lundi 30 septembre 2013

ONU, CPI, FMI......ET L'AFRIQUE

" En dehors des discours officiels convenables, qui, en Occident, aux Nations Unies, au Conseil de sécurité, au TPIR ou à la CPI, a aujourd’hui le courage intellectuel et politique de regarder les peuples rwandais et congolais dans les yeux en affirmant : nous disons la vérité, nous rendons la justice et travaillons pour la paix, la réconciliation et la prospérité dans vos pays? 



Dans un contexte international de crise, de plus en plus incertain et agressif, et au moment où la politique de la canonnière est remise au goût du jour par les « enseignants de la démocratie », les pays africains, indépendants et libres de leurs décisions, doivent au plus vite quitter toutes ces « organisations-pièges » qui donnent aux puissances occidentales une légitimité pour les dominer, les priver de leurs ressources naturelles, voire même les agresser . 

Ces organisations « internationales » au fonctionnement douteux sont l’incarnation d’un colonialisme de type nouveau. Il est grand temps que les Africains ouvrent les yeux et privilégient avant tout leurs intérêts. 

Comme l’a, un jour, relevé cette grande figure noire de la lutte anti-Apartheid, Steve Biko, «l’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés! » 

Une conscience collective africaine en insurrection contre cet ordre cannibale du monde s’impose. Après tout, même sans espoir, la lutte, en elle-même, constitue un espoir." 

(Patrick Mbeko, Le Canada dans les guerres en Afrique centrale, 2012, pp.631-632)

Patrick Mbeko

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