18 décembre 2013
Signe d’une paix fragile dans les Grands Lacs
Le M23 et ses parrains rwando-ougandais ne perdent pas de temps. A peine rentrés au bercail, ils se montrent impatients à se venger de la gifle encaissée à Nairobi.
Au Rwanda, signale la RTBF, ils ne s’encombrent pas de scrupules pour annoncer publiquement qu’ils recherchent des jeunes recrues.
Avertissement : l’ennemi n’a pas encore rendu son dernier soupir. Il a la peau dure.
Au lendemain de la signature des déclarations séparées à Nairobi, notre Rédaction s’était interrogée s’il fallait s’en féliciter ou en pleurer.
Le Potentiel avait insisté sur la mauvaise foi de Kigali et Kampala, toujours capables d’opérer, à tout moment, une récupération de la situation. La suite des événements nous donnent raison. Car le M23 et ses parrains ne se sont pas accordé le moindre répit.
Aussi ont-ils repris du service, en cherchant à distraire la communauté internationale par des cadeaux empoisonnés du genre béni-oui-oui de surface ; alors que dans le fond, ils restent ces fauves qui guettent la moindre occasion pour sauter sur leur proie. Ils ne se repentent pas d’avoir fait des concessions importantes sous la pression de la communauté internationale.
L’inacceptable programmé n’ayant pas abouti, à savoir la signature d’un accord de paix entre Kinshasa et le M23, les fossoyeurs de la RDC sont en train de ruminer.
Leur filleul s’est engagé à ne plus exister comme mouvement politico-militaire, jurant, la main sur le cœur, de se muer en parti politique afin de canaliser ses revendications. Requête à laquelle le gouvernement de la République a promis de réserver une suite favorable.
Voilà qu’au moment où les envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs mettent la pression pour que tous les engagements soient respectés, le M23 ainsi que ses soutiens rwandais et ougandais procèdent à des recrutements massifs sur le territoire rwandais !
Le rapport confidentiel de l’ONU tel que relayé par la RTBF faisant foi, il devient clair comme l’eau de roche que cette force négative ne s’avoue pas vaincue et se rend coupable, par cette révélation, de récidive.
Le matin du 17 décembre 2013, les Congolais ont pu lire sur une bande défilante une alerte de la Radio télévision belge francophone RTBF. « RDC : selon un rapport confidentiel de l’ONU, les rebelles du M23 recrutent encore au Rwanda malgré leur défaite ».
Quid ? Le M23 de même que ses parrains proches et éloignés ne sont prêts à se départir de leur obsession de maintenir leur mainmise sur la RDC.
A la vérité, c’est la mort dans l’âme que Kagame et Museveni ont accepté la cérémonie du 12 décembre 2013 dans la capitale kényane. La stabilité politique, économique et militaire de leurs régimes respectifs tient à l’insécurité et l’instabilité qu’ils se complaisent à entretenir en RDC.
Dans nos précédentes éditions, nous avons mis en garde le gouvernement et la communauté internationale contre les velléités annexionnistes de Kigali, Kampala et Bujumbura sur la RDC.
Ces trois voisins espèrent élargir leurs frontières respectives en assurant le contrôle des pans entiers du territoire congolais. Et, ironie du sort, ils comptent sur le projet de révision des frontières issues de la décolonisation que l’on a fait endosser à l’Union africaine(UA).
La stabilité en RDC met Kagame en difficulté
Le régime rwandais ne peut pas survivre dans un environnement de paix et de concorde dans la région des Grands Lacs. L’instauration d’une démocratie réelle à Kigali équivaut à une fin certaine du régime sanguinaire basé sur la répression.
La dernière preuve est offerte par la sévère condamnation de Victoire Ingabire. Candidate à la dernière élection présidentielle contre Paul Kagame, l’opposante qui croyait à l’existence d’une démocratie s’est fait cueillir pour avoir livré un son de cloche contraire à la propagande.
Un crime grave, celui d’aborder en d’autres mots la question du génocide de 1994.
Curieusement, aucune puissance occidentale n’a osé lever le petit doigt pour condamner cette dictature aveugle qui martyrise une dame dont le seul péché est d’avoir cru en la démocratie.
Aucune condamnation de cette forme de répression et musèlement d’opposants, aucun soutien international garanti à celle qui croupit présentement dans les geôles du bourreau Kagame.
D’autre part, Paul Kagame ne survivra que difficilement à un retour massif des officiers habitués à vivre du pillage des ressources naturelles congolaises.
A l’étroit sur le territoire rwandais, ces officiers ne se contenteraient pas de vivre de la solde leur versée. Ils tiendraient absolument à la rente minière illégale en provenance de la RDC. Cette présence, à elle seule, fait vaciller le régime de Kigali.
Les militaires pillards du contingent rwandais dans l’Est de la RDC constituent une menace sérieuse pour Kagame. D’où, entretenir l’instabilité en RDC lui permettrait de souffler et d’occuper ces militaires à autre chose.
Pour cette raison, le recrutement en vue d’un retour sur le terrain pour déstabiliser la RDC.
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Le Potentiel
Signe d’une paix fragile dans les Grands Lacs
Le M23 et ses parrains rwando-ougandais ne perdent pas de temps. A peine rentrés au bercail, ils se montrent impatients à se venger de la gifle encaissée à Nairobi.
Au Rwanda, signale la RTBF, ils ne s’encombrent pas de scrupules pour annoncer publiquement qu’ils recherchent des jeunes recrues.
Avertissement : l’ennemi n’a pas encore rendu son dernier soupir. Il a la peau dure.
Au lendemain de la signature des déclarations séparées à Nairobi, notre Rédaction s’était interrogée s’il fallait s’en féliciter ou en pleurer.
Le Potentiel avait insisté sur la mauvaise foi de Kigali et Kampala, toujours capables d’opérer, à tout moment, une récupération de la situation. La suite des événements nous donnent raison. Car le M23 et ses parrains ne se sont pas accordé le moindre répit.
Aussi ont-ils repris du service, en cherchant à distraire la communauté internationale par des cadeaux empoisonnés du genre béni-oui-oui de surface ; alors que dans le fond, ils restent ces fauves qui guettent la moindre occasion pour sauter sur leur proie. Ils ne se repentent pas d’avoir fait des concessions importantes sous la pression de la communauté internationale.
L’inacceptable programmé n’ayant pas abouti, à savoir la signature d’un accord de paix entre Kinshasa et le M23, les fossoyeurs de la RDC sont en train de ruminer.
Leur filleul s’est engagé à ne plus exister comme mouvement politico-militaire, jurant, la main sur le cœur, de se muer en parti politique afin de canaliser ses revendications. Requête à laquelle le gouvernement de la République a promis de réserver une suite favorable.
Voilà qu’au moment où les envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs mettent la pression pour que tous les engagements soient respectés, le M23 ainsi que ses soutiens rwandais et ougandais procèdent à des recrutements massifs sur le territoire rwandais !
Le rapport confidentiel de l’ONU tel que relayé par la RTBF faisant foi, il devient clair comme l’eau de roche que cette force négative ne s’avoue pas vaincue et se rend coupable, par cette révélation, de récidive.
Le matin du 17 décembre 2013, les Congolais ont pu lire sur une bande défilante une alerte de la Radio télévision belge francophone RTBF. « RDC : selon un rapport confidentiel de l’ONU, les rebelles du M23 recrutent encore au Rwanda malgré leur défaite ».
Quid ? Le M23 de même que ses parrains proches et éloignés ne sont prêts à se départir de leur obsession de maintenir leur mainmise sur la RDC.
A la vérité, c’est la mort dans l’âme que Kagame et Museveni ont accepté la cérémonie du 12 décembre 2013 dans la capitale kényane. La stabilité politique, économique et militaire de leurs régimes respectifs tient à l’insécurité et l’instabilité qu’ils se complaisent à entretenir en RDC.
Dans nos précédentes éditions, nous avons mis en garde le gouvernement et la communauté internationale contre les velléités annexionnistes de Kigali, Kampala et Bujumbura sur la RDC.
Ces trois voisins espèrent élargir leurs frontières respectives en assurant le contrôle des pans entiers du territoire congolais. Et, ironie du sort, ils comptent sur le projet de révision des frontières issues de la décolonisation que l’on a fait endosser à l’Union africaine(UA).
La stabilité en RDC met Kagame en difficulté
Le régime rwandais ne peut pas survivre dans un environnement de paix et de concorde dans la région des Grands Lacs. L’instauration d’une démocratie réelle à Kigali équivaut à une fin certaine du régime sanguinaire basé sur la répression.
La dernière preuve est offerte par la sévère condamnation de Victoire Ingabire. Candidate à la dernière élection présidentielle contre Paul Kagame, l’opposante qui croyait à l’existence d’une démocratie s’est fait cueillir pour avoir livré un son de cloche contraire à la propagande.
Un crime grave, celui d’aborder en d’autres mots la question du génocide de 1994.
Curieusement, aucune puissance occidentale n’a osé lever le petit doigt pour condamner cette dictature aveugle qui martyrise une dame dont le seul péché est d’avoir cru en la démocratie.
Aucune condamnation de cette forme de répression et musèlement d’opposants, aucun soutien international garanti à celle qui croupit présentement dans les geôles du bourreau Kagame.
D’autre part, Paul Kagame ne survivra que difficilement à un retour massif des officiers habitués à vivre du pillage des ressources naturelles congolaises.
A l’étroit sur le territoire rwandais, ces officiers ne se contenteraient pas de vivre de la solde leur versée. Ils tiendraient absolument à la rente minière illégale en provenance de la RDC. Cette présence, à elle seule, fait vaciller le régime de Kigali.
Les militaires pillards du contingent rwandais dans l’Est de la RDC constituent une menace sérieuse pour Kagame. D’où, entretenir l’instabilité en RDC lui permettrait de souffler et d’occuper ces militaires à autre chose.
Pour cette raison, le recrutement en vue d’un retour sur le terrain pour déstabiliser la RDC.
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Le Potentiel
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