16/10/2013
Jean-Pierre BEMBA
Joseph Kabila serait toujours bloqué dans le tunnel, à la dernière minute, le sénateur Jean Pierre Bemba, en détention à la Haye, vient d’envoyer un message aux cadres de son Parti, de ne pas participer au prochain gouvernement de Joseph Kabila.
Le Raïs se retrouve alors seul, l’unique option qui reste pour lui, c’est rendre le tablier.
A la recherche d'une cohésion perdue, Les caciques de la MP comptait beaucoup sur la participation du MLC au gouvernement d’ouverture pour leur réanimation.
Nous entrons maintenant dans la dernière phase du « Bringing down a young dictator ».
La chute de J. Kabila est conçue dans les laboratoires, montée par des grands cinéastes. Les acteurs se retrouvent dans le milieu politique, économique, social, militaire et chacun joue sa partition.
Dans ces mises en scènes aux conséquences réelles, on retrouve 3 groupes de personnages : Les mauvais, les inconscients et les conscients.
La première étape consistait à séparer le groupe des mauvais (Les Rwandais) des congolais (Conscients et inconscients).
La deuxième étape, manipuler les inconscients par une spirale des mauvaises décisions afin de précipiter la chute du jeune dictateur par ses positions non potables et contre le Peuple.
La dernière étape, regrouper les groupes des conscients et inconscients contre le Raïs.
Ce refus de Bemba de participer au gouvernement de Joseph Kabila est un coup dur contre ce régime, qu’est ce qu’il dira dans son congrès.
Le mardi 15 octobre 2013, les congolais ont été maintenus dans le suspens, parlera ou ne parlera, et c’est tard le soir qu’il a pris le courage de parler mais pour rien dire, juste un petit décret de promulgation.
Ce sont les signes de la fin d'un régime que voient tous sauf ceux qui foncent droit au mur.
Si le peuple n'en veut plus de toi, profites de l’'occasion qui t'es offerte par le congrès pour partir dignement et par la petite fenêtre.
Le peuple te reconnait quand même des mérites, il se souviendra de toi, ton nom sera inscrit dans le livre des records, comme celui qui a battu le record des massacres 6 millions de morts.
Prends ton courage et parts, tu épargneras peut être ta famille de la colère des congolais.
___________
[Yves Kongolo]
© KongoTimes
Jean-Pierre BEMBA
Joseph Kabila serait toujours bloqué dans le tunnel, à la dernière minute, le sénateur Jean Pierre Bemba, en détention à la Haye, vient d’envoyer un message aux cadres de son Parti, de ne pas participer au prochain gouvernement de Joseph Kabila.
Le Raïs se retrouve alors seul, l’unique option qui reste pour lui, c’est rendre le tablier.
A la recherche d'une cohésion perdue, Les caciques de la MP comptait beaucoup sur la participation du MLC au gouvernement d’ouverture pour leur réanimation.
Nous entrons maintenant dans la dernière phase du « Bringing down a young dictator ».
La chute de J. Kabila est conçue dans les laboratoires, montée par des grands cinéastes. Les acteurs se retrouvent dans le milieu politique, économique, social, militaire et chacun joue sa partition.
Dans ces mises en scènes aux conséquences réelles, on retrouve 3 groupes de personnages : Les mauvais, les inconscients et les conscients.
La première étape consistait à séparer le groupe des mauvais (Les Rwandais) des congolais (Conscients et inconscients).
La deuxième étape, manipuler les inconscients par une spirale des mauvaises décisions afin de précipiter la chute du jeune dictateur par ses positions non potables et contre le Peuple.
La dernière étape, regrouper les groupes des conscients et inconscients contre le Raïs.
Ce refus de Bemba de participer au gouvernement de Joseph Kabila est un coup dur contre ce régime, qu’est ce qu’il dira dans son congrès.
Le mardi 15 octobre 2013, les congolais ont été maintenus dans le suspens, parlera ou ne parlera, et c’est tard le soir qu’il a pris le courage de parler mais pour rien dire, juste un petit décret de promulgation.
Ce sont les signes de la fin d'un régime que voient tous sauf ceux qui foncent droit au mur.
Si le peuple n'en veut plus de toi, profites de l’'occasion qui t'es offerte par le congrès pour partir dignement et par la petite fenêtre.
Le peuple te reconnait quand même des mérites, il se souviendra de toi, ton nom sera inscrit dans le livre des records, comme celui qui a battu le record des massacres 6 millions de morts.
Prends ton courage et parts, tu épargneras peut être ta famille de la colère des congolais.
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[Yves Kongolo]
© KongoTimes
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