lundi 27 décembre 2010

Des étrangers identifiés comme Congolais signalés à ITSU


Après de longs mois sans croisade contre d'éventuels émigrants clandestins, la psychose de l'occupation des terres par des étrangers non autrement identifiés au Nord Kivu commence à se manifester de nouveau parmi les populations locales !
Selon des informations dignes de foi non encore confirmées par des sources indépendantes, des étrangers authentiques identifiés comme Congolais d'origine sont arrivés au quartier Itsu dans la localité de Kirumba située au Sud du territoire de Lubero dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 du mois en cours.

D'après les mêmes informations, ces étrangers qui constituent le premier contingent de civils, qui viennent au pays pour s'y établir définitivement, appartiennent à une tribu imaginaire appelée Hutu-Nande ! Aux fins de sécuriser cette première colonie de peuplement, le sud du territoire de Lubero n'avait pas été démilitarisé, alors qu'il est un des coins névralgiques du grand nord, rapportent les mêmes informations. Pour attirer l'attention mondiale sur  cette  situation anormale, certains esprits féconds en imagination ont pris l'initiative de surnommer le sud du territoire de Lubero " Bande de Gaza ", en référence aux colonies juives établies en Palestine !
On rappelle à propos de l'occupation étrangère planifiée dans la province du Nord Kivu qu'une frontière artificielle avait était érigée en son temps par ceux qui avait intérêt à le faire pour trouver un espace vital destiné à recevoir de nouveaux contingents d'étrangers, tout en obtenant l'éloignement de compatriotes nomades établis à Goma, Rutsuru, Masisi, Walikale, Kanyabayonga et Kirumba afin de n'occuper finalement qu'un seul espace territorial couvrant Lubero et Beni, en allant de la localité de Kitsombiro à celle de Dicha.

Comme on peut le constater, la démilitarisation de deux territoires importants du Nord Kivu a été réclamée à cor et à cris pour préparer un découpage officieux cependant parfaitement au besoin de l'établissement de colonies de peuplements à venir. C'est désormais chose faite, mais avec toutes les conséquences psychologiques incalculables que cela comporte.
En effet, à la lumière de ce qui précède, la peur de perdre les terres héritées des ancêtres aujourd'hui disparus commence à gagner les populations de régions concernées tant il est vrai que les mouvements migratoires préparés à partir des Etats voisins immédiats du pays deviennent de plus en plus menaçants.
D'après des informations non encore contrôlées, des maisons démontables fabriquées dans des pays directement intéressé par lesdits mouvements migratoires en direction du Nord Kivu seraient visibles dans les usines et entrepôts de commerçants complices.
Réagissant à tous ces préparatifs de l'occupation, les commerçants et hommes d'affaires congolais auraient acheté les terrains et même les maisons destinés à accueillir les migrants étrangers identifiés comme Congolais à part entière !

A partir des faits observables et des informations vérifiables, la tension a commencé à monter au sein de populations qui sentent de plus en plus le besoin de défendre leurs terres.
On n'est pas donc loin d'entendre parler de la résurgence de forces de résistance aux migrations du genre présentement annoncées dans certaines contrées du Nord Kivu. On n'est pas loin non plus d'entendre parler des heurts sanglants entre populations des villages voisins, etc.

Dans plusieurs contrées de la province du Nord Kivu, l'alerte vient d'être donne pour appeler les ayant-droits nationaux à l'auto prise en charge contre tout mouvement téméraire et vexatoire d'occupation de terres par d'authentiques migrants étrangers.
Pendant ce temps, les populations civiles de régions envahies ou en voie de l'être par des migrants étrangers au pays accusent les pouvoirs publics de passivité devant ce qui apparait déjà à leurs yeux comme une bombe à retardement pour l'avenir !

Principal concerné, le gouvernement provincial du Nord Kivu doit se sentir interpellé autant par la situation sur le terrain que par les cris de détresse lancés par l'ensemble de ses administrés.
Le gouvernement central, en sa qualité d'autorité de régulation de la vie nationale, ne doit pas non plus se dérober de sa responsabilité première de garant constitutionnel de l'intégrité du territoire et de l'indépendance nationale ! 


Bamporiki Chamira
Goma, 27/12/2010 (La Tempête des Tropiques, via mediacongo.net)
 

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