le 18-05-2015
Les militaires burundais ont dû faire face à de nouvelles manifestations dans les rues de Bujumbura ce lundi 18 mai 2015.REUTERS/Goran Tomasevic
Au Burundi, les manifestants, toujours opposés à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, continuent à se mobiliser. Un face-à-face très tendu entre militaires s'est déroulé ce lundi 18 mai dans le quartier de Musaga à Bujumbura.
Les manifestations ont repris au Burundi malgré les menaces du gouvernement. Le maire de Bujumbura, Saïdi Juma, avait également mis en garde les Burundais hier soir, dimanche 17 mai, en précisant que les manifestants seraient traités comme des « putschistes ».
Ce lundi 18 mai à Musaga, une scène assez surréaliste s'est déroulée.
Des soldats en tenue de guerre, équipés de gilets pare-balles, sont arrivés avec des casques de guerre également. Ils appartiendraient à la brigade spéciale chargée de la protection des institutions, une sorte de garde présidentielle.
Ses soldats ont commencé à disperser brutalement les manifestants et ils ont tiré. D’autres soldats qui étaient sur place se sont tout de suite interposés et leur ont interdit de tirer en direction de la foule.
La tension est montée très vite. Les deux groupes se sont mis en joue, doigt sur la gâchette. Il a fallu l’intervention du chef de l’état-major de l’armée burundaise pour ramener le calme.
Cet incident, survenu quatre jours à peine après l’échec de la tentative de coup d’Etat militaire contre le président Pierre Nkurunziza, est un signe de division persistante au sein des corps de défense du Burundi.
Les militaires burundais ont dû faire face à de nouvelles manifestations dans les rues de Bujumbura ce lundi 18 mai 2015.REUTERS/Goran Tomasevic
Au Burundi, les manifestants, toujours opposés à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, continuent à se mobiliser. Un face-à-face très tendu entre militaires s'est déroulé ce lundi 18 mai dans le quartier de Musaga à Bujumbura.
Les manifestations ont repris au Burundi malgré les menaces du gouvernement. Le maire de Bujumbura, Saïdi Juma, avait également mis en garde les Burundais hier soir, dimanche 17 mai, en précisant que les manifestants seraient traités comme des « putschistes ».
Ce lundi 18 mai à Musaga, une scène assez surréaliste s'est déroulée.
Des soldats en tenue de guerre, équipés de gilets pare-balles, sont arrivés avec des casques de guerre également. Ils appartiendraient à la brigade spéciale chargée de la protection des institutions, une sorte de garde présidentielle.
Ses soldats ont commencé à disperser brutalement les manifestants et ils ont tiré. D’autres soldats qui étaient sur place se sont tout de suite interposés et leur ont interdit de tirer en direction de la foule.
La tension est montée très vite. Les deux groupes se sont mis en joue, doigt sur la gâchette. Il a fallu l’intervention du chef de l’état-major de l’armée burundaise pour ramener le calme.
Cet incident, survenu quatre jours à peine après l’échec de la tentative de coup d’Etat militaire contre le président Pierre Nkurunziza, est un signe de division persistante au sein des corps de défense du Burundi.
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