14 juillet 2014
Les dix jours derniers, les analystes politiques, les commentateurs et observateurs ont de nouveau assisté à la détérioration en silence de la relation entre le Rwanda et le Burundi.
Le Président Pierre Nkurunziza a de nouveau refusé d’assister en personne à l’invitation du dictateur Paul Kagame; il y a presque un an depuis que le président Pierre Nkurunziza n’a pas mis un pied au Rwanda, pour visiter un dictateur qu’il appellait souvent, « le grand frère ».
Le vice président du Burundi a représenté Pierre Nkurunziza à Kigali le 04 juillet 2014
Ikaze Iwacu a obtenu des informations que cette fois; c’était le bureau du président, au lieu du ministère des Affaires étrangères, qui avait envoyé l’invitation à Pierre Nkurunziza, pour la journée de la 20 èmme célébration de la libération du FPR. Mais cette fois encore, le Président Nkurunziza a refusé de participer; le président du Burundi a certainement refusé d’assister à toutes les festivités qui sont, soit organisées par Museveni ou Kagame.
La détérioration des relations entre Kagame et Nkurunziza a commencé, après le discours incendiaire de Paul Kagame du 03 Juillet 2013; où il a publiquement annoncé qu’il tuera le président tanzanien, Jakaya Kikwete. Le dictateur Paul Kagame voulait utiliser et impliquer le président Pierre Nkurunziza dans ce plan criminel.
Dans cet article, je vais continuer à regarder comment le dictateur Paul Kagame a interféré dans la politique du Burundi comme un patron d’un groupe mafieux.
Le feu Brig. Chefe Ali, alias Eriya Mwine de l’armée ugandaise (UPDF), a dit: «la nomination de Pilato (le surnom de Paul Kagame en Ouganda) en tant que coordonnateur principal du FPR / APR, c’est demander trop de lui, l’homme ne connaît qu’une seule chose, tuer, il est un bourreau ». Enfin les Burundais ont maintenant réalisé que le Rwanda est dirigé par un tueur en série.
Le département burundais
Comme indiqué dans mon article précédent, après son retour d’une réunion désastreuse avec le Président Buyoya en 1991, le dictateur Paul Kagame a créé le département chargé du dossier burundais, au sein de l’APR; le but de la création de ce département était de rassembler et de recueillir des informations de renseignement sur le Burundi.
Comme les élections de 1993 se rapprochaient et la victoire du FRODEBU était juste une question de temps, le dictateur Paul Kagame avait commencé à envoyer des agents de l’APR au Burundi et quand FRODEBU a remporté les élections en Juin 1993, il y avait la panique au sein de la hiérarchie du FPR / APR; car ils savaient que la majorité des chefs de file dans le FRODEBU sont les Hutus qui avaient vécu, étudié et travaillé au Rwanda.
De plus, le MRND avait fourni, des conseils politiques, financiers et un soutien moral au FRODEBU; le tout a semé la confusion et la panique générale au sein de l’APR / FPR.
Feu Melchior Ndadaye
Tous les leaders dans le spectre politique du Burundi savent bien que les agents de l’APR / FPR avaient une main dans l’assassinat du premier président hutu, Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993. A l’époque de l’assassinat de Ndadaye, le Col. Jean Bikomagu, alors le chef d’état-major, était déjà en contact avec le / groupe rebelle du FPR/APR.
Mgr Alfred Ndoricimpa, lors de sa visite en Belgique au début d’Octobre 1993, il a transmis des informations de renseignement au gouvernement belge de l’époque et les Burundais, qui vivaient à Bruxelles, concernant le plan éminent d’assassiner le président Ndadaye, et l’évêque a déclaré que c’était un grand plan qui était en cours orchestré par des officiers tutsis burundais, avec l’aide d’éléments tutsis dans la région.
Après l’assassinat du président Melchior Ndadaye, les principaux officiers subalternes présumés du putsch, ont été matériellement aidés par l’APR / FPR à quitter le Burundi pour Kampala en Ouganda, et de s’installer plus tard au siège de l’APR / FPR à Mulindi; où le chef de ces officiers, le lieutenant Paul Kamana a été assigné à une mission spéciale dans le département de la formation du groupe rebelle, FPR/APR.
Le dictateur Paul Kagame rencontre le colonel Firmin Sinzoyiheba
Lorsque le dictateur Paul Kagame a rencontré pour la 1ère fois le feu colonel Firmin Sinzoyiheba, alors ministre du Burundi de la défense; c´était en juin 1994; et les deux officiers ont pu s’entendre au premier regard. Le dictateur Paul Kagame aime naturellement les Tutsis qui sont bruns; dans le colonel Firmin Sinzoyiheba, le dictateur a vu sa propre image.
C’est cette relation qui a introduit le dictateur Paul Kagame dans le cœur de la politique burundaise, avec des informations illimitées du renseignement militaire en particulier et sur la politique burundaise en général.
le Gén Salim Saleh, petit frère de Museveni
Après leur 1ère réunion, le dictateur Paul Kagame était en communication constante avec Col Firmin Sinzoyiheba. Le dictateur Paul Kagame a personnellement invité le colonel Firmin Sinzoyiheba à Kigali en 1996, lors d’une réunion qui comprenait le frère de Museveni, le général Salim Saleh. Cette réunion a été principalement convoquée pour planifier la grande invasion du Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo (RDC).
Bien que toutes ces réunions s’organisaient, le Président Sylvestre Ntibantunganya était complétement écarté; ce président hutu pensait que les visites constantes du colonel Firmin Sinzoyiheba à Kigali étaient juste au sujet de la relation bilatérale de sécurité.
Sylvestre Ntibantunganya, est devenu président après l’assassinat de Ndadaye
Le plan de renverser le président Sylvestre Ntibantunganya a été discuté à Kigali lors de la réunion d’Avril 1996; cette réunion comprenait que des extremistes militaires tutsis du Burundi, du Rwanda et de l’Ouganda.
Il a été décidé que le président Sylvestre Ntibantuganya devrait être renversé avant l’attaque du Congo. Lors de cette réunion le dictateur Paul Kagame a encouragé le colonel Firmin Sinzoyiheba de renverser le président Sylvestre Ntibantuganya et prendre le pouvoir, une proposition que le colonel Firmin refusa.
Lors de la réunion, ils ont proposé que le camarade Jean-Baptiste Bagaza devrait être contacté pour lui demander l’aide dans le renversement du président Sylvestre Ntibantunganya, cette suggestion a également été rejetée par le colonel Firmin Sinzoyiheba qui a argumenté que Bagaza ne serait accepté que par quelques segments extrêmes des Tutsis. Le Colonel Firmin introduisit plutôt Buyoya dans la flamme, une suggestion que le dictateur Paul Kagame refusa catégoriquement.
Mais le colonel Firmin qui était un orateur éloquent a pu convaincre à la fois le dictateur Paul Kagame et le général Salim Saleh; sur le cas de l’introduction de Pierre Buyoya dans le travail de la flamme de renverser le Président Sylvestre Ntibantuganya, puis le cadre était réglé.
Le Colonel Firmin a assuré ces camarades tutsis à la réunion qu’il serait un bloqueur de pouvoir et une personne contrôlant le régime derrière la scène.
Maj Pierre Buyoya, expert en assassinats
Le 25 Juillet 1996, le Coup d’État au Burundi a été orchestré et planifié par le colonel Firmin Sinzoyiheba, qui a ensuite remis le pouvoir sur plateau d’argent à Pierre Buyoya. Une erreur que le colonel Firmin Sinzoyiheba doit pouvoir regretter dans ses tombes, car Pierre Buyoya a éliminé le colonel Firmin Sinzoyiheba en Janvier 1998; parce que il sentait que le colonel Firmin devenait une menace pour son autorité.
Les lecteurs d’Ikaze IWACU doivent savoir que Pierre Buyoya est allé faire la formation militaire à l’Ecole de Guerre (Staff College) en Allemagne entre 1980 à 1982; où il s’est spécialisé dans les techniques d’assassinat et de contre-espionnage. Au cours de ses deux régimes, en particulier pendant le régime Buyoya 1, des hauts responsables militaires sont morts dans des circonstances spéciales, par exemple à travers les accidents d’hélicoptère, les accidents bizarres de circulation et les empoisonnements.
Au cours de sa formation militaire, Pierre Buyoya, a écrit et analysé le concept « d’assassinats propres » et il a appliqué ces concepts sur ses ennemis supposés, en particulier les ennemis politiques.
Le dictateur Paul Kagame fait des millions de dollars pendant l’embargo du Burundi
Après le Coup d’État du 25 Juillet 1996, les dirigeants régionaux, l’Organisation de l’unité africaine et des Nations Unies sont venues imposer l’embargo sur le Burundi; mais derrière la scène, le dictateur Paul Kagame et Museveni savaient que cela faisait partie du plan de coup d’Etat.
Après l’approbation de l’embargo en 1996, le ministre des Affaires étrangères kenyan, Kalonzo Musyoka, a déclaré que «dans moins d’un mois, nous allons apporter ce régime à ses genoux; il y a ceux qui disent que la situation va se détériorer davantage, mais si ils savent une meilleure façon de rétablir la normalité au Burundi, ils doivent nous le faire savoir».
Cependant l’embargo introduisit de nouvelles possibilités pour Paul Kagame, à l’époque complétement fauché, de faire des millions de dollars.
En 1996, le FPR possédait une entreprise de pétrole appelée STRIPAG qui était gérée par Kaposho Mbuguje pour le compte du dictateur Paul Kagame.
Après la prise du pouvoir à Kigali en 1994 pa l’APR / FPR, la STRIPAG a surgi de nulle part pour prendre tout le marché du pétrole au Rwanda. Avant la prise du pouvoir par le FPR / APR en 1994, Kaposho Mbuguje était un changeur d’argent au marché central de Bukavu, au Congo.
Au cours d’une nuit, il refait surface au Rwanda comme un millionnaire, propriétaire d’une entreprise de plusieurs millions, appelée STRIPAG, qui possédait les stations d’essence partout au Rwanda; avec un droit exclusif d’importer tous les produits pétroliers au Rwanda.
Après l’imposition de l’embargo sur le Burundi par l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui UA) et des Nations Unies; le ministre burundais des Affaires étrangères d’alors, Luc Rukingama s’est rendu au Rwanda pour rencontrer le gouvernement du FPR et négocier sur comment le Rwanda pouvait aider à violer l’embargo.
En Janvier 1997, les dépôts pétroliers à Gitega étaient sur le point de tourner à sec, et c’était à ce moment où l’insurrection du CNDD-FDD était à la hausse. L’armée burundaise avait tellement besoin de l’essence et du diesel en abondance pour leurs opérations militaires dans une guerre contre les différents groupes d’insurgés.
Le dictateur Paul Kagame a demandé à son gouvernement de soutenir le gouvernement Buyoya en permettant d’acheminer tous les produits nécessaires à travers le Rwanda vers le Burundi, notamment les armes; parce que l’embargo affectait la capacité du Burundi à atteindre de nouveaux stocks d’armes et de pièces de rechange pour leurs véhicules militaires comme des chars, des avions militaires (Cessna 150) et de leurs hélicoptères militaires vieillissants.
Mais sur la question du pétrole comme l’essence, le diesel, le gaz et le carburant d’avions; le dictateur Paul Kagame a déclaré à Luc Rukingama qu’il ne sera que la STRIPAG, une compagnie pétrolière que le dictateur possédait, qui aura les droits exclusifs d’importation de pétrole au Burundi; un accord que le gouvernement désespéré de Buyoya accepta.
Le Burundi a commencé à importer du pétrole par la STRIPAG jusqu’à la fin de l’embargo en 1999, et à ce moment le dictateur Paul Kagame avait fait des millions de dollars de la souffrance des Burundais.
Le dictateur Paul Kagame a également été impliqué dans le commerce de café pendant l’embargo au Burundi; l’embargo prévoyait que le Burundi n’était pas autorisé à exporter tout ce qui était produit au pays, cela pour sécher au Burundi toute monnaie étrangère forte comme le dollar américain.
Mais cela introduisit encore de nouvelles possibilités pour le dictateur Paul Kagame, car les associés du dictateur comme Ntazinda et Rushema ont obtenu des droits exclusifs pour acheter le café burundais et le coton à un prix moins cher; puis les exporter à l’étranger à des prix gonflés qui rendaient d’énormes profits pour le dictateur et ses associés d’affaires.
Le Rwanda a permis que le café et le coton burundais soient vendus à des hommes d’affaires rwandais qui pourraient travailler comme intermédiaires dans la vente à l’étranger. Pendant l’embargo au Burundi, le dictateur Paul Kagame a indirectement contrôlé l’économie burundaise.
La politique interne du CNDD-FDD
Historique
Avec le Coup d’État du 21 Octobre 1993, la plupart des Hutus au Burundi étaient venus à la conclusion que les Tutsis allaient toujours utiliser l’armée pour rester au pouvoir.
Les dirigeants actuels et anciens du CNDD-FDD conviennent sans exception que la rébellion armée était née du rejet d’un processus démocratique par l’armée Tutsi, en particulier l’assassinat de Melchior Ndadaye, en Octobre 1993.
L’ancien secrétaire général du CNDD-FDD, Gélase Ndabirabe, une fois déclara aux journalistes que « l’assassinat du président Ndadaye a été un élément déclencheur de la lutte armée, qui est profondément enraciné dans la frustration des Hutus sur la discrimination, l’exclusion et les agressions répétées contre la population hutue ».
La plupart des sources indiquent que le CNDD-FDD a été lancé par Léonard Nyangoma, mais la vérité est que le CNDD-FDD a été lancé par les travailleurs et travailleuses de la classe pauvre des quartiers de Kamenge et Kinama dans la banlieu de Bujumbura.
La population de ces deux quartiers de Kamenge et Kinama a plus tard reçu le soutien des étudiants hutu, déserteurs de l’institut supérieur de l’École militaire (ISCAM). C’était ces jeunes Hutu de l’ISCAM qui avaient invité Léonard Nyangoma pour diriger le CNDD-FDD.
Léonard Nyangoma, premier président du CNDD-FDD
Léonard Nyangoma a mis en place le siège de son commandement au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo), et c’est à ce moment que Nyangoma entra en contact avec des soldats ex-FAR. Nyangoma savait que le CNDD-FDD n’avait pas la capacité humaine pour mener le combat et les connaissances militaires de la guerre; la présence de soldats ex-FAR, chômeurs au Congo a fourni à Léonard Nyangoma une occasion en or, ainsi les ex-FAR allaient apprendre aux combattants de CNDD-FDD le savoir-faire technique.
Léonard Nyangoma a été sélectif dans le recrutement des combattants ex-FAR, il a ciblé des spécialistes militaires de la communication, des instructeurs militaires, en particulier ceux qui maîtrisaient la lecture da la carte militaire, les instructeurs aux techniques d’attaque et de retrait, specialistes en embuscades et les techniques de camouflage; il a aussi recruté des spécialistes d’armes et les analystes de terrain militaire.
Léonard Nyangoma a recruté la crème de la crème de l’ex-FAR; et dans sa campagne de recrutement, il ciblait les jeunes combattants qui étaient au maximum âgés de 25 ans.
Chaque combattant ex-FAR rejoingnit avec des objectifs différents; Certains ont rejoint dans le nom du panafricanisme, certains ont accepté parce qu’ils voulaient un endroit pour être, comme ils étaient fatigués avec la vie des camps de réfugiés, d’autres ont rejoint parce qu’ils estimaient que les Hutus étaient attaqués, mais la majorité a rejoint en tant que mercenaires qui étaient payés car ils avaient besoin l’argent pour faire vivre leurs familles en difficulté, traînant dans les camps de réfugiés partout dans le Zaïre.
Lorsque l’ex-FAR a rejoint la rébellion au Burundi, le CNDD-FDD a commencé à gagner du terrain, avec des attaques dans tout le pays, des embuscades militaires étaient sur le haut. L’armée burundaise devint plus tendue et choquée par la façon le CNDD-FDD était devenu de plus en plus éfficace dans ses attaques.
On se souvient des mots du porte-parole de l’armée burundaise de l’époque, le colonel Isaie Nibizi, qui déclara: »nous ne nous battons plus contre le CNDD-FDD; mais des éléments des ex-FAR et des Interahamwe ».
Comme toute autre organisation politique dans le monde, le CNDD-FDD a également fait face à des conflits internes. L’une des principales raisons pour lesquelles le CNDD-FDD a été formé était de lutter contre l’hégémonie régionale.
Les lecteurs d’Ikaze IWACU doivent savoir que, la majorité des dirigeants politiques et militaires du Burundi venaient de la province de Bururi. Sous les régimes tutsi, un hutu de Bururi avait plus de faveurs qu’un Tutsi d’une autre province.
Les jeunes Hutu de ISCAM qui avaient rejoint le CNDD-FDD étaient tous originaires de Bururi d’où ils ont été admis à l’école des cadets militaires sur la base qu’ils étaient originaires de Bururi.
Suspension de Léonard Nyangoma
Léonard Nyangoma, qui était de Bururi, était souvent accusé de corruption, le favoritisme et le régionalisme. Il a été accusé par ses camarades du CNDD-FDD de favoritisme dans la nomination et la promotion des officiers rebelles et les dirigeants politiques de sa région de Bururi.
Dans le CNDD-FDD, Léonard Nyangoma a été considéré comme un leader par défaut, car il était absent du champ de bataille. Il a également été accusé d’avoir assassiné des camarades qui remettaient en question son style de leadership; mais son dernier coup est venu quand les commandants sur le terrain lui ont exigé de limoger son bras droit, William Munny Mbabazi qui était aussi de Bururi, pour les malversations financières.
En 1998, Léonard Nyangoma a été renversé en faveur de Jean-Bosco Ndayikengurukiye, un jeune officier de terrain qui avait également fréquenté l’école des cadets militaires de ISCAM.
Jean-Bosco Ndayikengurukiye qui était aussi de Bururi a été aidé et soutenu dans le renversement de Léonard Nyangoma du pouvoir, par un mobilisateur charismatique du CNDD-FDD, Hussein Radjabu aka Romeo.
Hussein Radjabu, l’ancien secrétaire général du CNDD-FDD se trouve maintenant en prison
Alors que Nyangoma se déplaçait à travers le monde, en mobilisation pour le CNDD-FDD; Hussein Radjabu faisait son nom parmis les hauts officiers et les combattants juniors, et après le renversement de Léonard Nyangoma, Hussein Radjabu a été nommé secrétaire général du CNDD-FDD, un poste qu’il a utilisé pour se propulser comme l’homme fort du CNDD-FDD.
Conclusion
Dans mon prochain article, je vais continuer à regarder sur les querelles internes au sein du CNDD-FDD, la relation entre Hussein Radjabu et le dictateur Paul Kagame; et comment les combattants ex-FAR qui avaient rejoint le CNDD-FDD ont été exécutés en vertu d’un accord conclu entre le CNDD-FDD et le dictateur Paul Kagame.
Je tiens également à féliciter le dictateur Paul Kagame d’être élevé au rang d’ Héro National, lors de la célébration du 04 juillet 2014, le jour de libération de Kagame.
Ce jour, les Caporaux militaires du Rwanda se sont mis sur les ondes en flattant des mensonges, la fabrication, la distorsion et la publicité de mauvais goût; tout en déclarant le dictateur Paul Kagame comme un homme courageux, conquérant, stratège militaire, un homme avec des muscles plus gros que ceux d’Arnold Schwarzenegger ou Dolph Lundgren etc.
Le Caporal James Kabarebe, l’un des hauts parleurs du dictateur Paul Kagame, a chanté les louanges à propos de son maître dans la mesure de lui comparer à Dieu. Quellle honte!!! ___________
IKAZE IWACU
Les dix jours derniers, les analystes politiques, les commentateurs et observateurs ont de nouveau assisté à la détérioration en silence de la relation entre le Rwanda et le Burundi.
Le Président Pierre Nkurunziza a de nouveau refusé d’assister en personne à l’invitation du dictateur Paul Kagame; il y a presque un an depuis que le président Pierre Nkurunziza n’a pas mis un pied au Rwanda, pour visiter un dictateur qu’il appellait souvent, « le grand frère ».
Le vice président du Burundi a représenté Pierre Nkurunziza à Kigali le 04 juillet 2014
Ikaze Iwacu a obtenu des informations que cette fois; c’était le bureau du président, au lieu du ministère des Affaires étrangères, qui avait envoyé l’invitation à Pierre Nkurunziza, pour la journée de la 20 èmme célébration de la libération du FPR. Mais cette fois encore, le Président Nkurunziza a refusé de participer; le président du Burundi a certainement refusé d’assister à toutes les festivités qui sont, soit organisées par Museveni ou Kagame.
La détérioration des relations entre Kagame et Nkurunziza a commencé, après le discours incendiaire de Paul Kagame du 03 Juillet 2013; où il a publiquement annoncé qu’il tuera le président tanzanien, Jakaya Kikwete. Le dictateur Paul Kagame voulait utiliser et impliquer le président Pierre Nkurunziza dans ce plan criminel.
Dans cet article, je vais continuer à regarder comment le dictateur Paul Kagame a interféré dans la politique du Burundi comme un patron d’un groupe mafieux.
Le feu Brig. Chefe Ali, alias Eriya Mwine de l’armée ugandaise (UPDF), a dit: «la nomination de Pilato (le surnom de Paul Kagame en Ouganda) en tant que coordonnateur principal du FPR / APR, c’est demander trop de lui, l’homme ne connaît qu’une seule chose, tuer, il est un bourreau ». Enfin les Burundais ont maintenant réalisé que le Rwanda est dirigé par un tueur en série.
Le département burundais
Comme indiqué dans mon article précédent, après son retour d’une réunion désastreuse avec le Président Buyoya en 1991, le dictateur Paul Kagame a créé le département chargé du dossier burundais, au sein de l’APR; le but de la création de ce département était de rassembler et de recueillir des informations de renseignement sur le Burundi.
Comme les élections de 1993 se rapprochaient et la victoire du FRODEBU était juste une question de temps, le dictateur Paul Kagame avait commencé à envoyer des agents de l’APR au Burundi et quand FRODEBU a remporté les élections en Juin 1993, il y avait la panique au sein de la hiérarchie du FPR / APR; car ils savaient que la majorité des chefs de file dans le FRODEBU sont les Hutus qui avaient vécu, étudié et travaillé au Rwanda.
De plus, le MRND avait fourni, des conseils politiques, financiers et un soutien moral au FRODEBU; le tout a semé la confusion et la panique générale au sein de l’APR / FPR.
Feu Melchior Ndadaye
Tous les leaders dans le spectre politique du Burundi savent bien que les agents de l’APR / FPR avaient une main dans l’assassinat du premier président hutu, Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993. A l’époque de l’assassinat de Ndadaye, le Col. Jean Bikomagu, alors le chef d’état-major, était déjà en contact avec le / groupe rebelle du FPR/APR.
Mgr Alfred Ndoricimpa, lors de sa visite en Belgique au début d’Octobre 1993, il a transmis des informations de renseignement au gouvernement belge de l’époque et les Burundais, qui vivaient à Bruxelles, concernant le plan éminent d’assassiner le président Ndadaye, et l’évêque a déclaré que c’était un grand plan qui était en cours orchestré par des officiers tutsis burundais, avec l’aide d’éléments tutsis dans la région.
Après l’assassinat du président Melchior Ndadaye, les principaux officiers subalternes présumés du putsch, ont été matériellement aidés par l’APR / FPR à quitter le Burundi pour Kampala en Ouganda, et de s’installer plus tard au siège de l’APR / FPR à Mulindi; où le chef de ces officiers, le lieutenant Paul Kamana a été assigné à une mission spéciale dans le département de la formation du groupe rebelle, FPR/APR.
Le dictateur Paul Kagame rencontre le colonel Firmin Sinzoyiheba
Lorsque le dictateur Paul Kagame a rencontré pour la 1ère fois le feu colonel Firmin Sinzoyiheba, alors ministre du Burundi de la défense; c´était en juin 1994; et les deux officiers ont pu s’entendre au premier regard. Le dictateur Paul Kagame aime naturellement les Tutsis qui sont bruns; dans le colonel Firmin Sinzoyiheba, le dictateur a vu sa propre image.
C’est cette relation qui a introduit le dictateur Paul Kagame dans le cœur de la politique burundaise, avec des informations illimitées du renseignement militaire en particulier et sur la politique burundaise en général.
le Gén Salim Saleh, petit frère de Museveni
Après leur 1ère réunion, le dictateur Paul Kagame était en communication constante avec Col Firmin Sinzoyiheba. Le dictateur Paul Kagame a personnellement invité le colonel Firmin Sinzoyiheba à Kigali en 1996, lors d’une réunion qui comprenait le frère de Museveni, le général Salim Saleh. Cette réunion a été principalement convoquée pour planifier la grande invasion du Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo (RDC).
Bien que toutes ces réunions s’organisaient, le Président Sylvestre Ntibantunganya était complétement écarté; ce président hutu pensait que les visites constantes du colonel Firmin Sinzoyiheba à Kigali étaient juste au sujet de la relation bilatérale de sécurité.
Sylvestre Ntibantunganya, est devenu président après l’assassinat de Ndadaye
Le plan de renverser le président Sylvestre Ntibantunganya a été discuté à Kigali lors de la réunion d’Avril 1996; cette réunion comprenait que des extremistes militaires tutsis du Burundi, du Rwanda et de l’Ouganda.
Il a été décidé que le président Sylvestre Ntibantuganya devrait être renversé avant l’attaque du Congo. Lors de cette réunion le dictateur Paul Kagame a encouragé le colonel Firmin Sinzoyiheba de renverser le président Sylvestre Ntibantuganya et prendre le pouvoir, une proposition que le colonel Firmin refusa.
Lors de la réunion, ils ont proposé que le camarade Jean-Baptiste Bagaza devrait être contacté pour lui demander l’aide dans le renversement du président Sylvestre Ntibantunganya, cette suggestion a également été rejetée par le colonel Firmin Sinzoyiheba qui a argumenté que Bagaza ne serait accepté que par quelques segments extrêmes des Tutsis. Le Colonel Firmin introduisit plutôt Buyoya dans la flamme, une suggestion que le dictateur Paul Kagame refusa catégoriquement.
Mais le colonel Firmin qui était un orateur éloquent a pu convaincre à la fois le dictateur Paul Kagame et le général Salim Saleh; sur le cas de l’introduction de Pierre Buyoya dans le travail de la flamme de renverser le Président Sylvestre Ntibantuganya, puis le cadre était réglé.
Le Colonel Firmin a assuré ces camarades tutsis à la réunion qu’il serait un bloqueur de pouvoir et une personne contrôlant le régime derrière la scène.
Maj Pierre Buyoya, expert en assassinats
Le 25 Juillet 1996, le Coup d’État au Burundi a été orchestré et planifié par le colonel Firmin Sinzoyiheba, qui a ensuite remis le pouvoir sur plateau d’argent à Pierre Buyoya. Une erreur que le colonel Firmin Sinzoyiheba doit pouvoir regretter dans ses tombes, car Pierre Buyoya a éliminé le colonel Firmin Sinzoyiheba en Janvier 1998; parce que il sentait que le colonel Firmin devenait une menace pour son autorité.
Les lecteurs d’Ikaze IWACU doivent savoir que Pierre Buyoya est allé faire la formation militaire à l’Ecole de Guerre (Staff College) en Allemagne entre 1980 à 1982; où il s’est spécialisé dans les techniques d’assassinat et de contre-espionnage. Au cours de ses deux régimes, en particulier pendant le régime Buyoya 1, des hauts responsables militaires sont morts dans des circonstances spéciales, par exemple à travers les accidents d’hélicoptère, les accidents bizarres de circulation et les empoisonnements.
Au cours de sa formation militaire, Pierre Buyoya, a écrit et analysé le concept « d’assassinats propres » et il a appliqué ces concepts sur ses ennemis supposés, en particulier les ennemis politiques.
Le dictateur Paul Kagame fait des millions de dollars pendant l’embargo du Burundi
Après le Coup d’État du 25 Juillet 1996, les dirigeants régionaux, l’Organisation de l’unité africaine et des Nations Unies sont venues imposer l’embargo sur le Burundi; mais derrière la scène, le dictateur Paul Kagame et Museveni savaient que cela faisait partie du plan de coup d’Etat.
Après l’approbation de l’embargo en 1996, le ministre des Affaires étrangères kenyan, Kalonzo Musyoka, a déclaré que «dans moins d’un mois, nous allons apporter ce régime à ses genoux; il y a ceux qui disent que la situation va se détériorer davantage, mais si ils savent une meilleure façon de rétablir la normalité au Burundi, ils doivent nous le faire savoir».
Cependant l’embargo introduisit de nouvelles possibilités pour Paul Kagame, à l’époque complétement fauché, de faire des millions de dollars.
En 1996, le FPR possédait une entreprise de pétrole appelée STRIPAG qui était gérée par Kaposho Mbuguje pour le compte du dictateur Paul Kagame.
Après la prise du pouvoir à Kigali en 1994 pa l’APR / FPR, la STRIPAG a surgi de nulle part pour prendre tout le marché du pétrole au Rwanda. Avant la prise du pouvoir par le FPR / APR en 1994, Kaposho Mbuguje était un changeur d’argent au marché central de Bukavu, au Congo.
Au cours d’une nuit, il refait surface au Rwanda comme un millionnaire, propriétaire d’une entreprise de plusieurs millions, appelée STRIPAG, qui possédait les stations d’essence partout au Rwanda; avec un droit exclusif d’importer tous les produits pétroliers au Rwanda.
Après l’imposition de l’embargo sur le Burundi par l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui UA) et des Nations Unies; le ministre burundais des Affaires étrangères d’alors, Luc Rukingama s’est rendu au Rwanda pour rencontrer le gouvernement du FPR et négocier sur comment le Rwanda pouvait aider à violer l’embargo.
En Janvier 1997, les dépôts pétroliers à Gitega étaient sur le point de tourner à sec, et c’était à ce moment où l’insurrection du CNDD-FDD était à la hausse. L’armée burundaise avait tellement besoin de l’essence et du diesel en abondance pour leurs opérations militaires dans une guerre contre les différents groupes d’insurgés.
Le dictateur Paul Kagame a demandé à son gouvernement de soutenir le gouvernement Buyoya en permettant d’acheminer tous les produits nécessaires à travers le Rwanda vers le Burundi, notamment les armes; parce que l’embargo affectait la capacité du Burundi à atteindre de nouveaux stocks d’armes et de pièces de rechange pour leurs véhicules militaires comme des chars, des avions militaires (Cessna 150) et de leurs hélicoptères militaires vieillissants.
Mais sur la question du pétrole comme l’essence, le diesel, le gaz et le carburant d’avions; le dictateur Paul Kagame a déclaré à Luc Rukingama qu’il ne sera que la STRIPAG, une compagnie pétrolière que le dictateur possédait, qui aura les droits exclusifs d’importation de pétrole au Burundi; un accord que le gouvernement désespéré de Buyoya accepta.
Le Burundi a commencé à importer du pétrole par la STRIPAG jusqu’à la fin de l’embargo en 1999, et à ce moment le dictateur Paul Kagame avait fait des millions de dollars de la souffrance des Burundais.
Le dictateur Paul Kagame a également été impliqué dans le commerce de café pendant l’embargo au Burundi; l’embargo prévoyait que le Burundi n’était pas autorisé à exporter tout ce qui était produit au pays, cela pour sécher au Burundi toute monnaie étrangère forte comme le dollar américain.
Mais cela introduisit encore de nouvelles possibilités pour le dictateur Paul Kagame, car les associés du dictateur comme Ntazinda et Rushema ont obtenu des droits exclusifs pour acheter le café burundais et le coton à un prix moins cher; puis les exporter à l’étranger à des prix gonflés qui rendaient d’énormes profits pour le dictateur et ses associés d’affaires.
Le Rwanda a permis que le café et le coton burundais soient vendus à des hommes d’affaires rwandais qui pourraient travailler comme intermédiaires dans la vente à l’étranger. Pendant l’embargo au Burundi, le dictateur Paul Kagame a indirectement contrôlé l’économie burundaise.
La politique interne du CNDD-FDD
Historique
Avec le Coup d’État du 21 Octobre 1993, la plupart des Hutus au Burundi étaient venus à la conclusion que les Tutsis allaient toujours utiliser l’armée pour rester au pouvoir.
Les dirigeants actuels et anciens du CNDD-FDD conviennent sans exception que la rébellion armée était née du rejet d’un processus démocratique par l’armée Tutsi, en particulier l’assassinat de Melchior Ndadaye, en Octobre 1993.
L’ancien secrétaire général du CNDD-FDD, Gélase Ndabirabe, une fois déclara aux journalistes que « l’assassinat du président Ndadaye a été un élément déclencheur de la lutte armée, qui est profondément enraciné dans la frustration des Hutus sur la discrimination, l’exclusion et les agressions répétées contre la population hutue ».
La plupart des sources indiquent que le CNDD-FDD a été lancé par Léonard Nyangoma, mais la vérité est que le CNDD-FDD a été lancé par les travailleurs et travailleuses de la classe pauvre des quartiers de Kamenge et Kinama dans la banlieu de Bujumbura.
La population de ces deux quartiers de Kamenge et Kinama a plus tard reçu le soutien des étudiants hutu, déserteurs de l’institut supérieur de l’École militaire (ISCAM). C’était ces jeunes Hutu de l’ISCAM qui avaient invité Léonard Nyangoma pour diriger le CNDD-FDD.
Léonard Nyangoma, premier président du CNDD-FDD
Léonard Nyangoma a mis en place le siège de son commandement au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo), et c’est à ce moment que Nyangoma entra en contact avec des soldats ex-FAR. Nyangoma savait que le CNDD-FDD n’avait pas la capacité humaine pour mener le combat et les connaissances militaires de la guerre; la présence de soldats ex-FAR, chômeurs au Congo a fourni à Léonard Nyangoma une occasion en or, ainsi les ex-FAR allaient apprendre aux combattants de CNDD-FDD le savoir-faire technique.
Léonard Nyangoma a été sélectif dans le recrutement des combattants ex-FAR, il a ciblé des spécialistes militaires de la communication, des instructeurs militaires, en particulier ceux qui maîtrisaient la lecture da la carte militaire, les instructeurs aux techniques d’attaque et de retrait, specialistes en embuscades et les techniques de camouflage; il a aussi recruté des spécialistes d’armes et les analystes de terrain militaire.
Léonard Nyangoma a recruté la crème de la crème de l’ex-FAR; et dans sa campagne de recrutement, il ciblait les jeunes combattants qui étaient au maximum âgés de 25 ans.
Chaque combattant ex-FAR rejoingnit avec des objectifs différents; Certains ont rejoint dans le nom du panafricanisme, certains ont accepté parce qu’ils voulaient un endroit pour être, comme ils étaient fatigués avec la vie des camps de réfugiés, d’autres ont rejoint parce qu’ils estimaient que les Hutus étaient attaqués, mais la majorité a rejoint en tant que mercenaires qui étaient payés car ils avaient besoin l’argent pour faire vivre leurs familles en difficulté, traînant dans les camps de réfugiés partout dans le Zaïre.
Lorsque l’ex-FAR a rejoint la rébellion au Burundi, le CNDD-FDD a commencé à gagner du terrain, avec des attaques dans tout le pays, des embuscades militaires étaient sur le haut. L’armée burundaise devint plus tendue et choquée par la façon le CNDD-FDD était devenu de plus en plus éfficace dans ses attaques.
On se souvient des mots du porte-parole de l’armée burundaise de l’époque, le colonel Isaie Nibizi, qui déclara: »nous ne nous battons plus contre le CNDD-FDD; mais des éléments des ex-FAR et des Interahamwe ».
Comme toute autre organisation politique dans le monde, le CNDD-FDD a également fait face à des conflits internes. L’une des principales raisons pour lesquelles le CNDD-FDD a été formé était de lutter contre l’hégémonie régionale.
Les lecteurs d’Ikaze IWACU doivent savoir que, la majorité des dirigeants politiques et militaires du Burundi venaient de la province de Bururi. Sous les régimes tutsi, un hutu de Bururi avait plus de faveurs qu’un Tutsi d’une autre province.
Les jeunes Hutu de ISCAM qui avaient rejoint le CNDD-FDD étaient tous originaires de Bururi d’où ils ont été admis à l’école des cadets militaires sur la base qu’ils étaient originaires de Bururi.
Suspension de Léonard Nyangoma
Léonard Nyangoma, qui était de Bururi, était souvent accusé de corruption, le favoritisme et le régionalisme. Il a été accusé par ses camarades du CNDD-FDD de favoritisme dans la nomination et la promotion des officiers rebelles et les dirigeants politiques de sa région de Bururi.
Dans le CNDD-FDD, Léonard Nyangoma a été considéré comme un leader par défaut, car il était absent du champ de bataille. Il a également été accusé d’avoir assassiné des camarades qui remettaient en question son style de leadership; mais son dernier coup est venu quand les commandants sur le terrain lui ont exigé de limoger son bras droit, William Munny Mbabazi qui était aussi de Bururi, pour les malversations financières.
En 1998, Léonard Nyangoma a été renversé en faveur de Jean-Bosco Ndayikengurukiye, un jeune officier de terrain qui avait également fréquenté l’école des cadets militaires de ISCAM.
Jean-Bosco Ndayikengurukiye qui était aussi de Bururi a été aidé et soutenu dans le renversement de Léonard Nyangoma du pouvoir, par un mobilisateur charismatique du CNDD-FDD, Hussein Radjabu aka Romeo.
Hussein Radjabu, l’ancien secrétaire général du CNDD-FDD se trouve maintenant en prison
Alors que Nyangoma se déplaçait à travers le monde, en mobilisation pour le CNDD-FDD; Hussein Radjabu faisait son nom parmis les hauts officiers et les combattants juniors, et après le renversement de Léonard Nyangoma, Hussein Radjabu a été nommé secrétaire général du CNDD-FDD, un poste qu’il a utilisé pour se propulser comme l’homme fort du CNDD-FDD.
Conclusion
Dans mon prochain article, je vais continuer à regarder sur les querelles internes au sein du CNDD-FDD, la relation entre Hussein Radjabu et le dictateur Paul Kagame; et comment les combattants ex-FAR qui avaient rejoint le CNDD-FDD ont été exécutés en vertu d’un accord conclu entre le CNDD-FDD et le dictateur Paul Kagame.
Je tiens également à féliciter le dictateur Paul Kagame d’être élevé au rang d’ Héro National, lors de la célébration du 04 juillet 2014, le jour de libération de Kagame.
Ce jour, les Caporaux militaires du Rwanda se sont mis sur les ondes en flattant des mensonges, la fabrication, la distorsion et la publicité de mauvais goût; tout en déclarant le dictateur Paul Kagame comme un homme courageux, conquérant, stratège militaire, un homme avec des muscles plus gros que ceux d’Arnold Schwarzenegger ou Dolph Lundgren etc.
Le Caporal James Kabarebe, l’un des hauts parleurs du dictateur Paul Kagame, a chanté les louanges à propos de son maître dans la mesure de lui comparer à Dieu. Quellle honte!!! ___________
IKAZE IWACU
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