lundi 16 septembre 2013

Responsabilité civile et morale de Mary Robinson dans les tueries du peuple Congolais et le génocide des réfugiés Rwandais dans l’EST du Congo.

Jeudi 12 septembre 2013

 
Si Mary Robinson faisait correctement son travail ; les pays des grands lacs n’en seraient là.

La rencontre du 07/09/13 de Paul Kagame et Mary Robinson a été une hypocrisie totale, il faut dire qu’elle essaye de faire passer sa mission à Kigali comme si c’était une obligation des moyens pas des résultants, interrogé par des journalistes pour demander ce qu'avait été leur message à Paul Kagame, au sujet du soutien du Rwanda au M23 y compris lors des derniers affrontements autour de Goma, Mary Robinson que c'était "le sentiment de la population et des autorités de la RDC", alors que le département des opérations de maintien de la paix de l'ONU elle-même avait récemment confirmé ce soutien. Idem avec les Etats Unis qui, dans une récente déclaration, avaient clairement cité le Rwanda et lui avait demandé de retirer ses troupes de la RDC.

Ici on peut se demande si Mary Robinson travaille pour l’ONU ou pour un autre compte ? 


En tant que représentant des Nations unies Mary Robinson montre qu’elle a essayé de résoudre le problème des pays de grands lacs dont elle n’a pas touché le nœud. 

S’il s’agissait de trouver une solution, pourquoi ne pas ne prendre en considération des accusations des Etats unis et du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU pour lancer un ultimatum à Paul Kagame, de retirer ses troupes en RDC. Elle est surement passé à coté du problème dont elle avait la mission de résoudre.

Ce qui encombre l’opinion publique c’est qu’elle finira sa carrière avec des remord de ce qu’elle n’a pas su faire alors que c’était dans ses attributions .


"Un manquement volontaire d’un haut responsable des nations unies qui devrait avoir un esprit prudent et dirigeant de ne pas avoir utilisé son pouvoir pour sauver la population qui est entrait d’être décimé en RDC et au Rwanda, ça prouve une faute de la part du haut responsable des Nations unies dans les pays des grands lacs. "

Voyons la situation autrement et le lien de causalité. 


Si Mary Robinson aurait agi correctement : 
  • En donnant un ultimatum à Paul Kagame de retirer ses troupes en RDC,
  • En conscientisant la communauté internationale de la gravité du problème au lieu de passer volontairement à coté du nœud du problème.
  • Suggérer à la communauté internationale et au peuple des grands lacs une alternative au régime dictatoriale et d’occupation de Paul Kagame.
La guerre dans l’Est du Congo devrait s’arrêter dans l’immédiat et on aurait éviter, dans la région des grands lacs un nouveau génocide, dont le planificateur est Paul Kagame avec la complicité de l’ONU à travers son représentant Mary Robinson.

Les multiples dommages sont la population victime des bombardements et de tueries perpétrés par le M23/RDF , qui s’ajoutent aux 8.000.000 millions des morts des congolais péris dans le conflit depuis 1996, des milliers des réfugies rwandais dont Paul Kagame lui-même confirme dans ses discours, avoir tués une grande partie et rapatriés une autre (cfr mapping report).


Les questions qui se posent maintenant c’est combien des morts africains faut-il à la communauté internationale pour agir ? Et contre combien des syriens ?

On n’en est pas encore à la responsabilité morale, car à ma connaissance Mary Robinson ne regrette pas encore sa façon d’agir dans les pays des grands lacs, ce qui est sure c’est que sa responsabilité civile est engagée si elle est prouvée par un tribunal compétent à la matière.
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Uwiduhaye Dieudonné. 

VERITAS

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