Feux d’artifice sur la place Tahrir. La célèbre et désormais historique place de la Libération a eu raison du raïs. Hosni Moubarak a donc quitté le Caire – et le pouvoir – en milieu de journée, ce 11 février, déclenchant chez les Egyptiens une exultation qui irradie la terre entière. Sur tous les fronts rayonne un sublime bonheur, comme une huile vivifiante.
Ben Ali en janvier, Moubarak en février : deux autocrates défaits, en l’espace d’un mois, par des populations aux mains nues ! Il faut croire que le dieu des dictateurs a choisi 2011 pour partir en congés. Une année sabbatique ! Pour les peuples écrasés par des despotes plus ou moins éclairés, une fenêtre de tir s’ouvre vers la liberté. La peur a changé de camp.
Jusqu’au bout, Hosni Moubarak a rusé pour survivre politiquement. Il a testé, de diverses manières, la détermination des manifestants. En vain. Le général a rappelé ses campagnes victorieuses, excité le patriotisme des Egyptiens, sans plus de succès. En désespoir de cause, il a lâché l’essentiel de ses prérogatives, mais c’était trop peu, et déjà trop tard. Ainsi s’achève la carrière d’un vieux dictateur, qui rêvait de transmettre le pouvoir à son fils. En dix-huit jours, les Egyptiens auront donc réglé, proprement, deux problèmes majeurs de la vie politique nationale.
L’impressionnante capacité d’organisation et de mobilisation de ce peuple sera, à jamais, un sujet de méditation pour toutes les nations confrontées à des régimes forts, durs, répressifs.
Durant la courte agonie du régime Moubarak, l’on a beaucoup disserté sur les hésitations, l’extrême prudence de l’administration américaine. Et pourtant, vous ne pouvez imaginer tous les peuples du monde arabe – et d’Afrique – qui voudraient voir Obama se mêler de la démocratisation de leur pays, comme il l’a fait pour la Tunisie, et plus encore pour l’Egypte.
Si ce que viennent de vivre ces deux peuples est une maladie, alors, que vienne la contagion ! L’épidémie ! A chaque peuple de comprendre ce qu’il est en droit d’exiger désormais de ses dirigeants, ce qu’il ne peut plus accepter d’eux. Pour le reste, les Tunisiens et les Egyptiens nous enseignent que lorsqu’une nation désire réellement la liberté, rien ne peut l’arrêter. Obama, pour dire cela, a cité, ce 11 février 2011, le Dr Martin Luther King, s’exprimant à Accra, lors de l’indépendance du Ghana, en avril 1957 : « il y a quelque chose de particulier dans l’âme qui crie pour la liberté ».
Jusqu’au bout, Hosni Moubarak a rusé pour survivre politiquement. Il a testé, de diverses manières, la détermination des manifestants. En vain. Le général a rappelé ses campagnes victorieuses, excité le patriotisme des Egyptiens, sans plus de succès. En désespoir de cause, il a lâché l’essentiel de ses prérogatives, mais c’était trop peu, et déjà trop tard. Ainsi s’achève la carrière d’un vieux dictateur, qui rêvait de transmettre le pouvoir à son fils. En dix-huit jours, les Egyptiens auront donc réglé, proprement, deux problèmes majeurs de la vie politique nationale.
L’impressionnante capacité d’organisation et de mobilisation de ce peuple sera, à jamais, un sujet de méditation pour toutes les nations confrontées à des régimes forts, durs, répressifs.
Durant la courte agonie du régime Moubarak, l’on a beaucoup disserté sur les hésitations, l’extrême prudence de l’administration américaine. Et pourtant, vous ne pouvez imaginer tous les peuples du monde arabe – et d’Afrique – qui voudraient voir Obama se mêler de la démocratisation de leur pays, comme il l’a fait pour la Tunisie, et plus encore pour l’Egypte.
Si ce que viennent de vivre ces deux peuples est une maladie, alors, que vienne la contagion ! L’épidémie ! A chaque peuple de comprendre ce qu’il est en droit d’exiger désormais de ses dirigeants, ce qu’il ne peut plus accepter d’eux. Pour le reste, les Tunisiens et les Egyptiens nous enseignent que lorsqu’une nation désire réellement la liberté, rien ne peut l’arrêter. Obama, pour dire cela, a cité, ce 11 février 2011, le Dr Martin Luther King, s’exprimant à Accra, lors de l’indépendance du Ghana, en avril 1957 : « il y a quelque chose de particulier dans l’âme qui crie pour la liberté ».
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