Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, qualifiés au 2nd tour la présidentielle ivoirienne. (Ph : - D.R.)(AfriSCOOP Abidjan) — Tout le monde en parle, les commentaires vont bon train aussi dans les rues d’Abidjan et partout dans le pays, qui du président sortant, Laurent Ggagbo, et de l’ancien premier-ministre Alassane Ouattara, son challenger électoral au 2ème tour du scrutin présidentiel, du 28 novembre, parviendra-t-il à convaincre lors du show télévisé qui les réunira sur un même plateau ?
Bien malin qui trouvera la réponse exacte à cette question, mais les passionnés des débats houleux imaginent déjà les deux concurrents se débattre comme de beaux diables, voire ruer dans les brancards ou voler dans les plumes de l’un et l’autre là où le Conseil National de la Communication Audiovisuelle, initiateur du projet, espère « des échanges courtois ».
La date du face-à-face reste au secret quoi que les candidats soient informés, selon le CNCA, des règles du jeu, et cette inconnue du jour-j qui met du piment à la polémique d’avant empoignades entre les partisans des deux principaux leaders révélés de l’échiquier politique ivoirien.
Le plateau de vérité est prévu pour durer 2 h30 chrono « maximum » avec un temps (?) de parole « bien défini », mais attention « ce n’est pas un pugilat » prévient le Conseil, fustigeant d’ores et déjà la haine que se vouent par sms et autres messages hostiles interposés les supporters, fanatiques, desdites personnalités.
Si le projet prenait forme, ce qui est fort probable puisque les 14 candidats ont eu droit à 90 minutes chacun de temps d’antenne avant le 1er tour du scrutin, et que le régulateur de la presse audiovisuelle est déterminé à garantir l’accès équitable aux médias d’Etat, l’évènement en perspective sera le tout premier de l’histoire des élections en Côte d’Ivoire.
Laurent Gbagbo, l’enseignant-chercheur, historien et syndicaliste rompu à la chose politique face à Alassane Ouattara, le banquier, économiste et financier de renommée internationale, c’est forcément un cocktail détonnant que les Ivoiriens ne voudront absolument pas se laisser compter pour rien au monde.
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