lundi 4 juillet 2011

L’orchestre de chambre de l’Ina écrit, selon les normes internationales, plusieurs succès des 50 dernières années

Sous la direction du chef d’orchestre Michel Lutangamo, l’orchestre de chambre de l’Institut national des arts (INA) a réécrit selon les normes universelles un certain nombre de chansons qui ont marqué les 50 ans de la musique congolaise. Ce groupe qui joue habituellement la musique classique a travaillé avec talent et assiduité afin de pouvoir interpréter ces chansons avec des instruments à cordes frottées, des instruments à vent, des violons, les contre basses et le piano comme lorsqu’il interprète de la musique classique. Ce travail inédit permettra désormais à n’importe quel musicien dans le monde qui sait lire la musique de les interpréter. Ce travail a constitué le spectacle « Si le Congo m’était chanté » présenté le vendredi 24 juin dernier au centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa.

Au cours de cette soirée, le public a vécu, à travers des images, des projections vidéo, des sons et des lumières ce qu’ont été quelques-uns de grands moments des 50 ans de la musique congolaise. L’orchestre est composé de 26 musiciens et 8 chanteurs interprètes tous (des enseignants et des étudiants) de l’INA. Parmi les chansons jouées, la chanson « Muvaro » de Lengi Lenga et Zaïko Langa Langa a récolté un grand succès avec des applaudissements qui l’ont accompagnée de bout à bout. Beaucoup d’émotions aussi lorsque les images projetées sur grand écran faisaient défiler des anciens comme Grand Kallé, Abeti Masikini ou encore lorsqu’on revit Mbuta Mashakado dans ses prestations scéniques endiablées…

Ce concert a été rejoué le vendredi 1er juillet au théâtre de la verdure à Mont Ngaliema.

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