10 avril 2015
Encore et toujours lui, ce sacré Franck Diongo. Alors que l’opinion interne comme externe se battent bec et ongle pour clarifier cette nébuleuse affaire de la fosse commune de Maluku, l’opposant Diongo étale son enquête là où le pouvoir tente de brouiller les pistes.
Dans ses investigations, l’opposant s’oppose catégoriquement aux documents que brandissent Boshab, Mende et Kimbuta sur l’inhumation de 421 Rd-Congolais au cimetière
Fula-Fula de Maluku. Diongo affirme que le document présenté par la morgue centrale de Kinshasa n’est pas authentique.
D’après l’élu de Lukunga, c’est purement du copier-coller afin de justifier des pressions
que reçoivent la Kabilie sur ces enterrements de la honte qui ne respectent nullement la dignité humaine dû aux morts.
Primo, Diongo avance que le document que Boshab et Mende veulent justifier ne porte pas le nom de son signataire. Le nom de la personne qui a signée la lettre, ajoute-t-il, n’est pas apposé sur le document.
C’est pour Diongo une lettre incognito. D’où, pense-t-il, il est nécessaire qu’une enquête soit menée. Enquête où le Gouv’ de la ville et ses services doivent apporter des éclaircissements.
Secundo, à l’en-tête du document, il est mentionné les statistiques des inhumations effectuées depuis juin 2014.
Sur le même document, la morgue commence par donner le statistique du mois d’avril au lieu de commencer par celui du mois de juin, encore une bourde de la part des responsables de la morgue manipulés par les bonzes de la majorité.
Tertio, certains chiffres avancés sont écrits en manuscrits. Il sied de lire à la case des corps abandonnés, le total des corps, le pourcentage et les inhumations qui se lèvent à 23 corps.
Les données reprisent, ici, sont faites à la main. Ce qui fâche encore Diongo, c’est la date que porte le document. Les inhumations sont intervenues, le 19 mars 2015.
Pourtant, la missive truquée de la morgue est signé le 03 avril 2015 par un responsable inconnu de la morgue.
Autre vérité, Diongo affirme que la morgue qui a stockée les 421 corps, n’est pas celle de Mama Yemo. C’est une morgue externe de l’hôpital général de Mama Yemo géré par l’hôtel de ville qui avait accueilli les corps.
Sur ce, le MLP pose la question au Gouv’ Kimbuta de dire à l’opinion, comment ils ont pu et par quelle magie conduit trois cents fœtus à la morgue centrale de Kinshasa? Cela du fait que celle-ci ne reçoit que des corps qui viennent d’autres hôpitaux.
S’il faut s’en tenir aux révélations troublantes de Diongo, il est à déduire toutes allégations faites par les membres de la mouvance ne visent qu’à mentir sur toutes lignes dans cette affaire de la fosse commune qui les met déjà très mal à l’aise.
Mobutu l’a vécu avec l’opération «Lititi Mboka» orchestré par le feu Louis Alphonse Koyagialo avec le massacre de plus de cents étudiants à Lubum. Alors que Koyagialo fut Gouverneur de la province du Katanga jadis Shaba.
Diongo n’est pas parmi ceux qui critiquent en restant dans le statu quo. Il propose un plan de sortie pour que la vérité soit connue. Il suggère une enquête neutre: MONUSCO et Assemblée nationale.
MONUSCO pourquoi? Naturellement, Diongo veut que l’expertise de la mission onusienne soit mise à contribution. Selon lui, la MONUSCO a toute la logistique adéquate pour mener comme il faut une enquête crédible.
Cela bien sûr, ajoute-t-il, avec l’appui des députés qui émanent du souverain primaire.
L’enquête ira premièrement de l’exhumation des compatriotes enterrés dans cette fosse commune. A partir de cela, des hypothèses seront dégagées pour savoir si et seulement si les personnes inhumées, ont connu une mort naturelle. Soit, aussi savoir si ces derniers ont subi des atrocités des services avant qu’ils soient enterrés.
Ces enquêtes feront appel aux hommes qui ont orchestré ce massacre humain, aux fossoyeurs, aux chauffeurs qui ont conduit les véhicules et ceux qui ont déposé les corps à Maluku sans oublier les initiateurs de ce crime contre l’humanité.
Diongo y voit déjà le Gouv’ de la ville et ses services.
Autre point dans ses recherches, Diongo a constaté que la fosse commune à laquelle ont été enterrés des compatriotes, mesure une hauteur et une longueur de 10 mètre sur 10.
Alors qu’après recoupement auprès des experts, il est impossible d’enterrer 421 corps avec la mesure avancée. Comme cela s’avère impossible, Diongo pense que certains corps
ont été mutilés.
D’après Diongo, le pouvoir refuse de se plier, cela signifie que les corps inhumains à la fosse commune de Maluku sont des victimes de la répression des dernières manifs du lundi 19 au 25 janvier.
«Je déplore l’attitude de ce pouvoir qui ne cesse de tuer son propre peuple. Comment un pouvoir peut manquer du respect à l’endroit des morts pourtant l’Etat Rd-Congolais dans sa constitution respecte la dignité due aux morts», lâche Diongo.
Et de poursuivre: «Je souhaite qu’une enquête soit menée avec la présence de la MONUSCO.
Sans cela, l’enquête ne sera pas crédible. La présence de la MONUSCO permettra l’identification des corps des membres de famille des victimes. Aussi sur base de cela que l’autorité urbaine et ses services doivent nous fournir des éléments comme la liste des morts soit des parents des fœtus».
Pourquoi écarter la MONUSCO qui est pourtant à l’initiative de ces enquêtes?, s’est-il demandé.
__________
YVES BUYA
Encore et toujours lui, ce sacré Franck Diongo. Alors que l’opinion interne comme externe se battent bec et ongle pour clarifier cette nébuleuse affaire de la fosse commune de Maluku, l’opposant Diongo étale son enquête là où le pouvoir tente de brouiller les pistes.
Dans ses investigations, l’opposant s’oppose catégoriquement aux documents que brandissent Boshab, Mende et Kimbuta sur l’inhumation de 421 Rd-Congolais au cimetière
Fula-Fula de Maluku. Diongo affirme que le document présenté par la morgue centrale de Kinshasa n’est pas authentique.
D’après l’élu de Lukunga, c’est purement du copier-coller afin de justifier des pressions
que reçoivent la Kabilie sur ces enterrements de la honte qui ne respectent nullement la dignité humaine dû aux morts.
Primo, Diongo avance que le document que Boshab et Mende veulent justifier ne porte pas le nom de son signataire. Le nom de la personne qui a signée la lettre, ajoute-t-il, n’est pas apposé sur le document.
C’est pour Diongo une lettre incognito. D’où, pense-t-il, il est nécessaire qu’une enquête soit menée. Enquête où le Gouv’ de la ville et ses services doivent apporter des éclaircissements.
Secundo, à l’en-tête du document, il est mentionné les statistiques des inhumations effectuées depuis juin 2014.
Sur le même document, la morgue commence par donner le statistique du mois d’avril au lieu de commencer par celui du mois de juin, encore une bourde de la part des responsables de la morgue manipulés par les bonzes de la majorité.
Tertio, certains chiffres avancés sont écrits en manuscrits. Il sied de lire à la case des corps abandonnés, le total des corps, le pourcentage et les inhumations qui se lèvent à 23 corps.
Les données reprisent, ici, sont faites à la main. Ce qui fâche encore Diongo, c’est la date que porte le document. Les inhumations sont intervenues, le 19 mars 2015.
Pourtant, la missive truquée de la morgue est signé le 03 avril 2015 par un responsable inconnu de la morgue.
Autre vérité, Diongo affirme que la morgue qui a stockée les 421 corps, n’est pas celle de Mama Yemo. C’est une morgue externe de l’hôpital général de Mama Yemo géré par l’hôtel de ville qui avait accueilli les corps.
Sur ce, le MLP pose la question au Gouv’ Kimbuta de dire à l’opinion, comment ils ont pu et par quelle magie conduit trois cents fœtus à la morgue centrale de Kinshasa? Cela du fait que celle-ci ne reçoit que des corps qui viennent d’autres hôpitaux.
S’il faut s’en tenir aux révélations troublantes de Diongo, il est à déduire toutes allégations faites par les membres de la mouvance ne visent qu’à mentir sur toutes lignes dans cette affaire de la fosse commune qui les met déjà très mal à l’aise.
Mobutu l’a vécu avec l’opération «Lititi Mboka» orchestré par le feu Louis Alphonse Koyagialo avec le massacre de plus de cents étudiants à Lubum. Alors que Koyagialo fut Gouverneur de la province du Katanga jadis Shaba.
Diongo n’est pas parmi ceux qui critiquent en restant dans le statu quo. Il propose un plan de sortie pour que la vérité soit connue. Il suggère une enquête neutre: MONUSCO et Assemblée nationale.
MONUSCO pourquoi? Naturellement, Diongo veut que l’expertise de la mission onusienne soit mise à contribution. Selon lui, la MONUSCO a toute la logistique adéquate pour mener comme il faut une enquête crédible.
Cela bien sûr, ajoute-t-il, avec l’appui des députés qui émanent du souverain primaire.
L’enquête ira premièrement de l’exhumation des compatriotes enterrés dans cette fosse commune. A partir de cela, des hypothèses seront dégagées pour savoir si et seulement si les personnes inhumées, ont connu une mort naturelle. Soit, aussi savoir si ces derniers ont subi des atrocités des services avant qu’ils soient enterrés.
Ces enquêtes feront appel aux hommes qui ont orchestré ce massacre humain, aux fossoyeurs, aux chauffeurs qui ont conduit les véhicules et ceux qui ont déposé les corps à Maluku sans oublier les initiateurs de ce crime contre l’humanité.
Diongo y voit déjà le Gouv’ de la ville et ses services.
Autre point dans ses recherches, Diongo a constaté que la fosse commune à laquelle ont été enterrés des compatriotes, mesure une hauteur et une longueur de 10 mètre sur 10.
Alors qu’après recoupement auprès des experts, il est impossible d’enterrer 421 corps avec la mesure avancée. Comme cela s’avère impossible, Diongo pense que certains corps
ont été mutilés.
D’après Diongo, le pouvoir refuse de se plier, cela signifie que les corps inhumains à la fosse commune de Maluku sont des victimes de la répression des dernières manifs du lundi 19 au 25 janvier.
«Je déplore l’attitude de ce pouvoir qui ne cesse de tuer son propre peuple. Comment un pouvoir peut manquer du respect à l’endroit des morts pourtant l’Etat Rd-Congolais dans sa constitution respecte la dignité due aux morts», lâche Diongo.
Et de poursuivre: «Je souhaite qu’une enquête soit menée avec la présence de la MONUSCO.
Sans cela, l’enquête ne sera pas crédible. La présence de la MONUSCO permettra l’identification des corps des membres de famille des victimes. Aussi sur base de cela que l’autorité urbaine et ses services doivent nous fournir des éléments comme la liste des morts soit des parents des fœtus».
Pourquoi écarter la MONUSCO qui est pourtant à l’initiative de ces enquêtes?, s’est-il demandé.
__________
YVES BUYA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire