lundi 25 novembre 2013
Le Zimbabwe dispose des plus importantes ressources de platine, derrière l'Afrique du Sud.
AFP PHOTO / JEKESAI NJIKIZANA
Le gouvernement zimbabwéen vient d'annoncer qu'il entendait interdire les exportations de platine brut aux compagnies minières installées dans le pays. Le Zimbabwe est le troisième producteur mondial de minerai de platine, un métal utilisé dans l'industrie automobile et la joaillerie.
L'objectif est de générer plus de devises à l'exportation. La nouvelle loi devrait être prête au cours du premier trimestre 2014.
Les diamants zimbabwéens sont de retour sur le marché mondial, mais cela ne suffit pas à renflouer une économie en ruine. Le président Mugabe veut maintenant obliger les géants mondiaux du platine à raffiner leur production sur place.
Le Zimbabwe a quelques arguments à faire valoir. C'est le troisième producteur de platine au monde, derrière l'Afrique du Sud et la Russie. Ensuite, alors que le marché mondial va manquer de platine, le Zimbabwe est le seul pays dont la production soit en hausse. Plus encore, le Zimbabwe dispose des réserves les plus importantes derrière l'Afrique du Sud.
Manque d’infrastructures
Avec une demande mondiale en progression constante, cela devrait suffire à convaincre les leaders mondiaux, déjà installés dans le pays de ne plus simplement extraire le platine, mais aussi de le transformer. Pourtant, ces compagnies renâclent.
La construction d'une raffinerie coutera 400 millions d'euros, alors qu'il en existe de l'autre côté de la frontière, en Afrique du Sud. Et pour faire tourner cette usine, il faut de l'électricité alors que le pays en manque cruellement.
Enfin, les compagnies étrangères implantées à Harare subissent une politique d'indigénisation. Et cette prise de contrôle de leur capital par des intérêts zimbabwéens ne les incite guère à investir au niveau local.
Le Zimbabwe dispose des plus importantes ressources de platine, derrière l'Afrique du Sud.
AFP PHOTO / JEKESAI NJIKIZANA
Le gouvernement zimbabwéen vient d'annoncer qu'il entendait interdire les exportations de platine brut aux compagnies minières installées dans le pays. Le Zimbabwe est le troisième producteur mondial de minerai de platine, un métal utilisé dans l'industrie automobile et la joaillerie.
L'objectif est de générer plus de devises à l'exportation. La nouvelle loi devrait être prête au cours du premier trimestre 2014.
Les diamants zimbabwéens sont de retour sur le marché mondial, mais cela ne suffit pas à renflouer une économie en ruine. Le président Mugabe veut maintenant obliger les géants mondiaux du platine à raffiner leur production sur place.
Le Zimbabwe a quelques arguments à faire valoir. C'est le troisième producteur de platine au monde, derrière l'Afrique du Sud et la Russie. Ensuite, alors que le marché mondial va manquer de platine, le Zimbabwe est le seul pays dont la production soit en hausse. Plus encore, le Zimbabwe dispose des réserves les plus importantes derrière l'Afrique du Sud.
Manque d’infrastructures
Avec une demande mondiale en progression constante, cela devrait suffire à convaincre les leaders mondiaux, déjà installés dans le pays de ne plus simplement extraire le platine, mais aussi de le transformer. Pourtant, ces compagnies renâclent.
La construction d'une raffinerie coutera 400 millions d'euros, alors qu'il en existe de l'autre côté de la frontière, en Afrique du Sud. Et pour faire tourner cette usine, il faut de l'électricité alors que le pays en manque cruellement.
Enfin, les compagnies étrangères implantées à Harare subissent une politique d'indigénisation. Et cette prise de contrôle de leur capital par des intérêts zimbabwéens ne les incite guère à investir au niveau local.
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