le 18 octobre, 2013
Les participants au VIIè sommet extraordinairedes chefs d'Etat de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)
Au terme d’une visite de trois jours en RDC, le ministre belge de la Coopération, Jean Pascal Labille, appelle à la conclusion rapide des pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23.
Ces discussions se tiennent dans la capitale ougandaise depuis décembre 2012. Dans l’impasse pendant plusieurs mois, les négociations ont été relancées en septembre dernier sur exigence des chefs d’État des Grands Lacs. Et tendent vers leur fin sous la pression de la communauté internationale.
« Je pense qu’il faut maintenant que le processus de Kampala se termine. Chacun conviendra qu’après neuf mois de discussion, il est bon à un moment donné que tout cela puisse aboutir à une solution avec la recherche absolue de la paix », a déclaré le ministre belge au cours d’une conférence de presse, soulignant que les populations congolaises ont besoin de paix.
Les discussions sur le document final proposé par la médiation ougandaise se focalisent actuellement sur les questions de l’amnistie et du désarmement du M23.
« Espérons que ce soir, puisqu’il y a des négociations en cours, on puisse trouver une solution à Kampala », a-t-il indiqué.
Le ministre belge espère que ces négociations vont permettre d’instaurer la paix. Mais il a précisé qu’après avoir instauré la paix, il fallait la maintenir.
« La brigade d’intervention va avoir un rôle important à jouer dans ce cadre là », a-t-il ajouté. Cette brigade créée par les Nations unies en mars dernier a reçu la mission de neutraliser les groupes armés dans l’Est de la RDC.
Par ailleurs, Jean Pascal Labille a demandé aux pays signataires de l’accord d’Addis-Abeba de l’appliquer.
« C’est vrai pour le Congo, c’est aussi vrai pour ses voisins », a-t-il fait savoir.
Signé en février denier à Addis-Abeba par onze pays africains sous l’égide des Nations unies, cet accord vise à restaurer la stabilité dans l’Est de la RDC.
Le ministre belge de la Coopération a aussi estimé qu’il fallait commencer à développer des projets sociaux et économiques au bénéfice de l’ensemble de la population.
La Belgique soutient la mise en place d’un plan Marshall en faveur d’un développement socioéconomique de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et de son voisinage, afin de favoriser le retour de la paix dans la région des Grands Lacs.
Les ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération, Didier Reynders et Jean-Pascal Labille, avaient abordé la question avec le chef de l’Etat congolais en marge de l’assemblée générale de l’Onu en septembre dernier à New York.
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radiookapi.net
Les participants au VIIè sommet extraordinairedes chefs d'Etat de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)
Au terme d’une visite de trois jours en RDC, le ministre belge de la Coopération, Jean Pascal Labille, appelle à la conclusion rapide des pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23.
Ces discussions se tiennent dans la capitale ougandaise depuis décembre 2012. Dans l’impasse pendant plusieurs mois, les négociations ont été relancées en septembre dernier sur exigence des chefs d’État des Grands Lacs. Et tendent vers leur fin sous la pression de la communauté internationale.
« Je pense qu’il faut maintenant que le processus de Kampala se termine. Chacun conviendra qu’après neuf mois de discussion, il est bon à un moment donné que tout cela puisse aboutir à une solution avec la recherche absolue de la paix », a déclaré le ministre belge au cours d’une conférence de presse, soulignant que les populations congolaises ont besoin de paix.
Les discussions sur le document final proposé par la médiation ougandaise se focalisent actuellement sur les questions de l’amnistie et du désarmement du M23.
« Espérons que ce soir, puisqu’il y a des négociations en cours, on puisse trouver une solution à Kampala », a-t-il indiqué.
Le ministre belge espère que ces négociations vont permettre d’instaurer la paix. Mais il a précisé qu’après avoir instauré la paix, il fallait la maintenir.
« La brigade d’intervention va avoir un rôle important à jouer dans ce cadre là », a-t-il ajouté. Cette brigade créée par les Nations unies en mars dernier a reçu la mission de neutraliser les groupes armés dans l’Est de la RDC.
Par ailleurs, Jean Pascal Labille a demandé aux pays signataires de l’accord d’Addis-Abeba de l’appliquer.
« C’est vrai pour le Congo, c’est aussi vrai pour ses voisins », a-t-il fait savoir.
Signé en février denier à Addis-Abeba par onze pays africains sous l’égide des Nations unies, cet accord vise à restaurer la stabilité dans l’Est de la RDC.
Le ministre belge de la Coopération a aussi estimé qu’il fallait commencer à développer des projets sociaux et économiques au bénéfice de l’ensemble de la population.
La Belgique soutient la mise en place d’un plan Marshall en faveur d’un développement socioéconomique de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et de son voisinage, afin de favoriser le retour de la paix dans la région des Grands Lacs.
Les ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération, Didier Reynders et Jean-Pascal Labille, avaient abordé la question avec le chef de l’Etat congolais en marge de l’assemblée générale de l’Onu en septembre dernier à New York.
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