
Idrissou Mora-Kpai, réalisateur du film documentarie "Indochine sur les traces de ma mère" présenté au Fespaco 2011.
IMDb
Indochine sur les traces de ma mère, un documentaire historique poignant, signé par le réalisateur béninois Idrissou Mora-Kpai. Né au Bénin en 1967, il avait suivie des études de cinéma en Allemagne avant s’installer en 1999 à Paris où il réalise Si-Gueriki, la Reine Mère, son premier long métrage documentaire sur un récit très personnel. Dans Arlit, deuxième Paris, il évoque l’exploitation sans scrupule des matières premières en Afrique par des entreprises occidentales. Avec sa nouvelle production, il a de fortes chances de remporter le premier prix du film documentaire en compétition au Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
RFI : Dés la fin da guerre en 1954 contre le Viet-Minh, ils sont pris en charge par les Tirailleurs africains de retour chez eux. Aujourd’hui, on les appelle les Africasiens.
I. M-K. : Imaginez qu’il y a environ 60 000 soldats d’Afrique noire qui étaient présent en Indochine. C’est important le nombre d’enfants issus d’Afrique. Il n’y a pas que le Bénin. Il y a des enfants au Sénégal, en Guinée, ici en Burkina Faso, il y a des enfants au Tchad. Pour moi, l’histoire de ces enfants est liée avec cette histoire de la colonisation, de la lutte anticolonialiste et des rencontres entre le Vietnam, l’Asie et l’Afrique. Je me suis dit que c’est peut-être le moment de raconter une histoire qui est un peu ancienne ou oubliée.




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