John Kerry et Kabila lors de sa visite à Kinshasa
L’implication de Joseph Kabila dans le traffic d’uranium Congolais vers l’Iran serait la goutte d’eau qui a débordé le verre.
Pourquoi Obama en veut à Joseph Kabila au point d’annoncer devant le congrès americain une position inédite: “ le congo représente un danger imminent et grave pour la securité nationale des USA?”
De quel danger imminent parle donc le president Obama?
Nous avons fait une enquête dans nos réseaux à Washington et en voici les résultats.
Pendant les dernièrs pourparler entre les Etats-Unis et l’Iran, les négociateurs américains étaient interressés à savoir qui fournissait l’uranium à l’Iran pour son enrichissement.
Après plusieurs pressions des américains, le nom d’une entreprise Congolaise "Congo futur" a fait surface.
Les autorités américaines voulaient savoir comment une entreprise privé avec comme propriétaire, “des libanais du Congo” et qui vient tout juste de se lancer dans la recherche des achats de concéssions minières au Katanga, aurait bien pu échapper ou flouer le service secret congolais?
Pour eux, il ya eu soit incompétence ou complicité des autorités congolaises.
Suite à certaines preuves physiques, la cargaison etait acheminé directement de Chikolobwe a Likasi via Kasumbalesa, la frontière Zambienne comme simple heterogenite de cuivre en partence pour la Chine (ce qui est un transport de routine de minerais à la dite frontière), mais il y avait dans le stock, le butin Iranien”L’uranium”
Et c’est un certain Colonel Kachunga Bavon de la GR qui se balade entre la Tanzanie et le Congo avec "un vrai faux passport congolais" du nom de Kabila Souleyman (en fuite présentement) qui, s’évaporant dans la nature en Tanzanie avec environ USD$2 millions en argent liquide qu’il devait utiliser pour le paiement des frais de douane avait abandonné la dernière cargaison d’uranium à Dar es alam quand il avait remarqué qu’il était filé par la police Tanzannienne et le FBI.
Le colonel Bavon Kachunga était en charge de protéger l’uranium jusqu’à son embarquement à Dar es Alam.
Et de Dar es Alam, la cargaison partait officiellement pour le Nigéria mais en réalité, la destination finale était l’Iran.
Lors de la dernière visite du président Obama en Tanzanie, le sujet avait été evoqué avec le president Kikwete et le président Kabila.
Ce dernier (le president kabila) avait demandé au président Obama :
- Son appui millitaire pour chasser les M23
- D’user de son pouvoir en tant que président des Etats-Unis pour que la Tanzanie l’aide à restaurer la sécurité interne des services de renseignement congolais et cela, pour lutter contre de tels agissement de certaines entreprises congolaises et certains hommes politiques au Katanga qui profiteraient de la faiblesse des services de renseignement congolais pour faire mains basses sur l’uranium congolais de Likasi.
Obama aurait accepter tout en lui demandant de respecter ses engagements.
Nous savons tous ce qui était arrivé. Le M23 a été chassé, mais Kabila n’a pas respecté ses engagements envers Obama quant à la reforme du service secret et jusque là, rien n’ a été fait.
Et à la grande déception des américains, le réseau mafieux a continué à opérer impuniment et pendant le dernier round des négotiations, l’administration américaine venait de recevoir d’autres preuves accablantes sur l’approvisionnement de l’uranium iranien venant du même reseau congolais.
Et cette administration a décidé de frapper fort cette fois ci en éxigeant que:
1- Kabila n’a pas fait un bon travail et il doit partir.
Le message a aussi été donné au président angolais Dos Santos et le même message a aussi été envoyé au président Kikwete de la Tanzanie pour qu’il vienne en personne pour expliquer au président Kabila que le president Obama a été très déçue de sa gestion sécuritaire du dossier uranium et son incapacité total à gérer et à controller les entreprises minières qui se livrent impuniment au traffic d’uranium au Katanga en particulier et au Congo en général.
2- Sachant que la fin du président Kabila est proche, le colonel Kachunga de la GR a envoyé ses autres preuves à l’ambassade des Etats-Unis en Tanzanie. il a envoyé les documents de transport de l’uranium Congolais a Etienne Tshisekedi, , en échange d’un titre de Général dans l’ANC (Armée Nationale Congolaise) qui va remplacer le tristement célèbre FARDC juste après les éléctions de 2016.
Selon certaines sources de la maison blanche, le 14 juin 2014, le président Kabila était supposé annoncer sa démission au profit de Aubin Minaku pour que celui ci commence l’interim de la transition du Congo qui devrait déboucher sur des vrais éléctions crédibles et transparentes mais, curieusement, c’est le même Aubin Minaku qui s’était opposé au départ de son patron et nous avait monté un scénario de présentation des membres de la cour constitutionnel tout en demandant à son patron d’être nommé premier minister de cohésion, probablement pour profiter du pillage systématique du Congo et de s’enrichir à son tour comme Matata Ponyo, celui que Aubin Minaku cherche par tout les moyens de remplacer.
A l’heure actuelle, tout peut arriver à Kinshasa avec le régime de Kabila…
Dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent, nous risquerons d’assister à une démission, un coup d’état ou une révolution du peuple (un printemps congolais)
QUI VIVRA VERRA!
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Analyse Jean-Luc Kienge, cinéaste congolais et analyste des questions socio-politiques de la RDCongo ©coraliekiengeshow.co
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