Friday, 06 September 2013
Du lundi 2 à mercredi 4 septembre, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont récupéré plus de 1000 engins non explosés et abandonnés par des rebelles du M23 dans la zone de Kibati-Kanyaruchinya (Nord-Kivu) lors des combats qui les ont opposés aux FARDC et à la brigade d’intervention de la Monusco, a-t-on appris des sources des forces onusiennes.
Selon le Centre de coordination de lutte anti-mines des Nations unies (UNMACC), il s’agit notamment de 7 roquettes, 26 obus et d’autres munitions.
L’UNMACC est actuellement en train de nettoyer cette contrée de ces engins et appelle la population déplacée qui veut rentrer chez elle à plus de prudence et ne pas trop s’aventurer dans des zones non habitées.
Le responsable de l’UNMACC chargé du déminage dans cette zone a reconnu que la situation est préoccupante dans la zone de Kibati-Kanyaruchinya où, selon lui, les engins non explosés présentent un danger réel pour la population.
« Les personnes qui tentent de regagner leurs villages dans cette contrée sont appelées à ne rien toucher et à la vigilance. Tout objet inconnu découvert au champ ou au village doit être signalé aux policiers ou militaires », a-t-il recommandé.
Des signaux ont été placés dans les endroits à risque pour éviter que la population ne soit exposée à un danger.
De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur du Nord-Kivu, Valéry Mbaluturande, cité par Radio Okapi, a indiqué qu’il est en train d’évaluer les besoins et la situation en vue de déterminer une assistance du gouvernement provincial à la population traumatisée par les dernières opérations militaires.
La RDC a enregistré, de 2002 à 2012, 2 458 victimes de mines antipersonnel, selon le Centre congolais de lutte anti-mines gouvernement (CCLAM).
En RDC, les premières mines anti-personnel étaient enfouies au sol au lendemain de l’accession du pays à l’indépendance lors des événements de la sécession du Katanga.
La situation a empiré avec les conflits armés que connait le pays depuis 1996, année où l’Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) avait lancé la guerre qui avait abouti, sept mois plus tard, à la chute du régime du maréchal Mobutu.
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Matshi
Le Potentiel
Du lundi 2 à mercredi 4 septembre, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont récupéré plus de 1000 engins non explosés et abandonnés par des rebelles du M23 dans la zone de Kibati-Kanyaruchinya (Nord-Kivu) lors des combats qui les ont opposés aux FARDC et à la brigade d’intervention de la Monusco, a-t-on appris des sources des forces onusiennes.
Selon le Centre de coordination de lutte anti-mines des Nations unies (UNMACC), il s’agit notamment de 7 roquettes, 26 obus et d’autres munitions.
L’UNMACC est actuellement en train de nettoyer cette contrée de ces engins et appelle la population déplacée qui veut rentrer chez elle à plus de prudence et ne pas trop s’aventurer dans des zones non habitées.
Le responsable de l’UNMACC chargé du déminage dans cette zone a reconnu que la situation est préoccupante dans la zone de Kibati-Kanyaruchinya où, selon lui, les engins non explosés présentent un danger réel pour la population.
« Les personnes qui tentent de regagner leurs villages dans cette contrée sont appelées à ne rien toucher et à la vigilance. Tout objet inconnu découvert au champ ou au village doit être signalé aux policiers ou militaires », a-t-il recommandé.
Des signaux ont été placés dans les endroits à risque pour éviter que la population ne soit exposée à un danger.
De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur du Nord-Kivu, Valéry Mbaluturande, cité par Radio Okapi, a indiqué qu’il est en train d’évaluer les besoins et la situation en vue de déterminer une assistance du gouvernement provincial à la population traumatisée par les dernières opérations militaires.
La RDC a enregistré, de 2002 à 2012, 2 458 victimes de mines antipersonnel, selon le Centre congolais de lutte anti-mines gouvernement (CCLAM).
En RDC, les premières mines anti-personnel étaient enfouies au sol au lendemain de l’accession du pays à l’indépendance lors des événements de la sécession du Katanga.
La situation a empiré avec les conflits armés que connait le pays depuis 1996, année où l’Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) avait lancé la guerre qui avait abouti, sept mois plus tard, à la chute du régime du maréchal Mobutu.
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Matshi
Le Potentiel
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