le 12 septembre 2014
Dans une déclaration publiée jeudi 11 septembre à Kinshasa, les sections de jeunesse de plusieurs partis de l’opposition congolaise mettent en garde la Majorité présidentielle contre toute tentative de révision de la Constitution. Dans une déclaration publiée jeudi 11 septembre à Kinshasa.
Le regroupement de jeunes de l’UDPS, de la MPP, de l’UNC, de l’Ecide et du Pareco, entre autres, préconise un dialogue franc entre les forces politiques du pays pour résoudre ce qu’ils qualifient de «crise de légitimité au sommet de l’Etat».
«La majorité kabiliste projette non seulement de réviser la constitution, mais surtout de faire table rase de l’ordre constitutionnel actuel en vue d’établir un nouvel ordre politique ne répondant à aucun besoin social ni politique ni démocratique, bafouant ainsi nos valeurs chèrement acquises en vue d’instaurer une présidence à vie en faveur d’un individu», a déclaré Freddy Pindi, président de la Jeunesse de l’UDPS.
Pour lui, la majorité a déjà lancé la mise en place de ce nouvel ordre politique qui, affirme-t-il, «s’apparente à une dictature féroce».
Freddy Pindi a expliqué que la jeunesse est «déterminée à bloquer cette machine en vertu du pouvoir qui lui a été conféré par l’article 64 de la constitution».
Ce débat sur la révision de la constitution agite les milieux politiques congolais depuis plusieurs mois. L’opposition soupçonne la majorité de vouloir modifier la constitution pour permettre à l’actuel chef de l’Etat de briguer un troisième mandat que lui interdit l’actuelle constitution.
Du côté de la majorité, certains partis et personnalités se sont prononcés en faveur d’une modification de la constitution alors que d’autres prônent des schémas de conservation de pouvoir, mais en respectant les termes de la constitution actuelle.
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Matshi
Le Potentiel
Dans une déclaration publiée jeudi 11 septembre à Kinshasa, les sections de jeunesse de plusieurs partis de l’opposition congolaise mettent en garde la Majorité présidentielle contre toute tentative de révision de la Constitution. Dans une déclaration publiée jeudi 11 septembre à Kinshasa.
Le regroupement de jeunes de l’UDPS, de la MPP, de l’UNC, de l’Ecide et du Pareco, entre autres, préconise un dialogue franc entre les forces politiques du pays pour résoudre ce qu’ils qualifient de «crise de légitimité au sommet de l’Etat».
«La majorité kabiliste projette non seulement de réviser la constitution, mais surtout de faire table rase de l’ordre constitutionnel actuel en vue d’établir un nouvel ordre politique ne répondant à aucun besoin social ni politique ni démocratique, bafouant ainsi nos valeurs chèrement acquises en vue d’instaurer une présidence à vie en faveur d’un individu», a déclaré Freddy Pindi, président de la Jeunesse de l’UDPS.
Pour lui, la majorité a déjà lancé la mise en place de ce nouvel ordre politique qui, affirme-t-il, «s’apparente à une dictature féroce».
Freddy Pindi a expliqué que la jeunesse est «déterminée à bloquer cette machine en vertu du pouvoir qui lui a été conféré par l’article 64 de la constitution».
Ce débat sur la révision de la constitution agite les milieux politiques congolais depuis plusieurs mois. L’opposition soupçonne la majorité de vouloir modifier la constitution pour permettre à l’actuel chef de l’Etat de briguer un troisième mandat que lui interdit l’actuelle constitution.
Du côté de la majorité, certains partis et personnalités se sont prononcés en faveur d’une modification de la constitution alors que d’autres prônent des schémas de conservation de pouvoir, mais en respectant les termes de la constitution actuelle.
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Matshi
Le Potentiel
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