L’armée patrouille place Tahrir et demande aux manifestants anti-gouvernementaux de partir, le Caire, le 13 février 2011.
Reuters/Dylan Martinez
Avec nos envoyés spéciaux au Caire
La fête s’est poursuivie tard dans la nuit sur la place Tahrir, mais ce dimanche, les axes autour de la symbolique place de la Libération ont été rouverts à la circulation ce qui redonne au centre du Caire un aspect de normalité. En ce premier jour ouvré de l’après-Moubarak, la plupart des commerces doivent rouvrir, au plus grand soulagement de la plupart des manifestants révolutionnaires, pressés de retrouver une vie normale dans une Egypte qu’ils ont réussi à bouleverser. Une poignée d'irréductibles ont malgré tout campé une nouvelle fois sur la place Tahrir pour maintenir la pression sur la hiérarchie militaire. Les leaders des mouvements qui ont été fatals à Hosni Moubarak préviennent qu’ils sont prêts à organiser de nouvelles manifestations si l’armée ne répond pas à leurs aspirations de changement en faveur d’une démocratie.
Les militaires se sont bien engagés à remettre le pouvoir aux civils mais ils n’ont produit encore aucun calendrier et ils n’ont encore annoncé aucune mesure qui répondrait par exemple aux demandes de dissoudre le Parlement ou de lever la loi d’urgence en vigueur depuis 30 ans dans le pays.
Les militaires se sont bien engagés à remettre le pouvoir aux civils mais ils n’ont produit encore aucun calendrier et ils n’ont encore annoncé aucune mesure qui répondrait par exemple aux demandes de dissoudre le Parlement ou de lever la loi d’urgence en vigueur depuis 30 ans dans le pays.
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