Le Général Mangou |
Le vigile du maire de la ville d’Abengourou, un militant actif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp) dans la cité royale, connu sous le pseudonyme de ‘’Guizo’’, a été mis aux arrêts le jeudi 28 juillet dernier par les éléments des Frci (forces pro-ouattara). L'information émane d'une source militaire bien introduite. Qui note que cet agent de sécurité qui veillait jusque-là sur la personne du maire Nicolas Akon Yao et ses biens, disait détenir des informations sur un prétendu coup d’Etat qui était en préparation et dont les meneurs avaient choisi la ville d’Abengourou comme base. L’informateur détenait même, selon nos sources, un plan d’attaque qui dévoile des caches d’armes et surtout la liste de 53 militaires, présumés commanditaires et acteurs du coup. Sur cette liste, figure en bonne place le nom du Général Philippe Mangou, ex-chef d’Etat-major de l’armée, et de nombreux éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) toujours en fonction à Abengourou. La liste porte également des noms d’éléments des Frci et même ceux de certains chefs traditionnels de la région de l'Indénié. Prise très au sérieux par les autorités militaires locales, cette information va donner lieu à des dispositions particulières de sécurité, qui ont d’ailleurs secoué toute la région d’Abengourou pendant la semaine écoulée. Des chars et avions de l’Onuci n’ont à cet effet pas cessé de patrouiller dans la ville d’Abengourou, et de mener des enquêtes. Les éléments des FRCI, sûrs des informations qu’ils détenaient concernant des caches d’armes, ont fait des descentes musclées dans plusieurs localités, notamment à Niablé, dans la résidence du richissime planteur de cacao, Sansan Kouao en exil au Ghana, et surtout dans le village d’Abronamué, dans la sous-préfecture de Niablé, où la descente des hommes en armes aurait été particulièrement traumatisante pour les populations. L’aérodrome de la ville n'a pas été épargné. Il a été passé au peigne fin par les militaires ivoiriens et Onusiens dont les efforts sont cependant restés vains. Selon nos sources, la situation devenait agaçante et la colère montait au sein des populations. Pour garder leur crédibilité vis-à-vis de la hiérarchie et des autorités nationales, et pressés par certains de leurs amis qui avaient appris que leurs noms figuraient sur la liste des acteurs, les responsables locaux des Frci décident de procéder à une confrontation entre l’informateur « Guizo », et les soldats mis en cause. A l’exception du Gal Mangou qui n’a pu effectuer le déplacement ce jeudi, tous les autres militaires dont les noms figuraient sur la liste ont été entendus dans les locaux du commissariat de police, en présence de ‘’Guizo’’. Ce dernier disait détenir beaucoup plus de preuves à même de confondre ces Fds qui soutenaient être objets de calomnies et de jalousies. Finalement, la forte pression de l’interrogatoire va faire craquer l’homme du maire, qui reconnaîtra finalement qu’il a menti. « J’ai fait ça pour qu’on me connaisse et pour que je devienne un vrai militaire », a-t-il lâché pour justifier son acte. En attendant de répondre de cet acte devant les tribunaux, il a été mis aux arrêts et se trouve dans les liens des FRCI à Abengourou. |
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mardi 2 août 2011
Rumeur de coup d'état : le cerveau mis aux arrêts. Le général Mangou et des FRCI cités
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