jeudi 19 septembre 2013

Kampala: La délégation du M23 est composée des Rwandais.

12 septembre 2013

Le Journal L’Avenir se donne le sacré devoir de présenter à son public les clichés des pseudo-libérateurs du M23 qui ont tous ou moins en commun deux caractéristiques, s’être insurgé contre les autorité dans le passé et avoir été mêlé dans une entreprise criminelle
 

Ces listes attestent du caractère récidiviste de l’écrasante majorité des dirigeants du M23 accusés par plusieurs rapports documentés d’être les auteurs d’atrocités et de violations graves des droits de l’homme sur des populations civiles
 

Elles démontrent également à quel point ces dirigeants, dont des étrangers parmi eux, n’en sont pas à leur première aventure de participation à des mouvements insurrectionnels initiés, soutenus et financés par l’extérieur contre la République démocratique du Congo

 


Dans le noble souci d’informer objectivement l’opinion sur les antécédents comportementaux des leaders des rebelles du M23 qui prêchent aujourd’hui la bonne gouvernance et la démocratie, surtout pendant que les pourparlers de Kampala ont ouvert leurs portes, le Journal L’Avenir se donne le sacré devoir de dresser ce tableau en trois parties qui reprendront pendant trois éditions consécutives les clichés de ces pseudo-libérateurs qui ont tous ou moins en commun deux caractéristiques à savoir, s’être insurgé contre une autorité dans le passé et avoir été mêlé dans une entreprise criminelle.

Il convient de signaler que les personnes dont nous publions les noms figurent dans au moins une des trois listes des délégués du M23 aux pourparlers de Kampala. 


La liste du 06 décembre 2012, puis celle du 04 janvier 2013 est signée par Jean-Marie Runiga et la liste du 11 janvier 2013 est elle signée par Bertrand Bisimwa, remplaçant de Jean-Marie Runiga.

Ces listes attestent du caractère récidiviste de l’écrasante majorité des dirigeants du M23 accusés par plusieurs rapports documentés d’être les auteurs d’atrocités et de violations graves des droits de l’homme sur des populations civiles. 


Elles démontrent également à quel point ces dirigeants, dont des étrangers parmi eux, n’en sont pas à leur première aventure de participation à des mouvements insurrectionnels initiés, soutenus et financés par l’extérieur contre la République démocratique du Congo.

Raison pour laquelle la ligne politique prônée actuellement par le Gouvernement, sous l’impulsion de la très haute autorité, excluant toute nouvelle amnistie pour les récidivistes et toute intégration dans les Forces armées et autres institutions de la République, mérite d’être poursuivie.

Les noms des membres du M23 aux pourparlers de Kampala


1. François RUCHOGOZA Tuyihimbaze, cousin germain à Bosco Ntaganda, chef de la délégation du M23 aux pourparlers de Kampala, ex-militaire RDF (armée régulière rwandaise et ex-CNDP.

2. René ABANDI Munyarugerero,chef adjoint de la délégation du M23 à Kampala, très proche de Laurent Nkunda, ex-RCD et ex-CNDP.

3. Jean-Serge KAMBASU Ngeve, négociateur principal à Kampala, très actif au sein du groupe armé M23, ex-RCD/KML et ex-CNDP.

4. Tommy TAMBWE Rudima, assistant du négociateur principal, très actif au sein du groupe armé M23, ex-RCD, ex-ALEC.

5. Bertrand BISIMWA, rapporteur principal à Kampala I, ex-RCD, ex-CNDP et successeur de Runiga au poste de chef du groupe armé M23.

6. Jean-Baptiste Gasominari, premier rapporteur adjoint à Kampala, sujet rwandais, ex-RCD, ex-CNDP et très actif au sein du groupe armé M23.

7. Antoine MAHAMBA Kasiwa, deuxième rapporteur adjoint à Kampala I, ex-CNDP, très actif au sein du groupe armé M23, ami et avocat de Bosco Ntaganda.

Conclusion des pourparlers sous 14 jours

La délégation du Gouvernement congolais présente aux pourparlers de Kampala est donc prévenue du caractère dangereux et des antécédents comportementaux des membres de la délégation des rebelles du M23 qui est actuellement composée non seulement des Congolais impliqués dans les violations des droits de l’homme, mais aussi des étrangers qui sont sous sanctions des Nations Unies et recherchés par la justice internationale.

Il sied de souligner que ce sont les chefs d’État de la Conférence internationale sur les Grands Lacs (CIRGL), qui ont exigé le 5 septembre, au cours d’un sommet à Kampala, la reprise sous trois jours des pourparlers entre Kinshasa et le Mouvement du 23-mars (M23). Depuis mai 2012, les deux camps s’affrontent dans la province minière orientale du Nord-Kivu.

Les dirigeants des onze pays membres de la CIRGL (Angola, Burundi, Centrafrique, Congo, RDC, Kenya, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Ouganda, Zambie) ont également demandé que les discussions soient conclues dans les 14 jours.

Disons que fin août, l’armée congolaise (FARDC), épaulée par une nouvelle brigade d’intervention déployée par l’ONU pour éradiquer les groupes armés de l’est congolais, a mené une offensive pour déloger le M23 des abords de Goma, capitale du Nord-Kivu. 


Les rebelles s’en étaient emparé durant une dizaine de jours, fin novembre 2012, avant d’accepter de se retirer contre l’ouverture de négociations avec Kinshasa. L’opération militaire du mois d’août avait repoussé le M23 à une trentaine de kilomètres de Goma.

Le M23 est formé d’anciens rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés au sein des FARDC après un accord signé le 23 mars 2009. 


Ils se sont mutinés en avril 2012, estimant que Kinshasa n’avait pas respecté les termes de l’accord et ont formé le M23 un mois plus tard.

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