12 mars, 2014
Les assassins de Patrick Karegeya seraient des diplomates rwandais en Afrique du Sud.
L’Afrique du Sud a accusé trois diplomates rwandais expulsés d’être liés au meurtre et à la tentative de meurtre sur deux dissidents rwandais vivant sur le sol sud-africain.
Le minitre de la Justice Jeff Radebe a déclaré que l’Afrique du Sud était en possession de preuves reliant des rwandais à des « activités illégales ».
Les diplomates ont été expulsés vendredi suite à une attaque au domicile du dissident rwandais Kayumba Nyamwasa exilé à Johannesburg.
Le Rwanda nie toute implication dans de pareilles attaques en Afrique du Sud.
Il a exercé des représailles en ordonnant l'expulsion de six diplomates sud-africains du pays.
Le porte-parole de Jeff Radebe, Mthunzi Mhaga a déclaré que les enquêtes « ont révélé des liens directs entre les diplomates expulsés et les réseaux criminels qui sont reliés aux récentes attaques contre des responsables rwandais qui sont sous protection en Afrique du Sud ».
Karegeya assassiné en janvier
Des hommes armés ont fait irruption la semaine dernière au domicile du Lieutenant Général Nyamwasa, ancien chef d'état-major de l'armée rwandaise, mais celui-ci n'était pas présent à ce moment.
Les assaillants ont alors saccagé la propriété, avant de repartir avec un ordinateur et des documents.
Le Général Nyamwasa
Kayumba Nyamwasa avait déjà survécu à deux précédentes tentatives d’assassinat, y compris une fusillade à Johannesburg en 2010 après avoir fui du Rwanda.
Il a trouvé asile en Afrique du Sud après s’être brouillé avec le président rwandais Paul Kagame.
En janvier, le corps d’un chef du renseignement rwandais, devenu dissident, Patrick Karegeya, a été trouvé étranglé dans un hôtel à Johannesburg.
« En tant que gouvernement sud-africain, nous voulons adresser un message d’avertissement fort à n’importe qui, n’importe où dans le monde, que notre pays ne servira pas de tremplin pour l’exercice d’activités illégales », a clamé Jeff Radebe en conférence de presse.
Les fonctionnaires renvoyés auraient violé leur statut diplomatique en étant associé à « des activités illégales qui ont eu lieu dès le moment qu’il y a tentative de meurtre, et même un meurtre », a-t-il ajouté.
« Pas de preuve »
Le Haut-commissariat rwandais à Pretoria, Vincent Karega a indiqué à Reuters que l’Afrique du Sud n’a pas fourni de preuve qui lie les diplomates à l’attaque sur le domicile de Gen Nyamwasa.
« S’il a une preuve que le Rwanda a fait quelque chose, nous pouvons réagir, mais en ce qui nous concerne, nous n’avons pas vu une seule preuve », a-t-il réagi.
Kayumba Nyamwasa et Patrick Karegeya ont cofondé en 2010, l’opposition au Congrès national rwandais.
Ils ont tous deux fait parties des forces rebelles de Paul Kagame lorsque celui-ci a accédé au pouvoir en 1994, mettant fin au génocide des Tutsis.
Les dissidents rwandais de plusieurs pays de l’ouest, incluant le Royaume-Uni et les Etats-Unis, disent que les agents de sécurité locaux les ont averti de possible complots à leur encontre.
Peu de temps après la mort de Patrick Karegeya, le président Kagame a menacé ceux qui ont trahi le Rwanda, déclarant qu’ils devraient faire face à des « conséquences ».
L’Afrique du Sud était autrefois un allié indéfectible du gouvernement de Kagame et lui avait vendu des armes.
Les relations sont devenues plus tendues ces dernières années après les attaques sur les dissidents, ainsi que différents conflit dans la région des Grands Lacs.
Les assassins de Patrick Karegeya seraient des diplomates rwandais en Afrique du Sud.
L’Afrique du Sud a accusé trois diplomates rwandais expulsés d’être liés au meurtre et à la tentative de meurtre sur deux dissidents rwandais vivant sur le sol sud-africain.
Le minitre de la Justice Jeff Radebe a déclaré que l’Afrique du Sud était en possession de preuves reliant des rwandais à des « activités illégales ».
Les diplomates ont été expulsés vendredi suite à une attaque au domicile du dissident rwandais Kayumba Nyamwasa exilé à Johannesburg.
Le Rwanda nie toute implication dans de pareilles attaques en Afrique du Sud.
Il a exercé des représailles en ordonnant l'expulsion de six diplomates sud-africains du pays.
Le porte-parole de Jeff Radebe, Mthunzi Mhaga a déclaré que les enquêtes « ont révélé des liens directs entre les diplomates expulsés et les réseaux criminels qui sont reliés aux récentes attaques contre des responsables rwandais qui sont sous protection en Afrique du Sud ».
Karegeya assassiné en janvier
Des hommes armés ont fait irruption la semaine dernière au domicile du Lieutenant Général Nyamwasa, ancien chef d'état-major de l'armée rwandaise, mais celui-ci n'était pas présent à ce moment.
Les assaillants ont alors saccagé la propriété, avant de repartir avec un ordinateur et des documents.
Le Général Nyamwasa
Kayumba Nyamwasa avait déjà survécu à deux précédentes tentatives d’assassinat, y compris une fusillade à Johannesburg en 2010 après avoir fui du Rwanda.
Il a trouvé asile en Afrique du Sud après s’être brouillé avec le président rwandais Paul Kagame.
En janvier, le corps d’un chef du renseignement rwandais, devenu dissident, Patrick Karegeya, a été trouvé étranglé dans un hôtel à Johannesburg.
« En tant que gouvernement sud-africain, nous voulons adresser un message d’avertissement fort à n’importe qui, n’importe où dans le monde, que notre pays ne servira pas de tremplin pour l’exercice d’activités illégales », a clamé Jeff Radebe en conférence de presse.
Les fonctionnaires renvoyés auraient violé leur statut diplomatique en étant associé à « des activités illégales qui ont eu lieu dès le moment qu’il y a tentative de meurtre, et même un meurtre », a-t-il ajouté.
« Pas de preuve »
Le Haut-commissariat rwandais à Pretoria, Vincent Karega a indiqué à Reuters que l’Afrique du Sud n’a pas fourni de preuve qui lie les diplomates à l’attaque sur le domicile de Gen Nyamwasa.
« S’il a une preuve que le Rwanda a fait quelque chose, nous pouvons réagir, mais en ce qui nous concerne, nous n’avons pas vu une seule preuve », a-t-il réagi.
Kayumba Nyamwasa et Patrick Karegeya ont cofondé en 2010, l’opposition au Congrès national rwandais.
Ils ont tous deux fait parties des forces rebelles de Paul Kagame lorsque celui-ci a accédé au pouvoir en 1994, mettant fin au génocide des Tutsis.
Les dissidents rwandais de plusieurs pays de l’ouest, incluant le Royaume-Uni et les Etats-Unis, disent que les agents de sécurité locaux les ont averti de possible complots à leur encontre.
Peu de temps après la mort de Patrick Karegeya, le président Kagame a menacé ceux qui ont trahi le Rwanda, déclarant qu’ils devraient faire face à des « conséquences ».
L’Afrique du Sud était autrefois un allié indéfectible du gouvernement de Kagame et lui avait vendu des armes.
Les relations sont devenues plus tendues ces dernières années après les attaques sur les dissidents, ainsi que différents conflit dans la région des Grands Lacs.
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