24 septembre 2013
La semaine dernière, les Rwandais ont regardé un autre film hollywoodien gratuit qui décrit la démocratie immorale du FPR , où le FPR était en compétition contre le FPR. Comme tous les Rwandais s’y attendaient, le RPF, un parti qui est bien » aimé » avec une « vision » claire a gagné avec 76 % des voix.
Ce que je peux dire aux Rwandais vivant à l’étranger, c’est que ce film du FPR a été fortement regardé à mesure que la population a été forcée d’aller voter et comme d’habitude tous les votes ont été trafiqués .
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Voici la famille Kagame, qui croit que le Rwanda lui appartient
Ce parlement devra trouver place aux membres tels que Sheikh Saleh Habimana l’ancien Mufti islamique, croyez-moi cet immoral cheikh n’aurait jamais même obtenu une seule voix, même dans la circonscription musulmane.
Ce cheikh a été nommé pas voté par les Rwandais, tous les musulmans savent que Saleh est un agent de la DMI et un bon ami de Jack Nziza .
Après la division et la destruction de la communauté islamique au Rwanda, la nouvelle affectation de Sheikh Saleh Habimana sera d’ espionner ses collègues parlementaires.
M. Habimana Saleh, nous savons que vous êtes un agent de la DMI et nous vous voyons toujours visiter la résidence de Jack Nziza pour lui offrir des mensonges de renseignement, il est honteux d’avoir un cheikh, qui accepte de vendre son âme pour l’argent.
Dans ce film du RPF, nous avons aussi regardé Bamporiki Eduard ’être nommé en tant que membre du Parlement, à coup sûr même les toxicomanes ne voteraient jamais ce voyou.
Mais le FPR aime les gens sans cervelle et Bamporiki Eduard coche le profil. Les Rwandais ont aussi regardé le retour de Mukama Abbas le plus ancien des membres du Parlement; cet homme originaire de Cyangugu a dirigé toutes sortes de commissions au Parlement, mais ses capacités sont comme celles de Bamporiki .
La partie la plus bizarre du film était quand l’ancienne ambassadrice au Canada Edda Mukabagwiza a été nommée en tant que membre du Parlement, c’est une femme qui a seulement vecu au pays pendant quatre mois et maintenant elle sera représentante de la districte de Kicukiro .
La meilleure partie du film, c’était quand le FPR a volé les votes pour Ruku Rwabyoma John alias Rukumbura John, cet homme a été voté, même quand il était au Canada.
John Rukumbura a quitté Kigali le 5 Septembre pour le Canada pour organiser « la journée Kagame » (Rwanda day), mais sous la démocratie du FPR, vous n’avez pas besoin d’être sur place ou faire la campagne pour gagner une élection .
À la fin du film, les Rwandais ont maudit le film d’élection du FPR et applaudi Paul Kagame comme le directeur idiot des mensonges. Les élections de la semaine dernière au Rwanda étaient une indication sur la façon dont le régime du FPR prend les Rwandais pour des imbéciles.
Les élections ont été staliniennes dans la nature, avec le FPR, qui est devenu le Rwanda et Paul Kagame qui a reserré sa royauté. http://www.rushyashya.net/politiki/urutonde-rw-abazicara-mu-nteko.html
Ces élections législatives d’arnaque, pourries et sans importance, ont toutefois été applaudies par des menteurs chers et apologistes de la propagande du FPR comme Shyaka Anastase, le professeur Nshuti Manasseh, le Dr Omar Kharfani et le Dr Vénuste Karambizi. L’ Histoire saura un jour comment juger ces voyous intellectuels.
Le projet Cyomoro Ivan :
L’Historique
Dans notre 7ème édition du Août , nous avons informé les lecteurs d’Ikaze Iwacu sur le projet Ivan Cyomoro. Ivan Cyomoro qui est retourné au Rwanda en Juin, 2013 après d’être « diplômé » de l’Université de Harvard ( pas encore vu toute photo de sa cérémonie de graduation ).
Cyomoro avait abandonné l’Academie militaire de West Point en 2010 en raison du manque d’intérêt dans l’armée; Ivan avait déménagé à l’Université de Harvard à l’école de commerce et de gestion .
Les Kagames ont forcé et convaincu leur fils qu’il doit faire partie de la famille RDF pour qu’il ait une chance de remplacer le père ou la mère, dans l’avenir.
C’est à travers ces réunions de porte arrière et recrutements que Ivan Cyomoro avec d’autres garçons qui viennent de conclure leurs cours de cadets aux Etats-Unis, Israël et l’Ethiopie seront mis au service dans l’armée comme sous-lieutenants. Ces garçons ne sont pas tout autre Tutsis, ils sont Tutsis du clan « Abega ».
Ses parents myopes croient maintenant que le Rwanda est un royaume sous la domination Abega. Dans leur Umushinga ils envisagent de modifier la Constitution pour permettre à Paul Kagame de se présenter à nouveau à la présidence et de réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans, ce qui veut dire que, après les élections de 2017, les prochaines élections auront lieu en 2022.
Dans leur grand plan, les Kagames ont prévu que d’ici 2022, lors des prochaines élections, Ivan aurait été un général de brigade capable de diriger la plus grande unité dans l’armée et c’est la garde présidentielle.
A cette époque, la garde présidentielle sous Ivan serait en mésure de contrôler les forces spéciales, des unités mécanisées, l’armée de l’air et un nouveau service de renseignement et des ressources suffisantes auront été mises en place sous la garde présidentielle.
C’est ainsi que la famille kagaméenne est devenue naive. Ils supposent qu’ils sont le Rwanda, et le Rwanda fait partie de leur héritage. Les Kagames sont devenus la loi, tandis que le reste des Rwandais doivent se soumettre à leur «Ubucakara».
Un haut fonctionnaire au Village Urugwiro a dit à Ikaze Iwacu que » depuis le retour d’Ivan Cyomoro au Rwanda, Ivan a travaillé pour le mois de Juin et Juillet au sein du bureau de son père en tant que stagiaire, avant d’être transféré à la garde présidentielle.
Le président a nommé Andrew Mwenda comme son mentor. C’est un signe que le président le prépare pour les grandes responsabilités » .
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Andrew Mwenda, journaliste ougandais, conseiller en communication de Paul Kagame et agent spécial de la DMI
Les lecteurs d’Ikaze Iwacu doivent savoir que Andrew Mwenda est un journaliste voyous ougandais, à qui appartient le journal ougandais « The indépendant ».
En 2007, Andrew Mwenda a été limogé d’un journal ougandais « The monitor », en raison d’ un comportement contraire à l’éthique, et c’est par là que Paul Kagame avec l’aide du colonel Emmanuel Ndahiro a contacté et recruté Andrew Mwenda pour devenir un directeur de la communication au sein du bureau de Paul Kagame .
Paul Kagame a personnellement financé Andrew Mwenda pour démarrer le journal indépendant en Ouganda. Andrew Mwenda est également un agent spécial de la DMI qui est chargé de recruter des officiers supérieurs de l’armée ougandaise au nom de Kagame et son compte en banque «Barclays » est utilisé pour canaliser l’argent pour le travail de renseignement du Rwanda en Ouganda.
La cirque de la garde présidentielle:
Un officier supérieur de la garde présidentielle a déclaré à Ikaze Iwacu que « Ivan Cyomoro a été nommé comme lieutenant le 17 Août et ils étaient ensemble 12 jeunes garçons. Nous avons travaillé avec lui depuis lors, mais il est dans le service de renseignement de la garde présidentielle » .
Cette source fiable a continué de dire à Ikaze Iwacu que, Ivan Cyomoro est sous le commandement du lieutenant-colonel Joseph Gishaija, l’ actuel chef par intérim du bureau de renseignement au sein de la garde présidentielle, car l’ancien chef, le Major Rwivanga a été limogé et mis sur Agatebe pour être simplement un beau-frère de Lt. Gen Charles Kayonga .
En renforçant le projet Cyomoro Ivan, le souverain fou du Rwanda a également transféré le cousin de Cyomoro, Charles Shema, de la police au service de renseignement au sein de la garde présidentielle.
Le Criminel Paul Kagame a également promu son neveu Charles Shema au rang de lieutenant-colonel, aujourd’hui le lieutenant-colonel Shema travaille comme un tuteur de l’intelligence à Ivan Cyomoro .
Le même informateur a également dit à Ikaze Iwacu que Ivan Cyomoro escortera le père à New York pour la réunion de l’Assemblée générale et plus tard au Canada pour le « Rwanda Day ». Le Criminel Paul Kagame prendra également ses enfants à l’école après de longues vacances d’été au Rwanda.
Il est également important d’informer les lecteurs d’Ikaze Iwacu que le journaliste ougandais Andrew Mwanda fera partie de l’entourage de Paul Kagame qui se rendra à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, et plus tard au Canada pour « la journée Kagame » ou le Rwanda day. Ce Journaliste voyou de l’Ouganda était aussi avec le criminel Kagame à Londres pour la célébration de la journée Kagame.
Tout cela se passe alors que les étudiants intelligents des familles pauvres ne peuvent même pas se permettre d’ obtenir des bourses d’Etat aux universités. Le Dictateur Paul Kagame a transformé le Rwanda en une propriété familiale et personnelle!
L’affaire du VILLAGE Urugwiro
Des sources fiables du Village Urugwiro ont dit à Ikaze Iwacu qu’après les appels constants et les demandes de renseignements par Louise Mushikiwabo à l’ambassade du Canada au Kenya, enfin, le 2 Septembre l’ambassade du Canada lui a dit que la demande de visa du président Kagame a été approuvée, mais sous conditions .
Le 13 Septembre l’ambassade du Canada à Nairobi a faxé à Louise Mushikiwabo les conditions attachées à un visa du criminel Kagame et voici ces conditions :
Que le gouvernement rwandais, Paul Kagame ou son entourage ne devraient pas s’impliquer dans tout acte d’intimidation ou de harcèlement de toute personne au Canada. Tout résident canadien qui est dérangé par l’entourage de Paul Kagame, le gouvernement rwandais en sera responsable.
Le gouvernement canadein ne fournira au président rwandais que 2 agents de protection rapprochée, parce qu’il est en visite privée. Pour une protection supplémentaire pour le président ou ses fonctions; le Rwanda devra couvrir les coûts de la sécurité.
Au moment où ces conditions de visa sont arrivées, un criminel soulagé Paul Kagame avait déjà envoyé une équipe de pointe qui a été dirigée par John Rukumbura pour organiser « la journée Kagame » au Canada.
Le dossier du Canada
Une délégation de John Rukumbura et des membres du service de renseignement du Rwanda, qui comprenait le colonel Francis Mutiganda, le capitaine Tuyisenge, Major Mugabo, le colonel Faustin Kalisa etc. a quitté le Rwanda le 5 Septembre à destination du Canada.
Cette délégation a quitté le Rwanda à bord du Kenya Airways, ils se sont arrêtés d’abord à Nairobi, à Londres et plus tard à Montréal.
Cette délégation est arrivée à Toronto le 11 Septembre après avoir rencontré les espions de la DMI à Montréal. La délégation rwandaise a pu aussi tenir des réunions à Toronto avec des espions rwandais basés au Canada.
Ces espions rwandais sont entre autres Rutsindintware Eric, Joseph Rulinda et Shakila K. Umutoni. L’objet de toutes leurs réunions était autour des mouvements d’opposition au Canada et aux plans de l’opposition pour la journée Kagame.
Le groupe de renseignement extérieur a quitté le Canada le 21 Septembre sur le chemin de New York. Maintenant John Rukumbura et l’ambassade du Rwanda au Canada se réunissent pour négocier l’aide de la Gendarmerie royale du Canada à Toronto, sur les questions de sécurité, et le coût de la sécurité pour le président et sa journée (Rwanda day). Chers Rwandais, c’est ainsi que notre voleur Kagame dépense l’argent du contribuable !
Le service de sécurité extérieure du Rwanda a également informé le dictateur Paul Kagame que, les Rwandais, les Congolais et les groupes de droits humains au Canada; ont déposé une plainte devant le tribunal de grande instance canadienne contre Kagame pour ses violations de droits de l’homme dans la région des grands lacs.
Ikaze Iwacu a contacté un chef de file de l’opposition rwandaise au Canada au sujet de cette plainte contre Kagame et il a dit que «nous avons beaucoup de surprises pour le dictateur et ne comptez pas sur moi pour vous révéler toutes nos stratégies à la presse. «
La menace contre Gasana Gallican
Notre informateur au sein de cette délégation de renseignement a dit à Ikaze Iwacu que lors de la réunion de Toronto Rutsindintware Eric a informé ces espions qu’il a fait une percée dans le recrutement de la plus grande belle-fille de Gallican Gasana dans la franchise criminelle d’Intore.
Il a informé les espions de Kagame qu’il travaille beaucoup pour recruter certains membres de la famille élargie de la femme de Gallican Gasana qui vivent un peu partout au Canada.
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Gallican Gasana tellement détesté par Paul Kagame
Lors de cette rencontre John Rukumbura a également déclaré qu’il est aussi un bon ami à certains membres de la famille de l’épouse de Gallican Gasana. Lors de la réunion, ils ont également discuté du mouvement du journaliste de la Radio Itahuka, Serge Ndayizeye, où il réside et qui l’aide au Canada.
L’ambassade et des espions rwandais ont dit au renseignement extérieur que la seule information qu’ils ont, est que Serge est aidé dans ses déplacements partout au Canada par Gallican Gasana et le Dr Emmanuel Hakizimana.
Cet officier de renseignement a continué d’informer Ikaze Iwacu que « le criminel Paul Kagame personnellement déteste Gallican Gasana, et il est maintenant au sommet de sa liste de cibles connues dans la DMI comme la liste A.
« J’espère que Ikaze Iwacu lui informera d’arrêter de manger ou de boire dans des endroits peu fiables, car le plan principal mortel de Paul Kagame en Europe et en Amérique est l’empoisonnement . «
En l’absence d’un gouvernement démocratique comme c’est le cas au Rwanda, c’est le rôle de tous les citoyens opprimés de se protéger mutuellement.
Cette pièce n’a pas été écrite pour effrayer ou menacer Gasana Gallican, mais pour l’avertir sur les dangers des bandits de Kagame au Canada. Surtout que cette information que nous venons de publier vient d’une source très fiable .
Chers lecteurs d’Ikaze Iwacu, nous ne cesserons jamais de vous informer sur les actes et les plans criminels du FPR et de Kagame, l’homme est un vampire prolifique qui se nourrit de sang.
Pour ceux qui reçoivent de l’argent, des positions et des cadeaux comme un salaire de trahir vos parents, amis, voisins et vos compatriotes, s’il vous plaît, soyez assuré que aujourd’hui ou demain vous allez répondre de vos crimes et c’est bientôt.
Conclusion
Thomas Cochrane dans son livre de 1832 « Voyage de la Thétis », a déclaré que « La tragédie dans la vie vient normalement avec la trahison de votre intégrité et la dignité. Le temps ne pardonne pas à ceux qui atteignent le succès grâce à trahir leur âme » .
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier les hommes et les femmes du village Urugwiro, la garde présidentielle, la DMI, RDF et partout dans le monde qui continuent à nous fournir des informations.
Le dernier article de Gasigwa Norbert explique bien pourquoi Kagame, RDF et le FPR seront bientôt de l’histoire ancienne. http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/20/fdlr-ikomeje-guhahamura-fprrdf-na-paul-kagame/
Par notre Correspondant IKAZE IWACU
Lundi 10 Juin 2013
Rien ne se passe comme prévu. Le tribalisme l'emporte sur le patriotisme, les milices triomphent de l'Etat. La terreur frappe, l'intégrisme est plébiscité, Aqmi se promène dans le Grand Sud. Voici les faits.
Abdel Magid Al Fergany/AP/SIPA
Ça se passe toujours de la même façon. Dans un décor explosé, entre les morceaux de fer et les flaques de sang, alors qu'on vient de ramasser ce qui reste du dernier cadavre, quelques centaines de jeunes gens, parfois deux ou trois femmes, crient : «Benghazi, réveille-toi !» Ou encore : « Fanatiques et bandits, vous n'êtes pas la Libye ! »
C'était le 13 mai dernier, devant l'hôpital Al-Jala, quand une bombe a fait 15 morts.
C'était le 11 septembre 2012, devant le consulat américain calciné où Christopher Stevens, l'ambassadeur des Etats-Unis, avait été tué avec trois autres diplomates dans l'assaut mené par les jihadistes d'Ansar al-Charia.
Parmi les habitants qui protestaient quelques heures plus tard contre cette folie, on voyait même quelques femmes.
Etroitement voilées, bien sûr, car une créature féminine non voilée en Libye, c'est inconcevable. Le 8 août 2012, lors de la passation des pouvoirs au parlement fraîchement élu, une présentatrice avait dû quitter la tribune au motif qu'elle était maquillée et ne portait pas de foulard.
Un ordre de Moustapha Abdeljalil, le maître de cérémonie, qui venait d'achever sa tâche de président du Conseil national de transition. Abdeljalil, Bernard-Henri Lévy l'appelle « le père la victoire ». Comme Clemenceau. Pas sûr que la comparaison tienne la route...
Passons. Ce bout de tissu dont la femme de Tripolitaine ou de Cyrénaïque doit s'affubler d'urgence au risque d'être virée des glorieux lendemains révolutionnaires, ce n'est qu'un détail dans l'océan des camouflages qui nous dissimulent la réalité libyenne.
Les jeunes indignés des lendemains d'attentats, ceux qui scandent « Non aux milices ! Une seule armée sous une seule bannière ! » savent que leur vérité à eux, démocratique et unitaire, tombe en loques. Ils ne maîtrisent plus rien.
Le rêve ? Un cauchemar
Car qui maîtrise quoi quand les commissariats de police sautent trois jours de suite, quand les groupes armés assiègent le parlement au cœur de la capitale ?
« Le gouvernement gouverne un tiers de Tripoli, et encore, grâce à l'alliance conclue avec la milice locale ! » résume Samuel Laurent. Ce baroudeur vient de sillonner la Libye, ses tribus, son désert et ses haines. Il s'est risqué jusqu'à la passe de Salvador, vers la frontière du Niger, par laquelle se faufilent les hommes d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Samuel Laurent n'est pas journaliste mais balance une rafale de faits brûlants dans Sahelistan (Seuil). Une enquête écrite, dit-il, «pour sortir de cette vision médiatique de la Libye avec un paysage figé à la chute de Kadhafi ».
Effectivement, on a beaucoup rêvé. Surtout à Paris, capitale phare du soutien aux insurgés. Pourtant, quand une voiture piégée explose devant l'ambassade de France à Tripoli, le 23 avril dernier, il ne se trouve pas un seul Libyen, contrairement aux habitudes, pour manifester sa réprobation dans la rue.
Le rêve est un cauchemar. Les milices sont partout et l'Etat n'est nulle part. Le 3 mai, une loi dite d'«isolation politique» est imposée par les armes aux députés, après un long siège du parlement et des ministères.
Elle risque d'exclure 500 000 personnes de toute participation à la société nouvelle au motif qu'elles auraient été associées à la Libye de Kadhafi depuis 1969.
« Du coup, des régions entières sont éliminées, la loi s'oppose à toute réconciliation nationale », explique Patrick Haimzadeh, ancien diplomate à notre ambassade de Tripoli, qui raconta en 2011 son expérience dans Au cœur de la Libye de Kadhafi (JC Lattès).
Lui aussi multiplie les voyages dans la Libye nouvelle « pour comprendre le moment historique où tout a basculé ». Ce jour d'après où la révolution s'est transformée en guerre civile, où les fractures ont pris le dessus sur le mythe de l'unité, le tribalisme sur le patriotisme.
Chaque mois, chaque semaine, chaque heure apporte une preuve nouvelle de la dislocation générale. «Vers le 25 mai, raconte Haimzadeh, on s'est battus entre tribus à côté de Tripoli.
Un jeune de la ville de Zintan a tué un jeune de la ville de Garian. Le conseil des anciens de Garian a sommé le parlement d'ordonner au meurtrier de se livrer, faute de quoi des représailles collectives seraient exercées contre sa ville. Et le Congrès général national, qui est le parlement libyen, a obéi ! »
Ce parlement, on n'en a plus du tout parlé en France depuis son installation en juillet 2012, au lendemain des élections. La rumeur médiatique l'a couvert de lauriers : fabuleux, les islamistes y étaient minoritaires !
On n'avait pas regardé d'assez près la composition de la coalition dite « libérale », victorieuse, emmenée par Mahmoud Jibril, ancien numéro deux du Conseil national de transition pendant la révolution. Le schéma classique, laïcs contre islamistes, n'avait en réalité aucun sens.
« Les députés du parti pseudo-libéral avaient un discours complètement rétrograde, observe Samuel Laurent, et Jibril lui-même répétait que la charia serait appliquée sans référendum. Les électeurs ne voulaient effectivement pas des Frères musulmans, perçus comme une émanation hostile de l'Egypte, mais il se crée aujourd'hui des blocs parlementaires bien plus radicaux, comme le Mouvement de la mémoire du sang des martyrs, qui compte déjà 60 députés sur les 200 de l'assemblée. Et de nouveaux groupes apparaissent sans cesse. »
Les hommes forts ? Les ultras
Leurs vrais chefs sont les hommes qui montent. Ceux qui ont les armes, les milices, et prêchent l'islam le plus intégriste qui soit. C'est Abdelhakim Belhadj, gouverneur de Tripoli, un jihadiste qui a troqué son treillis contre un complet veston et vise désormais le pouvoir par les urnes avec son nouveau parti, le Hezb el-Watan, de tendance « salafiste nationaliste ».
La reconquête s'opère en faisant table rase des dirigeants actuels grâce à la fameuse loi de bannissement politique votée sous la menace des kalachnikovs.
Autre figure clé : l'émir de Derna, ville symbole de l'insurrection contre Kadhafi. Abdelkarim al-Hasadi justifie la lapidation et explique que « les talibans respectent les femmes ».
Il est ultrapopulaire. Parmi les futurs leaders, on trouve encore le grand mufti Sadiq al-Gariani, qui interdit aux Libyennes d'épouser des étrangers, même musulmans. Une fatwa en contradiction intégrale avec le Coran.
Ces ultras constituent avec bien d'autres les vraies éminences grises de la nouvelle Libye. A côté d'eux, les salafistes tunisiens et égyptiens sont vert pâlot et plutôt falots. Pour Samuel Laurent, la Libye serait aujourd'hui « le plus radical des pays de la révolution arabe ».
Bien sûr, les soutiens européens du pouvoir actuel protestent, crient à la désinformation, au sabotage contre-révolutionnaire. Mais les événements les contredisent. Mohamed al-Megaryef, le président du Congrès général national, a démissionné le 28 mai, visé par la loi de bannissement. Plusieurs ministres devraient suivre.
Moustapha Abdeljalil avait déjà quitté la scène et Mahmoud Jibril est touché de plein fouet par la loi. Tous les faux hommes forts de l'après-Kadhafi dégagent.
Bientôt, le Premier ministre, Ali Zeidan ? Il se sait dans le collimateur : d'un côté, sous la pression de Washington qui l'accuse de lutter mollement contre le terrorisme, de l'autre, sous le feu des critiques à Tripoli pour... collaboration avec Washington.
En visite à Bruxelles le 27 mai, Zeidan assure que les auteurs des deux attentats-suicides perpétrés le 23 mai au Niger - contre un camp militaire à Agadez et le site français d'Areva à Arlit - ne venaient pas de Libye.
Tout le monde en doute. La passe de Salvador est une passoire. Pierre Servent, expert des questions de renseignement et de défense, confirme : « Le Sud libyen est devenu une base arrière du jihadisme.
Et nos otages auraient pu être déménagés par Aqmi en territoire libyen. C'est une hypothèse crédible... » Tout ça pour ça ?
NETTOYAGE ETHNIQUE DANS LE SUD
La minorité noire de Libye avait beaucoup espéré de la chute de Kadhafi. Le tyran leur refusait la nationalité de plein droit. A l'état civil, les Toubous, ces nomades sédentarisés des oasis du Sud, aux traditions millénaires, étaient « réfugiés » ou « résidents étrangers ».
Mais la révolution qui devait panser leurs plaies les a ensanglantées davantage.
Entre février et mars 2012, se produisent à Koufra et Sebha, à 700 km de Tripoli, de véritables pogroms. La vieille haine des tribus arabes, les Ouled Slimane, pour les Noirs toubous s'est exercée à l'arme lourde contre des jeunes et des femmes.
Une infirmière a été abattue en plein hôpital. On dénombre une centaine de morts lors de ces tueries où se sont distingués les snipers. Les chefs toubous en appellent à l'ONU «pour que cesse le nettoyage ethnique» et dénoncent l'hypocrisie du pouvoir central révolutionnaire.
En vain. Selon Samuel Laurent, qui a rencontré ces victimes, « les tribus arabes du Sud, qui entretiennent des complicités avec Aqmi, cherchent à affaiblir les Toubous pour faciliter le passage des contrebandiers à travers leurs territoires ». Les Noirs seraient les dernières victimes d'une révolution libyenne convertie au jihadisme mercantile.
CHRONOLOGIE
15 février 2011. Début du soulèvement contre Kadhafi à Benghazi.
10 mars 2011. Nicolas Sarkozy reconnaît le Conseil national de transition comme représentant légitime de l'opposition.
17 mars 2011. L'ONU autorise les actions militaires «pour protéger les civils».
19 mars 2011. Appuyée par les missiles américains, l'aviation française et britannique bombarde les forces de Kadhafi.
23 mars 2011. Selon les représentants de l'opposition reçus à Paris, «la future Libye sera un Etat démocratique et laïc».
31 mars 2011. L'Otan chapeaute l'intervention sous le nom de code «Protecteur unifié».
23 août 2011. Les insurgés s'emparent de Tripoli.
15 septembre 2011. Nicolas Sarkozy et David Cameron sont accueillis triomphalement à Tripoli et à Benghazi.
20 octobre 2011. Kadhafi en fuite est lynché et tué par les insurgés après le bombardement de son convoi par un drone américain et un Mirage français.
12-13 décembre 2011. Manifestation à Benghazi contre «l'illégitimité» du Conseil national de transition.
Février-mars 2012. Cent morts dans des affrontements entre tribus arabes et noires dans le Sud.
7 juillet 2012. Elections législatives : victoire de la coalition « libérale » et défaite des islamistes.
25 août 2012. Destruction de mausolées et de bibliothèques soufis à Tripoli et à Zliten par des islamistes.
11 septembre 2012. Attaque des jihadistes d'Ansar al-Charia contre le consulat américain de Benghazi. Quatre Américains sont tués dont l'ambassadeur, Christopher Stevens.
21-22 septembre 2012. Les habitants de Benghazi chassent Ansar al-Charia.
20 novembre 2012. Assassinat du chef de la sécurité de Benghazi.
5 mars 2013. Tentative d'assassinat du président du Congrès général national, Mohamed al-Megaryef.
23 avril 2013. Attentat contre l'ambassade de France à Tripoli, qui fait deux blessés.
3 mai 2013. Parlement et ministères assiégés par des miliciens à Tripoli.
13 mai 2013. Attentat à Benghazi : 15 morts, 30 blessés.
28 mai 2013. Démission de Mohamed al-Megaryef, président du Parlement.
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Martine Gozlan
le 24 Septembre 2013
Les shebabs (jeunes, en arabe) sont les héritiers de
la fraction la plus radicale de l’Union des tribunaux islamiques, qui
avait pris le pouvoir en Somalie de juin à décembre 2006.
Il faut remonter à la dictature de Siad Barre pour comprendre
l’expansion de la nébuleuse islamiste en Somalie. En 1977, le despote
déclarait la guerre à l’Éthiopie voisine de Mengistu Haile Mariam, en
envahissant la province de l’Ogaden.
Sur fond de guerre froide, les
pétrodollars affluent des pays du Golfe pour appuyer le dictateur
somalien dans cette entreprise.
L’aide est bien sûr intéressée,
conditionnée à la réislamisation de la société somalienne. En 1978, la
guerre s’achève par une victoire éthiopienne. Mais en Somalie, la boîte
de Pandore du salafisme est ouverte. Elle ne se refermera plus.
Après la chute de Siad Barre, en 1991, le mouvement s’accélère. Les
organisations caritatives financées par la Ligue islamique mondiale
travaillent en profondeur une société somalienne asphyxiée.
Alors que le
pays sombre dans la guerre civile, la mouvance islamiste continue de
gagner du terrain grâce à l’activisme du mouvement al-Islah, qui
s’appuie sur la banque Al-Baraka, financée par des fonds saoudiens.
Les
intégristes somaliens peuvent aussi compter sur le soutien du Soudanais
Hassan Al-Tourabi, alors « pape » de l’islamisme sur le continent.
Ils
viennent en aide aux populations frappées par la famine et lorsque
Washington lance, en 1993, l’opération militaro-humanitaire « Restore
Hope », les islamistes mettent sur pied leurs premières unités
combattantes, se posant en résistants à la « croisade occidentale ».
Dès
1994, dans un pays en proie au chaos, se constituent les fameux
« tribunaux islamiques ». Ces derniers gagnent en influence à mesure que
le pays se noie dans le désordre.
En juin 2006, l’Union des tribunaux
islamiques et ses milices prennent le contrôle du pays et de sa
capitale, Mogadiscio, avant d’être chassées du pouvoir, six mois plus
tard, par des troupes éthiopiennes.
Les shebabs sont les héritiers de la
fraction la plus radicale des tribunaux islamiques. Deux courants
s’affrontent désormais au sein de cette mouvance. Une tendance
nationaliste et une autre, plus portée sur l’exportation du djihad dans
toute l’Afrique de l’Est.
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Toutes nos antennes à Kinshasa qui couvrent le déroulement des «Concertations nationales» tirent la sonnette d’alarme sur les menaces que profèrent l’«homme de la rigueur» contre le leader de l’APARECO qui l’aurait humilié et terni la réussite de son entreprise politique.
Lui qui avait assuré tout le monde, y compris Hyppolite KANAMBE, de la présence active d’Honoré NGBANDA aux assises de Kinshasa, au point de faire une forte publicité sur les antennes de la RTNC sur cette participation, il est maintenant objet de dérision auprès de beaucoup de ceux à qui il avait fait cette annonce.
L’absence du père de la résistance congolaise a été une gifle pour lui. Du coup, dans les milieux de ses proches, notamment autour du PDG de l’OFIDA ou encore de son confident KIAKWAMA l’ancien Ministre des finances et argentier de Kengo sous Mobutu, on ne parle que de la colère de KENGO qui a juré non seulement d’en finir avec NGBANDA, mais aussi de détruire l’Apareco à travers le monde.
Il aurait déjà mis beaucoup d’argent en jeu pour acheter les cadres de cette alliance politique ainsi que les autres jeunes leaders résistants proches de celui qui est devenu sa bête noire.
A Kinshasa, dans les milieux de l’administration, beaucoup estiment que l’absence de l’APARECO, de son leader et de beaucoup d’autres jeunes leaders congolais de la résistance notoirement connus pour leur fermeté a beaucoup terni l’image des « concertations nationales » dont KENGO vantait les mérites avant sa tenue.
Ces jeunes leaders sont d’ailleurs devenus eux aussi la cible de KENGO. Ceci, pour éviter que « son gouvernement d’union nationale » ne connaisse à son tour une farouche résistance en provenance de l’extérieur du pays , qui le mettrait en difficulté comme cela a été le cas des gouvernements qui l’ont précédé.
Mais, n’en déplaise à tous les ennemis du Congo, rien n’arrêtera les résistants congolais.
L’APARECO et son leader poursuivront le combat de la Libération totale de la RDC jusqu’au bout !
Enfin, au moment où nous couchons ces lignes, la rédaction de l’ŒIL DU PATRIOTE apprend que la tension est désormais à son comble au sein des congolais qui se sont lancés dans la douteuse aventure dénommée « concertations nationales ».
Floués par leur « rais », ses complices collabos ou tant d’autres infiltrés au sein de nos institutions, certains congolais commencent enfin à réaliser qu’une fois de plus ils ne seront que les dindons de cette nouvelle farce …rwandaise. A suivre !
Paris, le 22 Septembre 2013
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
2013-09-24
NAIROBI, 23 septembre (Xinhua) -- Les forces de sécurité du Kenya ont tué trois terroristes et ont blessé certains autres dans l'opération lancée lundi pour mettre fin à la prise d'otages dans le centre commercial Westgate à Nairobi depuis le weed-end, selon le gouvernement.
Les forces se referment sur les éléments restants, à savoir 10 à 15 hommes armés des shebab somaliens retranchés au centre commercial Westgate à Nairobi avec des otages, dans l'assaut final pour mettre fin au scénario de terreur de trois jours.
Dans leurs derniers rapports sur le siège du centre commercial, les responsables ont dit qu'ils ont sauvé la plupart des otages et ont contrôlé presque tout le complexe au cours de l' opération de lundi.
Le ministère de l'Intérieur kényan a déclaré que 62 personnes ont été confirmées mortes et 175 autres blessées depuis que les militants liés à Al-Qaïda ont attaqué le centre commercial samedi.
Les insurgés somaliens ont revendiqué la responsabilité de l'attaque, disant que c'était pour prendre leur vengeance sur des soldats kényans qui ont lancé une incursion transfrontalière en octobre 2011 dans le sud de la Somalie.
Le porte-parole des Forces de défense kényanes (KDF), le colonel Cyrus Oguna a déclaré à Xinhua que les forces de sécurité avaient réussi à sauver la plupart des gens du centre commercial, notant que plus de 10 otages sont toujours dans le bâtiment.
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French.news.cn
mardi 24 septembre 2013
Les victimes ont été kidnappées par les rebelles ougandais de l’ADF-NALU notamment à Kikura et à Ndama (en Groupements Bawisa et Kamango) dans la Collectivité-Chefferie de Watalinga, ainsi qu’à Kombo (localité de Kikingi, en Groupement Bolema), dans la Collectivité-Secteur de Rwenzori, c’est à plus ou moins 80 km à l’Est de la Ville de Beni.
Quant aux civils enlevés dans la chefferie de Watalinga, c’est pendant la journée qu’ils ont été progressivement cueillis par leurs ravisseurs. Ces personnes sont principalement des déplacés de Kamango, parmi ceux qui sont concentrés à Lwanoli (dans le Groupement de Bawisa).
Elles cherchaient à aller s’approvisionner en vivres dans les villages voisins de celui qui les sert d’accueil. Quant aux victimes du secteur de Rwenzori, ce sont les habitants d’un même village, le village de Kombo, que les assaillants ont investi vers 22h avant de procéder par un pillage de porte pour se livrer ensuite à la capture de paysans.
Ici, les kidnappés ont été utilisés comme porteurs des effets et produits d’élevage pillés. Au cours de leur chemin de retour, indiquent des sources concordantes, les assaillants ont tiré sur un autre civil qui a succombé sur le coup. Jusqu’à l’instant, difficile de savoir le mobile ayant conduit les rebelles à tirer sur cet innocent.
Nous apprenons aussi que les ravisseurs seraient entrain d’exécuter leurs otages, sans expliquer le motif de cette barbarie. Nombreux sont les habitants de Kombo, Ndama et Kikura qui viennent de vider leurs localités pour la localité de Lwanoli.
A l’instant, l’ensemble des villages vidés sont presque fantôme. Les ravisseurs, après leur forfait, auraient pris la direction du Parc National de Virunga, du coté de la Chefferie voisine de Watalinga.
La Coordination provinciale de la Société civile du Nord-Kivu qui dénonce cette recrudescence de l’insécurité et craint pour la vie des otages, en appelle le Gouvernement congolais à l’action urgente.
La même structure rappelle que l’enlèvement de ces 33 civils porte à au moins 726 personnes, celles qui ont été enlevées par les ADF-NALU dans le Territoire de Beni, sans que le Gouvernement ne se lance à leur recherche.
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L’Avenir
Mardi, septembre 24th, 2013
Les forces de l’ordre kényanes ont lancé dimanche soir un assaut contre les islamistes retranchés dans un centre commercial de Nairobi, voulant les neutraliser « dans la nuit », et découvert des corps supplémentaires, le bilan de l’attaque grimpant ainsi à 68 morts.
Selon la Croix-Rouge, « neuf corps » supplémentaires ont été découverts lors de l’assaut, lancé alors que la nuit tombait sur la capitale kényane.
Selon une source policière, certains assaillants étaient alors « toujours armés », lançaient des « grenades » et tiraient « sur les policiers.
Peu avant minuit, l’armée kényane a répété sur son compte Twitter espérer apporter « une conclusion rapide ». Elle a affirmé que la plupart des otages, dont le nombre restait inconnu, avaient été libérés, et la majeure partie du bâtiment sécurisée.
Ni les journalistes présents à un poste de secours installé à proximité du centre commercial Westgate, ni les secouristes présents à un poste avancé à Westgate même n’ont cependant vu arriver ces otages.
Plus de 1.000 personnes ont été secourues depuis l’attaque lancée samedi à la mi-journée contre le centre commercial de luxe, bondé de Kényans et d’expatriés venus faire leurs courses du week-end ou attablés à la terrasse de cafés et de restaurants.
Mais selon les autorités kényanes, 10 à 15 assaillants se trouvaient encore dans le bâtiment dimanche.
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Selon un militaire kényan, un précédent assaut avait été lancé dimanche pour venir à bout du commando, mais s’était soldé par un échec.
Plus tôt dans la journée aussi, une source sécuritaire s’exprimant sous couvert d’anonymat avait évoqué la présence d’agents israéliens aux côtés des forces kényanes pour tenter de maîtriser les islamistes — le Westgate Mall est réputé être en partie la propriété d’Israéliens.
Plusieurs étrangers, dont deux Françaises, trois Britanniques, un Sud-africain, une Sud-Coréenne, une Néerlandaise, un Péruvien et deux Indiens ont été tués dans l’attaque, ainsi qu’un célèbre poète et homme d’Etat ghanéen, Kofi Awoonor.
Des Américains et de nombreux autres Occidentaux -cibles privilégiées des assaillants- figurent parmi les blessés, estimés à 175 par Nairobi.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé que son neveu et la fiancée de ce dernier figuraient parmi les personnes tuées. Les responsables de l’attaque « devront payer pour leurs actes ignobles et bestiaux », a-t-il menacé.
Toute la journée, les blessés ont continué d’arriver dans les hôpitaux des alentours.
« Notre hôpital est complètement plein, nous avons été contraints d’envoyer des patients vers d’autres établissements », a indiqué un médecin de l’hôpital M.P. Shah.
« Les assaillants tiraient dans le tas »
Le commando islamiste avait pénétré samedi dans le centre commercial, ouvrant le feu à l’arme automatique et à la grenade sur la foule des clients et employés du centre.
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Jusque dans la soirée, alors que les affrontements se poursuivaient, clients apeurés et employés traumatisés, piégés dans le centre, ont continué d’en émerger par petits groupes, au fur et à mesure de la lente progression des forces de l’ordre.
Blessés et cadavres ensanglantés ont été évacués par les services de secours.
Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier à Nairobi depuis une attaque-suicide d’Al-Qaïda en août 1998 contre l’ambassade des Etats-Unis, qui avait fait plus de 200 morts.
Des intérêts israéliens au Kenya ont déjà été la cible d’attaques revendiquées par Al-Qaïda : en 2002, un attentat suicide mené par trois kamikazes contre un hôtel fréquenté par de nombreux touristes israéliens avait tué 12 Kényans et trois touristes israéliens près de la ville côtière de Mombasa.
Presque simultanément, un avion israélien avec 261 passagers à bord avait échappé de peu aux tirs de deux missiles à son décollage, également à Mombasa.
L’attaque du Westgate a été revendiquée samedi soir par les insurgés islamistes shebab somaliens, liés à Al-Qaïda, qui l’ont présentée comme une opération de représailles à l’intervention des troupes kényanes en Somalie.
Une employée du centre commercial, Zipporah Wanjiru, qui a réchappé à l’attaque en se cachant sous une table, a raconté en larmes que les agresseurs « tiraient dans le tas. « C’était comme un film de voir les gens sous des pluies de balles comme ça ».
« Je servais des clients quand ces hommes sont arrivés », a dit un autre employé, Titus Alede. « Ils ne voulaient pas d’argent, ils tiraient sur les gens sans rien demander… Ils ont dit +vous avez tué notre peuple en Somalie, c’est à votre tour de payer+ ».
Une cible idéale et facile
Ouvert en 2007, le Westgate abrite restaurants, cafés, banques, un grand supermarché et un cinéma multiplexe qui attirent des milliers de personnes chaque jour.
Dans une capitale connue comme le « hub » de l’Afrique de l’Est, où vivent de nombreux expatriés rayonnant dans toute la région, l’endroit était régulièrement cité par les sociétés de sécurité comme une cible possible de groupes liés à Al-Qaïda comme les shebab.
Washington a dénoncé un acte « ignoble », la présidence française un « lâche attentat » unanimement condamné par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Le vice-président William Ruto a demandé un ajournement de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI) pour revenir gérer la crise. Sa demande devrait être examinée lundi matin.
M. Ruto est jugé pour son rôle présumé dans les violences post-électorales kényanes de fin 2007-début 2008, qui avaient fait plus de 1.000 morts.
Samedi, les shebab ont expliqué sur leur compte Twitter que « ce que les Kényans voient à Westgate, c’est de la justice punitive pour les crimes commis par leurs soldats » en Somalie « contre les musulmans ».
Entrée fin 2011 en Somalie, l’armée kényane se maintient dans le sud du pays dans le cadre d’une force africaine soutenant le gouvernement somalien qui a infligé de nombreuses défaites aux islamistes.
« Seuls les infidèles ont été tués », ont prétendu les shebab, affirmant que leurs « moujahidine » avaient épargné les musulmans présents sur place en les « escortant » hors du centre.
23.09.2013
Installés à Brazzaville depuis la chute du Maréchal, ces membres des ex Forces armées zaïroises offrent maintenant leurs services aux FARDC.
Des soldats congolais allant au combat contre le M23 dans l'est de la RDC (2 sept. 2013)
Des membres des ex-Forces armées zaïroises offrent leur concours au gouvernement de Kinshasa.
Installés à Brazzaville depuis 1997 à la chute de leur chef, le maréchal Mobutu Sese Seko, il passent des moments difficiles au Congo voisin.
Vivant de débrouillardise pour subvenir aux besoins de leurs familles, ils proposent au gouvernement de Kinshasa d’aller combattre les rebelles du M23 aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Ecoutez le reportage de Ngouela Ngoussou
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mardi 24 septembre 2013
Le Conseil de l’Union européenne (UE) a décidé, hier lundi 23 septembre, de prolonger ses deux missions en RD Congo. Il s’agit de la mission de Police de l’UE (EUPOL) et de la mission de Conseil et d’assistance en matière de réforme du secteur de la sécurité (EUSEC).
Ce sera le dernier mandat de ces deux missions, qui passeront le relais le 30 septembre 2014, indique le communiqué publié à cet effet.
A savoir, la mission EUPOL RD Congo aide les autorités congolaises à réformer le secteur de la sécurité dans le domaine de la police et de son interaction avec la justice. Elle compte un effectif international de 40 personnes issues aussi bien du secteur civil que de celui de la police et placées depuis octobre 2010, sous le commandement du commissaire divisionnaire Jean-Paul Rikir (Belgique).
Le Conseil a affecté une enveloppe de 6,3 millions d’euros à la mission pour la période allant du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014.
Quant à la mission EUSEC RD Congo, elle fournit des conseils et une assistance aux autorités congolaises responsables de l’appareil de défense, tout en encourageant la mise en œuvre des politiques qui soient compatibles avec les droits de l’homme et l’Etat de droit, ainsi que les principes de bonne gouvernance et de transparence.
Elle compte un effectif international d’une quarantaine de personnes provenant de 14 États membres.
Depuis octobre 2012, la mission est placée sous le commandement du colonel Jean-Louis Nurenberg (Luxembourg). Le Conseil a également affecté à cette mission une enveloppe de 8,5 millions d’euros pour la période allant du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014.
Ces deux missions relevant de la politique de sécurité et de défense commune s’inscrivent dans le cadre de l’engagement global de l’UE, en faveur de la RD Congo.
En juillet 2013, le Conseil avait adopté des conclusions dans lesquelles il a estimé que la réforme du secteur de la sécurité continuait de revêtir une importance stratégique.
Dans ce contexte, l’Union européenne aidera la RD Congo à tirer parti des résultats de l’EUPOL et de l’EUSEC, pour faire en sorte que le processus de stabilisation durable se poursuive après la fin des missions.
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Lepetit Baende
L'Avenir
Mercredi, 31 Juillet 2013
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Plus de la moitié des filles habitant le quartier de Paka-Djuma à Kingabwa dans la commune de Limete se livrent à la prostitution à cause de la pauvreté.
C’est le constat fait par les responsables de l’Ong LAZARUS qui évolue dans le domaine de la lutte contre la prostitution des filles mineures.
Cette Ong s’adonne à l’encadrement des filles mineures. Ce quartier est né de façon spontanée à la suite des effets de l’exode rural dans les années 1980.
Les étangs qui environnaient les rivières, ont été gagnés par un bidonville sous forme d’un labyrinthe sans rue au point de se perdre une fois dedans. La plupart de ses habitants proviennent de la province de l’Equateur en quête d’un eldorado à Kinshasa.
L’effet Kinshasa Kiesse yaya immortalisé par un animateur de l’OZRT, vantant Kinshasa poto moyindo, à l’époque, a tourné au vinaigre pour la plupart de paysans qui sont venus dans capitale congolaise pour mieux vivre.
Ils devaient faire face aux dures réalités de la métropole congolaise. Les hommes se sont donnés aux petits métiers et quant aux femmes, la plupart se sont lancées au métier le plus vieux au monde, la prostitution.
Par ailleurs, d’après les témoignages recourus sur place, ces pauvres femmes venus d’Ikela, de Bokungu, etc ont été influencées par certaines rumeurs selon lesquelles la prostitution nourrissait mieux les professionnelles du sexe à Kinshasa. Beaucoup d’entre elles sont venues en masse pour vivre cet eldarado.
Mais hélas, c’est un effet en chaînes qui se créaient dans ce ghetto, de la maman à sa fille, une génération spontanée des professionnelles de sexe qui demeure inébranlable. 60 % de la population de Paka Djuma est analphabète.
Le risque de transmission de VIH/Sida est trop élevé compte tenu des pratiques sexuelles à haut risque et d’une manière artisanale sans pudeur. Dans ce quartier, on viole même des hommes aux heures tardives.
L’Ong Lazarus se donne à l’alphabétisation de ces jeunes filles. La mission de cette Ong est de leur apprendre à lire et à écrire, les aider à se prendre en charge afin de les protéger contre les grossesses indésirables et les maladies sexuellement transmissibles.
Certes, il est difficile de redresser un arbre déjà penché… ces jeunes femmes sont sous-informées de bon usage et de mode de prévention contre le VIH/Sida.
Elles s’adonnent au sexe à souhait. Le règne de l’ingéniosité de la pauvreté et de la promiscuité
Pour la petite histoire, Paka Djuma, c’est un quartier perdu de la ville de Kinshasa…celui-ci ne suit pas l’élan de la modernisation d’autres quartiers de la métropole congolaise.
C’est un bidonville unique en son genre, par son infrastructure hors normes et surtout par la mentalité de ceux qui le gouvernent.
La plupart des habitants de Paka Djuma n’ont rien de citadins mais par contre, ils constituent la main-d’œuvre dans le cadre de petits métiers au centre ville de Kinshasa.
C’est un village perdu dans la ville aux abords de la rivière Kalamu aux allures d’un camp de réfugies. Il se situe à quelques mètres de l’entreprise de fosses septiques. Il est coincé entre la voie ferrée de l’Onatra et la route qui mène vers l’Ecole de l’Aviation de Ndolo.
Le quartier Paka Djuma s’illustre par une ingéniosité de la pauvreté et une forte promiscuité.
A la première vue, on découvre des habitations constituées des amas de pièces de ferrailles, des plastiques et de triplex couverts des tôles usés surplombées de câbles électriques à moitié dénudés dressés d’une manière désordonnée.
D’autres encore serpentent les ruelles de ce quartier exposant ainsi les passants à l’électrocution. Comme témoigne un habitant de Paka Djuma : « ici, on ne vit pas mais plutôt on vivote dans la misère la plus noire. Sortir de ce quartier, c’est une délivrance…un miracle ».
Le premier sentiment qui se dégage de ce quartier, c’est de la répugnance et de l’horreur.
Les personnes étrangères de ce quartier ne semblent pas être les bienvenues au regard répugnant de certains habitants de ce quartier. Un bidonville qui apporte de la main-d’œuvre…
C’est un quartier d’ambiance outre mesure. Les jeunes s’adonnent à la consommation de l’alcool local « le lotoko », à forte teneur. Deux tiers des habitants vendent cette boisson en toute quiétude.
A l’entrée de ce quartier de la ville, il est étalé aussi des whiskies en sachet et en bouteille de qualité douteuse. Ces habitants de quartier Paka Djuma constituent aussi la main-d’œuvre pour le centre d’affaires de la ville de Kinshasa.
A la première heure, ces Kinois envahissent les trottoirs de quartiers huppés, certains sont des vendeurs ambulants, d’autres des ouvriers de multiples chantiers. Le coût exorbitant du loyer au centre ville de Kinshasa les a poussés à se refugier dans ce quartier misérable.
Le petit Ndombasi, cireur au centre ville, habitant de Paka Djuma témoigne que déguerpi dans leur ancienne habitation dans la concession Socopao, ses parents chômeurs ont jugé bon de se retirer dans ce quartier.
Il ajoute qu’il nourrit sa famille grâce à ce coup de main. Vieux Mogrosso est à son dernier gobelet de lotoko. Il témoigne qu’il construit plusieurs fosses septiques chez les nantis.
Et que le destin de sa vie a fait qu’il n’a pas fait autant pour sa petite famille. Ces enfants font leurs besoins dans la nature environnante ou carrément dans la rivière Kalamu.
Il s’affaire maintenant à construire un trou dans une pièce en lambeau pour les plus âgés. C’est le style dans ce quartier, des latrines se réduisent à des petits trous abrités sous quelques lambeaux de tissus communément appelés « coup direct ».
Et, la plupart de ces installations sont situés aux abords de la rivière Kalamu pour faciliter l’évacuation des excréments.
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Saint Hervé M’Buy
Monday, 23 September 2013
Le nouveau rapport « Investir pour éradiquer la pauvreté » de septembre 2013 affirme qu’il est possible d’éradiquer l’extrême pauvreté à l’horizon 2030, à condition de réussir à améliorer de façon significative le recensement des populations pauvres et l’identification des ressources disponibles.
Il réaffirme le « rôle fondamental de l’aide extérieure dans la lutte contre la pauvreté », tout en précisant qu’elle doit être mieux ciblée et coordonnée avec d’autres flux financiers pour être plus efficace.
Elaboré par Development Initiatives, une organisation indépendante qui effectue des recherches et des analyses sur la pauvreté, ce document dresse le tableau complexe des flux de ressources circulant entre plus de cinquante pays, notamment les investissements étrangers directs (IED), les dons privés et la coopération Sud-Sud.
« Ce rapport vient à point nommé, au moment où les chefs d’Etats se réunissent pour discuter des objectifs de développement pour l’après 2015. Le rapport Investir pour éradiquer la pauvreté leur fournit les données indépendantes et fiables dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées et cibler au mieux les ressources », selon Judith Randel, directrice générale de Development Initiatives.
Principales conclusions
Le rapport, dont l’auteur principal est Dan Coppard, directeur de la recherche et de l’analyse, développe notamment les conclusions suivantes :
1.L’aide extérieure joue un rôle essentiel pour les populations les plus pauvres à travers le monde, là où les autres ressources (IED, transferts de fonds) font parfois défaut.
2.L’extrême pauvreté (nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) a chuté de 1990 à 2010, passant de 43 % à 21 %, ce qui montre que nous sommes en bonne voie pour éradiquer la pauvreté d’ici à 2030.
Hélas, la seule croissance économique ne suffira pas. Malgré les énormes progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté grâce à la croissance, les scénarios les plus optimistes révèlent que plus de 100 millions de personnes pourraient être laissées pour compte.
3.Les ressources internationales qui affluent vers les pays en développement ont augmenté rapidement en termes de volume et de diversité : elles ont en effet doublé depuis 2000, atteignant 2 100 milliards de dollars en 2011.
Les emprunts à long terme, les IED et les transferts de fonds représentent près des deux tiers de l’ensemble de ces flux internationaux. Cependant, pour les pays les plus pauvres, l’apport de ressources demeure limité. Ces derniers font face à des contraintes budgétaires sévères susceptibles de durer.
4.Les gouvernements des pays en développement sont les plus aptes à éradiquer la pauvreté dans leur pays, grâce à leurs dépenses trois fois plus élevées que les ressources entrantes.
Toutefois, 82 % des personnes en situation d’extrême pauvreté vivent dans des pays où les dépenses publiques sont inférieures à un équivalent de 1 000 dollars par personne et par an, contre 15 025 dollars pour les pays membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE.
5.L’aide joue un rôle essentiel lorsque les gouvernements n’ont pas la volonté ou les moyens suffisants. Elle peut cibler les populations les plus pauvres et servir à mobiliser des fonds supplémentaires. En Afrique subsaharienne, 400 millions de personnes vivent aujourd’hui en situation d’extrême pauvreté.
Pour en sortir d’ici 2030, elles ont besoin d’interventions qui, au-delà des avantages généraux de la croissance, leur permettront de surmonter les risques et les obstacles structurels.
Adapter l’APD aux enjeux du développement
Le nouveau rapport « Investir pour éradiquer la pauvreté » souligne que l’APD (aide publique au développement fournie par les principaux pays donateurs) doit gagner en transparence et s’adapter aux enjeux du développement pour l’après 2015 si l’on veut qu’elle remplisse son rôle essentiel, à savoir éradiquer l’extrême pauvreté d’ici 2030.
Cependant, les décisions importantes concernant l’affectation des ressources s’appuient sur des données et des informations qui ne sont ni fiables, ni à jour.
« Les estimations relatives au nombre de personnes vivant dans la pauvreté ne sont pas avérées et ne sont souvent plus valables. Ainsi, d’importantes décisions concernant l’affectation des ressources sont basées sur des hypothèses et des chiffres contestables », relève le rapport.
« L’éradication de la pauvreté est à notre portée, mais les données sur le développement devront être profondément remaniées pour atteindre l’objectif zéro. Si nous n’améliorons pas ces données, nous ne pourrons affecter les ressources de façon optimale, suivre les progrès accomplis, en tirer des enseignements ou demander des comptes aux bénéficiaires ou aux donateurs », avertit la directrice générale de Development Initiatives, Judith Randel.
Development Initiatives est une organisation à but non lucratif, disposant d’une division de conseil, qui mène des recherches et des analyses sur la pauvreté et les solutions pour y mettre fin et qui estime qu’« il est possible d’éradiquer la pauvreté d’ici 2030, mais qu’il est nécessaire pour cela d’obtenir des informations de meilleure qualité ».
Cette organisation dispose de centres au Royaume-Uni, au Kenya et en Ouganda. Ses partenaires à travers le monde se composent de gouvernements, d’institutions universitaires, d’entreprises privées et de représentants des citoyens.
Le programme « Investir pour éradiquer la pauvreté » analyse l’impact de toutes les ressources sur la réduction de la pauvreté. Il fournit des données et des informations indépendantes, fiables et accessibles sur le flux de ressources et met en avant l’idée que toutes les ressources peuvent avoir un rôle à jouer dans l’éradication de la pauvreté
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Angelo Mobateli
Le Potentiel
Vendredi, 20 Septembre 2013
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Dimitri Pougnet (deuxième en partant de la gauche) a lancé en mai 2013 sa collection de chemises en wax en collaboration avec la marque Wasted. © PonyboyDéjà un siècle que la folie du wax s'est emparée de l'Afrique.
En Europe, ce tissu séduit de plus en plus les créateurs. C'est le cas de Dimitri Pougnet, un jeune parisien de 25 ans, bien décidé à faire porter ses chemises en wax à un public jeune et branché.
Pagnes et chemises aux couleurs vives pullulent sur un continent qui ne fabrique pourtant pas ce tissu d'origine indonésienne.
Désormais, les créateurs européens utilisent à leur tour de plus en plus le wax pour la confection de vêtements et d'accessoires de mode en tout genre. Inspirés par une technique d'impression indonésienne appelée "batik", les colonisateurs anglais et hollandais du XIXe siècle se mettent à imprimer des étoffes à la cire - "wax" en anglais - afin de mieux fixer les couleurs sur le tissu.
L'idée aurait ensuite séduit les soldats et marchands ghanéens qui travaillaient, à l'époque, pour l'État colonial hollandais à Java, Bornéo et Sumatra.
De retour en Afrique, les valises pleines de tissu colorés, ils sont très vite impressionnés par le succès que remporte leur nouvelle trouvaille sur le continent.
Malgré des tentatives de production locale, l'Afrique est rapidement dépassée par la demande et ne peut lutter face à l'efficacité des producteurs européens, principalement hollandais, qui fournissent désormais tout le continent en tissus.
La principale société, Vlisco Group, est basée à Helmond depuis 1846 et distribue quatre marques - Vlisco, Woodin, Uniwax et GTP - qu'on retrouve sur les marchés d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale comme dans les grandes métropoles telles que New-York, Paris et Londres.
Quand le wax devient "branché"
Ces dernières années, les créateurs de mode utilisent de plus en plus le wax pour des modèles destinés à une clientèle occidentale.
Au printemps 2012, la célèbre marque italienne Marni avait déjà créé toute une collection de vêtements en wax pour le géant du prêt-à-porter H&M.
Pour Dimitri Pougnet qui, en mai 2013, a lancé une collection de chemises en wax en collaboration avec la marque Wasted, le but est de conquérir un marché "jeune et branché".
Ses chemises "Ponyboy" - un nom inspiré de l'un des personnages du film Outsiders de Francis Ford Coppola - ont déjà séduit le réalisateur américain Larry Clark, véritable icône du cinéma indépendant américain.
Vendues dans un magasin de Châtelet Les Halles à Paris, les chemises Ponyboy alimentent la panoplie urbaine de jeunes skateurs peu habitués à porter ce genre de tissus colorés.
"Le but n'est pas d'occidentaliser le wax mais de le démocratiser", précise Dimitri Pougnet.
Dimitri Pougnet achète ses tissus à Château Rouge - un quartier parisien dans lequel bon nombre de commerçants issus de la diaspora d'Afrique subsaharienne vendent du wax - avant de les envoyer dans une usine à Aubervilliers afin qu'ils soient transformés en chemises unisexes.
Insistant sur l'importance du "made in France", il reste très attentif à la qualité du tissu et de la finition. "Pas question que les couleurs s'estompent au bout de trois lavages", déclare t-il.
Pour le choix des motifs, le wax offre une infinité de possibilités telle qu'il peut alterner entre formes géométriques de toutes sortes et dessins plus ou moins figuratifs, souvent inspiré par la nature.
"Le but n'est pas d'occidentaliser le wax mais de le démocratiser", précise Dimitri Pougnet.
"J'aime bien l'idée que tous les jeunes puissent porter ce tissu en étant conscients de son histoire. En Afrique, on porte des tissus différents selon les périodes de la vie ; je trouve ça important".
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Pierre Mareczko
Jeune Afrique
« L’ampleur
des violences et de la souffrance humaine à l’Est de la République
démocratique du Congo (RDC) est accablante », a déclaré le Secrétaire
général des Nations Unies en ouvrant la deuxième réunion de suivi de
l’Accord-cadre pour la RDC et la région des Grands lacs hier lundi au
siège de l’ONU, à New York.
Lors
de la réunion à laquelle ont notamment participé Joseph Kabila,
Président de la RDC, et son homologue rwandais, Paul Kagame, Ban Ki-moon
a déploré les récentes activités militaires du M23 et d’autres groupes
armés dans la région, et s’est dit « consterné » par les attaques contre
les civils, notamment des femmes et des enfants vulnérables.
Ban Ki-moon
s’inquiète des conditions dans lesquelles se retrouvent les quelque deux
millions de déplacés et réfugiés en RDC et dans les pays voisins, car
les ressources ne suivent pas les besoins et des centaines de milliers
de personnes manquent d’assistance.
Mais pour le
chef de l’ONU, au-delà de l’aide, il faut surtout mettre fin à la
violence récurrente en s’attaquant à ses causes profondes. « La première
chose à faire est d’apaiser les tensions dans la région pour que
l’Accord-cadre puisse être appliqué » a-t-il déclaré, s’exprimant en
français, avant d’ajouter qu’il espérait que les objectifs et
indicateurs de progrès pour l’application de l’Accord-cadre seraient
adoptés lors de cette assise et mis en œuvre promptement.
Le Chef de
l’ONU a réitéré son appel à la communauté internationale d’aider les
gouvernements des pays de la région à s’acquitter promptement de leurs
engagements avec la société civile. Ban Ki-moon a exhorté les donateurs
tels que la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne
(UE), la Banque mondiale (BM) et les partenaires bilatéraux de réfléchir
à des moyens d’apporter une assistance accrue.
Enfin, a
souligné que son Envoyée spéciale, Mary Robinson, continuera d’assurer
la coordination avec les pays de la région, les donateurs, les
organisations régionales et la société civile de sorte que les habitants
de la région des Grands Lacs puissent toucher les dividendes de la
paix. Ci-dessous, l’intégralité du communiqué final de la deuxième
réunion :
Communiqué
final de la deuxième réunion du Mécanisme de suivi régional de
l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la
République démocratique du Congo et la région, tenue au siège de
l’Organisation des Nations Unies à New York
Les signataires
de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la
République démocratique du Congo et la région ont tenu la deuxième
réunion du Mécanisme de suivi régional de l’Accord-cadre pour la paix,
la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo
et la région, le 23 septembre à New York, en marge de la 68ème session
de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies.
Cette
réunion de haut niveau a été convoquée conjointement par le Secrétaire
général de l’Organisation des Nations Unies, Son Excellence M. Ban
Ki-moon, et la Présidente de la Commission de l’Union africaine,
Son
Excellence le Docteur Nkosazana Dlamini-Zuma. L’objectif de la réunion
était de passer en revue les développements survenus dans la région,
ainsi que les avancées enregistrées dans la mise en œuvre de
l’Accord-cadre, y compris l’élaboration de critères de suivi par le
Comité d’appui technique.
Etaient présents les Chefs d’Etat, Chefs de Gouvernement ou Représentants des pays ci-après :
La République démocratique du Congo (RDC),
La République d’Angola,
La République du Burundi,
La République du Congo,
La République du Rwanda,
La République d’Afrique du Sud,
La République du Soudan du Sud,
La République unie de Tanzanie,
La République d’Ouganda et
La République de Zambie.
Étaient
également présents les représentants de la Communauté pour le
développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Conférence
internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Le Mécanisme de
suivi régional : A réaffirmé son respect de la souveraineté,
l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les pays de
la région ;
A condamné
fermement la reprise des hostilités par le M23, qui a occasionné de
nombreuses victimes civiles et causé d’importants dégâts matériels dans
les localités occupées et dans la ville de Gama, y compris les attaques
récurrentes contre les Forces armées de la RDC (FARDC), les soldats de
la paix de la Mission de stabilisation des Nations unies au Congo
(MONUSCO) et les travailleurs humanitaires.
A condamné les tirs d’obus
sur le territoire rwandais.
A condamné également toutes les forces
négatives, en particulier les Maï-Maï, les Forces démocratiques de
libération du Rwanda (FDLR), l’Armée nationale de libération de
l’Ouganda (NALU) et les Forces démocratiques alliées (ADF), les
dernières actions de ce groupe ayant entraîné des déplacements internes
massifs de populations et des flux de réfugiés ;
A salué Son
Excellence M. Yoweri Museveni, Président en exercice de la CIRGL, pour
ses efforts inlassables en vue d’une solution négociée au conflit dans
l’est de la RDC, et a exhorté les parties au conflit à conclure
rapidement le Dialogue de Kampala, conformément à la décision prise lors
du 7ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la
CIRGL qui s’est tenu le 5 septembre 2013 ;
A salué et
encouragé la poursuite des autres initiatives de dialogue politique
entrepris dans la région, notamment le processus quadripartite d’Oyo.
A salué les
efforts de Son Excellence M. Joseph Kabila Kabange et du Gouvernement de
la RDC, en ce qui concerne l’élaboration et l’adoption des critères de
suivi nationaux de l’Accord- cadre, ainsi que les progrès réalisés dans
la mise en œuvre de réformes qui complètent et renforcent mutuellement
l’exécution des engagements régionaux ;
A salué le
travail accompli par le Comité d’appui technique (CAT), en ce qui
concerne l’élaboration de critères de suivi régionaux et d’indicateurs
de progrès, lesquels définissent clairement les responsabilités et
prévoient un calendrier pour la mise en œuvre de l’Accord- cadre ;
A adopté le
rapport final du CAT, y compris les critères de suivi régionaux. Le
Mécanisme de suivi régional a salué l’élaboration des critères de suivi
internationaux et a encouragé le CAT à travailler en étroite
collaboration avec les partenaires internationaux en vue de
l’amélioration desdits critères.
Le Mécanisme de suivi régional a par
ailleurs prié le Comité d’appui technique d’élaborer un plan d’action
détaillé pour la priorisation des actions liées à la mise en œuvre de
l’Accord-cadre, en étroite coordination avec les mécanismes régionaux,
internationaux et nationaux en place ;
A salué la
récente visite d’une délégation conduite par Mme Mary Robinson, Envoyée
spéciale du Secrétaire général pour les Grands Lacs, et comprenant
M. Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général pour la RDC
et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la
stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), M. Boubacar
Diana, Représentant spécial de la Présidente de la Commission de
l’Union africaine pour les Grands Lacs, M. Russ Feingold, Envoyé spécial
des Etats-Unis pour les Grands Lacs et M. Koen Vervaeke, Coordinateur
principal de l’Union européenne pour les Grands Lacs. L’objectif de
cette visite était d’appuyer les efforts en cours dans la région ;
A prié
l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour les Grands Lacs, le
Représentant spécial du Secrétaire général pour la RDC et Chef de la
MONUSCO, le Représentant spécial de la Présidente de la Commission de
l’Union africaine pour les Grands Lacs, l’Envoyé spécial des Etats-Unis
pour les Grands Lacs et le Coordinateur principal de l’Union européenne
pour les Grands Lacs de fournir tout l’appui politique et technique
nécessaire au Dialogue de Kampala, afin de conclure le Dialogue sans
délais ;
A félicité la
CIRGL et la SADC pour leurs efforts conjoints et continus visant à
promouvoir la paix et la sécurité dans la région « des Grands Lacs, et
s’est réjoui de l’organisation d’un sommet conjoint des deux
organisations ;
A exhorté les
partenaires internationaux au développement à créer des dividendes de
paix immédiats sur le terrain, à travers des projets à impact rapide aux
niveaux local et régional, ayant pour principaux bénéficiaires les
femmes et les jeunes, ainsi qu’à travers d’autres projets pertinents de
la CIRGL et de la Communauté économique des pays des Grands Lacs
(CEPGL) ;
A accueilli
favorablement la création d’un fonds d’affectation spéciale
multidonateurs regroupant plusieurs pays, afin d’appuyer la mise en
œuvre de programmes et projets prioritaires, et a invité l’Envoyée
spéciale du Secrétaire général à user de ses bons offices afin de
promouvoir et d’obtenir l’appui de la communauté internationale à la
mise en œuvre de l’Accord-cadre ;
A exprimé sa
gratitude aux partenaires et amis de la région des Grands Lacs qui
continuent à manifester de l’intérêt et à appuyer les pays de la région.
A cet égard, le Mécanisme de suivi régional a appelé les partenaires à
travailler en étroite collaboration avec les témoins de l’Accord- cadre
afin d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord ;
A pris note des
demandes d’adhésion de la République du Kenya et de la République du
Soudan à l’Accord-cadre et a projeté la signature de ces adhésions lors
dela prochaine réunion du Mécanisme de suivi régional ;
A exprimé son
appréciation au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
et à la Présidente de la Commission de l’Union africaine pour avoir
organisé conjointement cette importante réunion, et à exprimé sa
profonde gratitude aux Chefs d’Etat de la région pour leur
participation ;
A décidé de se
réunir prochainement en marge du 22ème Sommet de l’Union africaine, à
Addis- Abeba, en janvier 2014, afin de faire une nouvelle évaluation de
la mise en œuvre de l’Accord- cadre.
New York, le 23 septembre 2013
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L’Avenir