Saturday, 07 September 2013
Le mal qui ronge la région des Grands Lacs est connu.Il porte la marque du Rwanda.
Tous les rapports convergent sur un point, c’est-à-dire l’entière responsabilité de Kigali dans le drame qui s’abat sur la partie Est de la RDC.
Le mal ayant été connu, Mary Robinson, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs, a promis de ne pas rééditer les erreurs du passé.
« Nous sommes très convaincus qu’il ne faut pas une amnistie pour des gens qui ont commis des crimes sérieux, il ne faut pas les intégrer. C’est ça notre position, comme délégation internationale parce que nous comprenons les frustrations, ici à Goma », a déclaré le vendredi 6 septembre à Goma, Mary Robinson.
Elle a pris part, la veille, avec les envoyés spéciaux de l’Union européenne, de l’Union africaine et des Etats-Unis, au 7ème sommet des chefs d’État de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs).
Les dirigeants de la CIRGL ont demandé jeudi à la rébellion du M23 et au gouvernement congolais de reprendre dans les trois jours les négociations suspendues depuis mai dernier et de les achever dans un maximum des 14 jours.
Après les récents succès militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) appuyées par la Brigade d’intervention de la Monusco (la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC), Mary Robinson a estimé mercredi qu’il fallait à présent laisser « une fenêtre ouverte pour le progrès politique ».
Kinshasa a accueilli avec cette satisfaction cette recommandation des dirigeants de la région et les rebelles se sont dit « prêts » à reprendre les discussions.
Le M23 tire son origine du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une rébellion qui avait signé un accord de paix avec le gouvernement congolais en mars 2009.
Les rebelles du CNDP avaient été intégrés dans l’armée congolaise avant qu’ils ne se mutinent en mai 2012 au Nord-Kivu.
Ils réclamaient dans un premier temps l’amélioration de leurs conditions de vie, puis la pleine application de l’accord de mars 2009, avant de remettre en cause la légitimité des autorités congolaises.
Fin novembre 2012, ils ont occupé Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu pendant une dizaine de jours. Ils l’ont quittée en échange des négociations ouvertes avec le gouvernement congolais en décembre 2012 à Kampala sous la médiation de l’Ouganda.
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Le Potentiel
Le mal qui ronge la région des Grands Lacs est connu.Il porte la marque du Rwanda.
Tous les rapports convergent sur un point, c’est-à-dire l’entière responsabilité de Kigali dans le drame qui s’abat sur la partie Est de la RDC.
Le mal ayant été connu, Mary Robinson, l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs, a promis de ne pas rééditer les erreurs du passé.
« Nous sommes très convaincus qu’il ne faut pas une amnistie pour des gens qui ont commis des crimes sérieux, il ne faut pas les intégrer. C’est ça notre position, comme délégation internationale parce que nous comprenons les frustrations, ici à Goma », a déclaré le vendredi 6 septembre à Goma, Mary Robinson.
Elle a pris part, la veille, avec les envoyés spéciaux de l’Union européenne, de l’Union africaine et des Etats-Unis, au 7ème sommet des chefs d’État de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs).
Les dirigeants de la CIRGL ont demandé jeudi à la rébellion du M23 et au gouvernement congolais de reprendre dans les trois jours les négociations suspendues depuis mai dernier et de les achever dans un maximum des 14 jours.
Après les récents succès militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) appuyées par la Brigade d’intervention de la Monusco (la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC), Mary Robinson a estimé mercredi qu’il fallait à présent laisser « une fenêtre ouverte pour le progrès politique ».
Kinshasa a accueilli avec cette satisfaction cette recommandation des dirigeants de la région et les rebelles se sont dit « prêts » à reprendre les discussions.
Le M23 tire son origine du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une rébellion qui avait signé un accord de paix avec le gouvernement congolais en mars 2009.
Les rebelles du CNDP avaient été intégrés dans l’armée congolaise avant qu’ils ne se mutinent en mai 2012 au Nord-Kivu.
Ils réclamaient dans un premier temps l’amélioration de leurs conditions de vie, puis la pleine application de l’accord de mars 2009, avant de remettre en cause la légitimité des autorités congolaises.
Fin novembre 2012, ils ont occupé Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu pendant une dizaine de jours. Ils l’ont quittée en échange des négociations ouvertes avec le gouvernement congolais en décembre 2012 à Kampala sous la médiation de l’Ouganda.
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Le Potentiel
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