mercredi 6 octobre 2010

RDC: incertitudes sur l'identité du chef milicien présumé arrêté mardi

06/10/2010 à 13h:59 | AFP

RDC: incertitudes sur l'identité du chef milicien présumé arrêté mardi 
RDC: incertitudes sur l'identité du chef milicien présumé arrêté mardi © AFP
 
Des "vérifications" étaient en cours mercredi pour établir la véritable identité de l'homme arrêté mardi dans l'est de la RD Congo et présenté comme un chef milicien accusé d'avoir dirigé une attaque de villages où des viols massifs ont été commis cet été, a-t-on appris de l'ONU.
Certaines informations indiqueraient qu'il "ne s'agit pas du vrai" lieutenant-colonel Sadoke Kikonda Mayele, chef d'état-major d'un groupe de miliciens Maï-Maï, a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Amadou Gueye, porte-parole militaire de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco).
"Des vérifications devront être faites avant de confirmer si c'est bien le lieutenant-colonel Mayele ou non", a-t-il ajouté.
Selon une source proche du dossier, l'homme arrêté pourrait être un braconnier détenu depuis un certain temps par le chef du groupe Maï-Maï en question, Ntabo Ntaberi Cheka.
Le lieutenant-colonel Mayele est accusé par l'ONU d'avoir dirigé une coalition d'au moins 200 combattants Maï-Maï et de la rébellion hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), auteurs présumé de viols sur quelque 500 personnes, dont des enfants, fin juillet-début août, dans 13 villages du territoire de Walikale (est).
L'homme arrêté mardi avait été "appréhendé" mardi par la Monusco dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu, "en étroite collaboration" avec la justice militaire congolaise, avait indiqué mardi l'ONU dans un communiqué.
Il est actuellement détenu à Goma par la justice militaire congolaise qui procédait également à la vérification de son identité "dans le cadre de la prcédure" ouverte contre le milicien, a indiqué à l'AFP un magistrat militaire.
Les conditions précises dans lesquelles cet homme a été arrêté n'ont pas été données officiellement jusque-là par la Monusco.
Tous droits de reproduction et de représentation JEUNE AFRIQUE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire