Ces soldats armés circulaient à bord de véhicules arrachés de forces aux automobilistes. Si bien qu’à une certaine heure déjà personne n’osait s’aventurer dehors exception faite des motocyclistes. Les mutins tiraient des coups de feu et se livraient à des pillages notamment dans des hôtels.
A la différence de la nuit précédente, vendredi soir, il y avait des patrouilles de la garde présidentielle. Celle-ci faisait la police en traquant les mutins. Ainsi, nombre d’entre eux ont été arrêtés alors qu’ils se livraient à des pillages.
La nuit dernière a donc été relativement plus calme que la nuit précédente où de nombreux accrochages et tirs avaient été signalés. Une nuit plus calme mais sous vive tension tout de même avec une impression de couvre-feu sur Ouagadougou.
Ali Sanou: Secrétaire général du Mouvement burkinabé des droits de l'homme et des peuples.
"Il y a beaucoup de crimes de sang et de crimes économiques qui sont restés impunis. Nous sommes dans un contexte de vie chère marqué par la paupérisation de plus en plus accrue d'une bonne partie de la population de notre pays."

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