Le témoin numéro 9, ancien juge d’instruction centrafricain au moment des faits dont est accusé Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale, a poursuivi, mercredi 4 mai, sa déposition à la Haye. Il a donné les raisons qui avaient, selon lui, justifié l’abandon par la justice centrafricaine, des poursuites contre le président du Mouvement de libération du Congo (MLC). Cet ancien juge d’instruction est celui qui avait décidé le non-lieu de l’affaire Bemba en Centrafrique, en 2004.
Dans sa déposition, mercredi, devant les juges de la CPI, le témoin numéro 9 a expliqué qu’il n’avait pas assez d’informations par rapport à la responsabilité du président du MLC et de son implication sur les opérations de ses hommes en RCA.
Voilà pourquoi, il avait décidé d’abandonner les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.
Cette décision ne s’écartait pas du réquisitoire du procureur général de Bangui, a précisé le témoin numéro 9.
La décision de la justice centrafricaine avait des motivations politiques, a encore expliqué l’ancien juge d’instruction de la RCA.
Il a évoqué les relations de bon voisinage avec un pays ami et le changement de statut de Jean-Pierre Bemba, devenu entre-temps, vice-président de la République démocratique du Congo.
La défense de l’accusé, qui a commencé son contre interrogatoire dans ce témoignage, a contesté cette présentation des faits par le témoin numéro 9.
Selon Me Aimé Kilolo, dans le réquisitoire du procureur général de Bangui, à aucun endroit, il est fait mention des raisons politiques pour abandonner les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.
Pour la défense de l’ancien vice-président de la RDC, la raison du non-lieu décidé par la justice centrafricaine dans cette affaire est que les autorités judiciaires de la RCA n’avaient établi aucun élément de preuve quant à la participation directe de Jean-Pierre Bemba dans les faits commis par ses hommes.
Me Kilolo a affirmé, à ce propos, que les hommes du MLC n’étaient pas sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, mais plutôt sous ceux des autorités centrafricaines et de l’ex-président Ange-Félix Patassé.
Dans sa déposition, mercredi, devant les juges de la CPI, le témoin numéro 9 a expliqué qu’il n’avait pas assez d’informations par rapport à la responsabilité du président du MLC et de son implication sur les opérations de ses hommes en RCA.
Voilà pourquoi, il avait décidé d’abandonner les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.
Cette décision ne s’écartait pas du réquisitoire du procureur général de Bangui, a précisé le témoin numéro 9.
La décision de la justice centrafricaine avait des motivations politiques, a encore expliqué l’ancien juge d’instruction de la RCA.
Il a évoqué les relations de bon voisinage avec un pays ami et le changement de statut de Jean-Pierre Bemba, devenu entre-temps, vice-président de la République démocratique du Congo.
La défense de l’accusé, qui a commencé son contre interrogatoire dans ce témoignage, a contesté cette présentation des faits par le témoin numéro 9.
Selon Me Aimé Kilolo, dans le réquisitoire du procureur général de Bangui, à aucun endroit, il est fait mention des raisons politiques pour abandonner les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.
Pour la défense de l’ancien vice-président de la RDC, la raison du non-lieu décidé par la justice centrafricaine dans cette affaire est que les autorités judiciaires de la RCA n’avaient établi aucun élément de preuve quant à la participation directe de Jean-Pierre Bemba dans les faits commis par ses hommes.
Me Kilolo a affirmé, à ce propos, que les hommes du MLC n’étaient pas sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, mais plutôt sous ceux des autorités centrafricaines et de l’ex-président Ange-Félix Patassé.
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