vendredi 18 octobre 2013
Un homme a été arrêté par la police ougandaise au moment où il devait traverser la frontière entre la Rd Congo et l’Ouganda à Bunagana, avec 12 jeunes recrutés à Kibugu, pour combattre au côté du M23.
Les responsables de ce district de Kibugu affirment que plus de 300 jeunes sont portés disparus, recrutés pour renforcer les rangs du M23
Maintenant qu’il y a des preuves palpables sur l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans le recrutement d’enfants soldats qu’ils envoient renforcer les rangs du M23, pourquoi cette fameuse Communauté internationale doit-elle continuer à rester toujours complaisante à l’endroit de ces deux pays ?
« Mentez mentez, il en restera toujours quelque chose », dixit un adage populaire.
En effet, l’Ouganda a beau menti mais est moins cité que le Rwanda dans l’appui apporté aux rebelles du M23. Et pourtant, il n’en est pas moins impliqué. C’est l’un des pays de la Région qui joue un double jeu pour tromper la vigilance.
Pendant qu’il a reçu mandat de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) pour réunir le Gouvernement de la Rd Congo et les milices du M23, et qu’il a même été retenu comme Facilitateur des pourparlers, l’Ouganda n’a pas cessé de cajoler le M23 dans le sens des poils.
C’est dans ce cadre qu’il joue pratiquement au chien et à la souris en recrutant sans honte des enfants mineurs pour renforcer les rangs de cette sinistre rébellion de triste mémoire.
Même si un voleur peut voler tous les jours, il y aura toujours un jour où il sera pris la main dans le sac. C’est ce qui est arrivé à un homme qui a été arrêté par la Police ougandaise.
Selon notre source, c’était au moment où il devait traverser la frontière entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda à Bunagana avec 12 jeunes recrutés à Kibugu, qu’il a été pris la main dans le sac.
Les responsables de ce district qui se sont confiés à notre source renseignent que plus de 300 jeunes sont portés disparus depuis un certain temps, parce que recrutés pour combattre au côté du M23.
Pas grand-chose à attendre de Kampala
Malheureusement, c’est dans ce contexte que se tiennent les pourparlers de Kampala entre le Gouvernement de la Rd Congo et les rebelles du mouvement M23, qualifié de « force négative » par la Communauté internationale.
Des pourparlers qu’aucun pays sérieux ne peut soutenir, mais qui ont été imposés à la Rd Congo.
Ces pourparlers qui, de l’avis de tout le monde, n’apporteront pas de vraies solutions aux problèmes qui minent le développement de l’Est de la Rd Congo.
D’autant que depuis la réussite des Concertations nationales au cours desquelles les Congolais ont démontré qu’ils avaient encore la capacité à trouver tout seuls les chemins de l’unité et de la cohésion, d’aucuns ne cessent d’interpeller le Gouvernement quant à l’opportunité de la poursuite des pourparlers de Kampala surtout après la forclusion du délai de 14 jours fixés par le Sommet de la CIRGL
Dans sa conférence de presse du 14 octobre 2013, Lambert Mende ne s’est pas interdit de dire qu’il partageait les préoccupations de ceux qui n’attendent plus grand’chose de ces pourparlers après avoir entendu les propos mensongers, discourtois et méprisants tenus par deux responsables du M23, Messieurs René Abandi et Roger Lumbala, qui se trouvent être respectivement chef et chef adjoint de la délégation de ce groupe armé aux pourparlers de Kampala.
Avant d’y arriver, Lambert Mende avait expliqué à la presse que le Gouvernement estime à ce jour avoir été jusqu’au bout de sa bonne foi en donnant tout ce qu’il était possible de donner sans sacrifier l’existence même de la RDC.
Il a ainsi : accepter de poursuivre les pourparlers au-delà de tous les délais prévus à cette fin ; accepter de prendre en charge toutes les dépenses des pourparlers aux frais du Trésor ; déférer à la demande des Chefs d’Etats de la CIRGL d’observer une retenue sur le théâtre des opérations militaires pendant la durée des pourparlers ; clarifier les détails de la réponse institutionnelle à la requête du M23 pour l’amnistie et l’intégration au sein des FARDC en fournissant des listes de personnes non éligibles d’où il ressort que le plus grand nombre des membres de ce groupe bénéficiera de l’amnistie et sera éligible, le cas échéant à l’intégration dans les FARDC aux conditions de tous les autres citoyens.
Et ce, avant de manifester son incompréhension face à une tentative du facilitateur qui a provoqué l’émoi du Gouvernement de la Rd Congo en explorant des pistes qui apparaissaient comme s’écartant des principes sur lesquels se fonde l’ordre constitutionnel en vigueur dans notre pays et le droit international.
Pas plus tard qu’il y a deux jours, on apprenait que le Président ougandais, dans l’objectif de bien protéger ses poulains du M23, veut leur obtenir une amnistie temporaire pour tous, ainsi que leur cantonnement et leur désarmement à l’Est.
Une position qui non seulement a été rejetée, mais traduit à suffisance la volonté de ce vieux président à pérenniser la culture de l’impunité.
La Communauté internationale interpellée
Au regard de tout ce qui vient d’être dit, nombreux sont les Congolais qui ne comprennent pas cette complaisance de la fameuse communauté internationale.
Pourquoi tarde-t-elle à condamner, voire à sanctionner ces deux pays qui foulent aux pieds les lois internationales interdisant strictement l’utilisation d’enfants dans des conflits armés ?
Une situation de deux poids deux mesures qui révolte les esprits équilibrés et que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a eu à dénoncer à la tribune de la 68è Assemblée générale à New-York.
Loin de nous la volonté de mettre en veilleuse le volet politique et diplomatique du chef de l’Etat, il faut dire que l’option militaire doit être étudiée minutieusement pour permettre aux vaillantes FARDC de mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives qui massacrent les pauvres populations à l’Est du pays.
Cette vision va de paire avec la position des députés du Nord-Kivu qui ont carrément demandé au Gouvernement de la Rd Congo de prendre au sérieux la menace d’une attaque imminente par le Rwanda contre la Rd Congo.
De ce fait, prévoir des moyens efficaces pour poursuivre l’offensive militaire et diplomatique en vue de récupérer la zone occupée à ce jour par les supplétifs du Rwanda dits M23.
De même, ont-ils recommandé, mettre un terme aux pourparlers de Kampala qui constituent à la fois une distraction et une dépense supplémentaire pour le Gouvernement congolais qui, du reste, obligé de faire face aux exigences d’une guerre lui imposée par le Rwanda.
La Communauté internationale doit cesser avec les déclarations d’intention et condamner fermement les actions du gouvernement rwandais et ougandais violant les textes internationaux et leur appliquer des sanctions appropriées.
Si elle ne le fait pas, l’on dira alors qu’elle est complice jusqu’au cou de tout ce qui se passe à l’Est du pays ; et à ce moment-là, le gouvernement prendra ses responsabilités.
Le peuple congolais en a assez de ce double jeu très malsain qui profite à ceux (nationaux et étrangers) qui ont intérêt à ce que la situation sécuritaire reste ce qu’elle est dans l’Est du pays.
______
L’Avenir
Un homme a été arrêté par la police ougandaise au moment où il devait traverser la frontière entre la Rd Congo et l’Ouganda à Bunagana, avec 12 jeunes recrutés à Kibugu, pour combattre au côté du M23.
Les responsables de ce district de Kibugu affirment que plus de 300 jeunes sont portés disparus, recrutés pour renforcer les rangs du M23
Maintenant qu’il y a des preuves palpables sur l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans le recrutement d’enfants soldats qu’ils envoient renforcer les rangs du M23, pourquoi cette fameuse Communauté internationale doit-elle continuer à rester toujours complaisante à l’endroit de ces deux pays ?
« Mentez mentez, il en restera toujours quelque chose », dixit un adage populaire.
En effet, l’Ouganda a beau menti mais est moins cité que le Rwanda dans l’appui apporté aux rebelles du M23. Et pourtant, il n’en est pas moins impliqué. C’est l’un des pays de la Région qui joue un double jeu pour tromper la vigilance.
Pendant qu’il a reçu mandat de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) pour réunir le Gouvernement de la Rd Congo et les milices du M23, et qu’il a même été retenu comme Facilitateur des pourparlers, l’Ouganda n’a pas cessé de cajoler le M23 dans le sens des poils.
C’est dans ce cadre qu’il joue pratiquement au chien et à la souris en recrutant sans honte des enfants mineurs pour renforcer les rangs de cette sinistre rébellion de triste mémoire.
Même si un voleur peut voler tous les jours, il y aura toujours un jour où il sera pris la main dans le sac. C’est ce qui est arrivé à un homme qui a été arrêté par la Police ougandaise.
Selon notre source, c’était au moment où il devait traverser la frontière entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda à Bunagana avec 12 jeunes recrutés à Kibugu, qu’il a été pris la main dans le sac.
Les responsables de ce district qui se sont confiés à notre source renseignent que plus de 300 jeunes sont portés disparus depuis un certain temps, parce que recrutés pour combattre au côté du M23.
Pas grand-chose à attendre de Kampala
Malheureusement, c’est dans ce contexte que se tiennent les pourparlers de Kampala entre le Gouvernement de la Rd Congo et les rebelles du mouvement M23, qualifié de « force négative » par la Communauté internationale.
Des pourparlers qu’aucun pays sérieux ne peut soutenir, mais qui ont été imposés à la Rd Congo.
Ces pourparlers qui, de l’avis de tout le monde, n’apporteront pas de vraies solutions aux problèmes qui minent le développement de l’Est de la Rd Congo.
D’autant que depuis la réussite des Concertations nationales au cours desquelles les Congolais ont démontré qu’ils avaient encore la capacité à trouver tout seuls les chemins de l’unité et de la cohésion, d’aucuns ne cessent d’interpeller le Gouvernement quant à l’opportunité de la poursuite des pourparlers de Kampala surtout après la forclusion du délai de 14 jours fixés par le Sommet de la CIRGL
Dans sa conférence de presse du 14 octobre 2013, Lambert Mende ne s’est pas interdit de dire qu’il partageait les préoccupations de ceux qui n’attendent plus grand’chose de ces pourparlers après avoir entendu les propos mensongers, discourtois et méprisants tenus par deux responsables du M23, Messieurs René Abandi et Roger Lumbala, qui se trouvent être respectivement chef et chef adjoint de la délégation de ce groupe armé aux pourparlers de Kampala.
Avant d’y arriver, Lambert Mende avait expliqué à la presse que le Gouvernement estime à ce jour avoir été jusqu’au bout de sa bonne foi en donnant tout ce qu’il était possible de donner sans sacrifier l’existence même de la RDC.
Il a ainsi : accepter de poursuivre les pourparlers au-delà de tous les délais prévus à cette fin ; accepter de prendre en charge toutes les dépenses des pourparlers aux frais du Trésor ; déférer à la demande des Chefs d’Etats de la CIRGL d’observer une retenue sur le théâtre des opérations militaires pendant la durée des pourparlers ; clarifier les détails de la réponse institutionnelle à la requête du M23 pour l’amnistie et l’intégration au sein des FARDC en fournissant des listes de personnes non éligibles d’où il ressort que le plus grand nombre des membres de ce groupe bénéficiera de l’amnistie et sera éligible, le cas échéant à l’intégration dans les FARDC aux conditions de tous les autres citoyens.
Et ce, avant de manifester son incompréhension face à une tentative du facilitateur qui a provoqué l’émoi du Gouvernement de la Rd Congo en explorant des pistes qui apparaissaient comme s’écartant des principes sur lesquels se fonde l’ordre constitutionnel en vigueur dans notre pays et le droit international.
Pas plus tard qu’il y a deux jours, on apprenait que le Président ougandais, dans l’objectif de bien protéger ses poulains du M23, veut leur obtenir une amnistie temporaire pour tous, ainsi que leur cantonnement et leur désarmement à l’Est.
Une position qui non seulement a été rejetée, mais traduit à suffisance la volonté de ce vieux président à pérenniser la culture de l’impunité.
La Communauté internationale interpellée
Au regard de tout ce qui vient d’être dit, nombreux sont les Congolais qui ne comprennent pas cette complaisance de la fameuse communauté internationale.
Pourquoi tarde-t-elle à condamner, voire à sanctionner ces deux pays qui foulent aux pieds les lois internationales interdisant strictement l’utilisation d’enfants dans des conflits armés ?
Une situation de deux poids deux mesures qui révolte les esprits équilibrés et que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a eu à dénoncer à la tribune de la 68è Assemblée générale à New-York.
Loin de nous la volonté de mettre en veilleuse le volet politique et diplomatique du chef de l’Etat, il faut dire que l’option militaire doit être étudiée minutieusement pour permettre aux vaillantes FARDC de mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives qui massacrent les pauvres populations à l’Est du pays.
Cette vision va de paire avec la position des députés du Nord-Kivu qui ont carrément demandé au Gouvernement de la Rd Congo de prendre au sérieux la menace d’une attaque imminente par le Rwanda contre la Rd Congo.
De ce fait, prévoir des moyens efficaces pour poursuivre l’offensive militaire et diplomatique en vue de récupérer la zone occupée à ce jour par les supplétifs du Rwanda dits M23.
De même, ont-ils recommandé, mettre un terme aux pourparlers de Kampala qui constituent à la fois une distraction et une dépense supplémentaire pour le Gouvernement congolais qui, du reste, obligé de faire face aux exigences d’une guerre lui imposée par le Rwanda.
La Communauté internationale doit cesser avec les déclarations d’intention et condamner fermement les actions du gouvernement rwandais et ougandais violant les textes internationaux et leur appliquer des sanctions appropriées.
Si elle ne le fait pas, l’on dira alors qu’elle est complice jusqu’au cou de tout ce qui se passe à l’Est du pays ; et à ce moment-là, le gouvernement prendra ses responsabilités.
Le peuple congolais en a assez de ce double jeu très malsain qui profite à ceux (nationaux et étrangers) qui ont intérêt à ce que la situation sécuritaire reste ce qu’elle est dans l’Est du pays.
______
L’Avenir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire