une conférence de presse à Harare, le 30 juillet 2013.
REUTERS/Philimon Bulawayo
Les résultats sont tombés en fin d'après-midi, ce samedi 3
août. Robert Mugabe, âgé de 89 ans, au pouvoir depuis trente-trois ans,
est donc réélu président du Zimbabwe avec 61% des voix dès le premier
tour. Son parti, la Zanu-PF, obtient aussi la majorité qualifiée des
deux tiers à l'Assemblée.
Le principal rival de Mugabe, le Premier
ministre Morgan Tsvangirai, est crédité de son côté de 34% des
suffrages.
Dès l'annonce de ces résultats, la représentante de l'Union
européenne pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, s'est
inquiétée des « irrégularités présumées » et du « manque de transparence » qui ont conduit à cette large victoire de Mugabe et de ses partisans.
D'ores et déjà, Morgan Tsvangirai a annoncé que son parti, le MDC, boycotterait le gouvernement issu des urnes, car il estime que les fraudes ont fait de cette élection un scrutin « illégal ». TsvanguiraI a indiqué qu'il avait l'intention d'aller en justice pour contester ces résultats.
La situation au Zimbabwe préoccupe par ailleurs le secrétaire général de l'ONU. Ban Ki-moon a appelé vendredi les deux hommes, Mugabe et Tsvangirai, à envoyer « des messages clairs d'appels au calme » à leurs sympathisants.
Ban Ki-moon a également fait dire, par la voix de son porte-parole, qu'il espérait voir les querelles sur les résultats du scrutin de mercredi être réglées « de façon transparente et juste ».
D'ores et déjà, Morgan Tsvangirai a annoncé que son parti, le MDC, boycotterait le gouvernement issu des urnes, car il estime que les fraudes ont fait de cette élection un scrutin « illégal ». TsvanguiraI a indiqué qu'il avait l'intention d'aller en justice pour contester ces résultats.
La situation au Zimbabwe préoccupe par ailleurs le secrétaire général de l'ONU. Ban Ki-moon a appelé vendredi les deux hommes, Mugabe et Tsvangirai, à envoyer « des messages clairs d'appels au calme » à leurs sympathisants.
Ban Ki-moon a également fait dire, par la voix de son porte-parole, qu'il espérait voir les querelles sur les résultats du scrutin de mercredi être réglées « de façon transparente et juste ».
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