LUNDI, 22 AOÛT 2011
Petit-à-petit les jours s’égrainent et l’élection présidentielle qui sera jun elée avec les législatives s’approchent. On est actuellement à trois mois et de la date du 28 novembre 2011. Les députés et sénateurs rappelés d’urgence à l’hémicycle du Palais du peuple, ont du interrompre leurs vacances parlementaires.
Ils sont vite rentrés à Kinshasa pour s’atteler à la loi électorale tant attendue par les éventuels candidats aux différents postes à conquérir ainsi qu’aux plus de trente millions d’électeurs congolais enrôlés par la CENI.
Dans les différents états-majors des partis politiques, tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle comme dans les rangs de la société civile; on se concerte, on examine avec minutie tous les contours des échéances électorales et on peaufine des stratégies appropriées afin de se présenter à ces confrontations avec grande force et le maximum d’atouts pour l’emporter.
Dans le camp de Bundu dia Mayala, en dépit de provocations de tout genres dont ce parti politique bien structuré est victime à travers des tracasseries judiciaires, administratives, voire militaires et policières, sans oublier des complots systématisés de sabotage jusqu’à la tentation d’éliminations physiques de certains de ses membres les plus influents, malgré toutes ces manoeuvres sordides, les esprits sont au calme.
Le chef politico-spirituel de ce parti ne cesse d’inviter ses « Makesa » (les combattants) à garder leur sang froid et de ne jamais abandonner la lutte qu’ils mènent ensemble pour libérer le peuple Kongo du joug de la dictature néocoloniale, des spoliateurs de leur intégrité socioculturelle et de leur dignité traditionnelle en les privant de leurs libertés.
S’agissant de cette période électorale surtout en se penchant sur la question de la présidentielle, l’honorable Ne Muanda Nsemi, Grand Maître et président national de Bundu dia Mayala avait, en date du 18 juillet 2011, adressé une lettre de sagesse à chacun des présidents des partis politiques de l’opposition congolaise.
Dans sa correspondance, voulant faciliter l’opposition à gagner l’élection présidentielle du 28 novembre prochain, le Grand Maître de la sagesse Kongo (Nlongi a Kongo) invitait ses pairs à réfléchir sur sept propositions stratégiques qu’il a préconisées et que nous publions intégralement ci-dessous :
1. Il n’y a pas de démocratie sans le respect de la volonté du peuple. Ainsi, nous devons savoir taire nos ambitions personnelles, lorsqu’elles sont opposées à la volonté du peuple.
2. Pour permettre à l’opposition congolaise de se présenter aux élections prochaines en bloc monolithique, nous devons sonder le peuple congolais pour savoir quelles sont les sept premières personnalités de l’opposition congolaise et les classer par ordre de préférence du peuple.
3. Puisque les représentants de toutes les provinces de la Rdc se trouvent à Kinshasa, ce sondage fait à Kinshasa peut déjà nous donner une bonne orientation, qui peut être complétée en provinces.
4. La première de ces grandes personnalités sera le candidat de l’opposition au poste de Président de la République aux élections prochaines. La deuxième personnalité sera le futur premier ministre, la troisième personnalité sera notre futur vice-premier ministre, la quatrième personnalité sera le président de l’assemblée nationale, la cinquième personnalité sera le président du Sénat, la sixième personnalité sera le vice-président de l’assemblée nationale, la septième personnalité sera le vice président du Sénat.
5. D’autres personnalités importantes de l’opposition seront placées à la tête des ministères clés du gouvernement.
6. L’opposition politique congolaise doit prévoir une liste de personnalités l’opposition qui, par province, d’être les nationaux, les provinciaux, gouverneurs et gouverneurs, sénateurs, etc.
7. Si l’opposition politique congolaise veut gagner les élections prochaines, elle doit éviter d’aligner des personnes qui ne représentent rien dans l’opinion publique provinciale et nationale. Il faut éviter d’aligner des gens qui sont considérés comme étant des traîtres dans leurs provinces d’origine, ou des faux Congolais.
8. L’opposition congolaise doit s’appuyer sur les poids lourds de chaque province, et la victoire sera certaine, a dit le Grand Maître de Bundu dia Mayala.
Dans le même message du Grand Maître de Bundu dia Mayala, ce dernier a évoqué une autre question notamment celle de la mise sur pied de l’Union sacrée de l’Alternance, USA en sigle, dont fait partie le président national de Bundu dia Mayala. Cette plate-forme divise le Congo en six zones électorales en perspective de prochaines élections.
Au regard de cette répartition, on peut retenir que pour la zone ouest, deux leaders de l’opposition peuvent être retenus, à savoir Ne Muanda Nsemi et Diomi Ndongala.
Dans la zone sud (Katanga), il y a Katebe Katoto qui se trouve encore à l’extérieur du pays.
Dans la zone Est (Province-Orientale et Kivu), on retient Vital Kamerhe.
Pour la zone Nord (Equateur) on retient Jean-Pierre Bemba et Kengo.
Tandis que dans la zone de Centre (les 2 Kasaï) c’est Etienne Tshisekedi.
Cette proposition renvoie à l’élection présidentielle à deux tours. Or pour le cas présent on est à présidentielle à un tour.
Il y a donc lieu que l’Opposition puisse se présenter avec un candidat unique.
A. MB. N.T. NGADIADIA
Petit-à-petit les jours s’égrainent et l’élection présidentielle qui sera jun elée avec les législatives s’approchent. On est actuellement à trois mois et de la date du 28 novembre 2011. Les députés et sénateurs rappelés d’urgence à l’hémicycle du Palais du peuple, ont du interrompre leurs vacances parlementaires.
Ils sont vite rentrés à Kinshasa pour s’atteler à la loi électorale tant attendue par les éventuels candidats aux différents postes à conquérir ainsi qu’aux plus de trente millions d’électeurs congolais enrôlés par la CENI.
Dans les différents états-majors des partis politiques, tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle comme dans les rangs de la société civile; on se concerte, on examine avec minutie tous les contours des échéances électorales et on peaufine des stratégies appropriées afin de se présenter à ces confrontations avec grande force et le maximum d’atouts pour l’emporter.
Dans le camp de Bundu dia Mayala, en dépit de provocations de tout genres dont ce parti politique bien structuré est victime à travers des tracasseries judiciaires, administratives, voire militaires et policières, sans oublier des complots systématisés de sabotage jusqu’à la tentation d’éliminations physiques de certains de ses membres les plus influents, malgré toutes ces manoeuvres sordides, les esprits sont au calme.
Le chef politico-spirituel de ce parti ne cesse d’inviter ses « Makesa » (les combattants) à garder leur sang froid et de ne jamais abandonner la lutte qu’ils mènent ensemble pour libérer le peuple Kongo du joug de la dictature néocoloniale, des spoliateurs de leur intégrité socioculturelle et de leur dignité traditionnelle en les privant de leurs libertés.
S’agissant de cette période électorale surtout en se penchant sur la question de la présidentielle, l’honorable Ne Muanda Nsemi, Grand Maître et président national de Bundu dia Mayala avait, en date du 18 juillet 2011, adressé une lettre de sagesse à chacun des présidents des partis politiques de l’opposition congolaise.
Dans sa correspondance, voulant faciliter l’opposition à gagner l’élection présidentielle du 28 novembre prochain, le Grand Maître de la sagesse Kongo (Nlongi a Kongo) invitait ses pairs à réfléchir sur sept propositions stratégiques qu’il a préconisées et que nous publions intégralement ci-dessous :
1. Il n’y a pas de démocratie sans le respect de la volonté du peuple. Ainsi, nous devons savoir taire nos ambitions personnelles, lorsqu’elles sont opposées à la volonté du peuple.
2. Pour permettre à l’opposition congolaise de se présenter aux élections prochaines en bloc monolithique, nous devons sonder le peuple congolais pour savoir quelles sont les sept premières personnalités de l’opposition congolaise et les classer par ordre de préférence du peuple.
3. Puisque les représentants de toutes les provinces de la Rdc se trouvent à Kinshasa, ce sondage fait à Kinshasa peut déjà nous donner une bonne orientation, qui peut être complétée en provinces.
4. La première de ces grandes personnalités sera le candidat de l’opposition au poste de Président de la République aux élections prochaines. La deuxième personnalité sera le futur premier ministre, la troisième personnalité sera notre futur vice-premier ministre, la quatrième personnalité sera le président de l’assemblée nationale, la cinquième personnalité sera le président du Sénat, la sixième personnalité sera le vice-président de l’assemblée nationale, la septième personnalité sera le vice président du Sénat.
5. D’autres personnalités importantes de l’opposition seront placées à la tête des ministères clés du gouvernement.
6. L’opposition politique congolaise doit prévoir une liste de personnalités l’opposition qui, par province, d’être les nationaux, les provinciaux, gouverneurs et gouverneurs, sénateurs, etc.
7. Si l’opposition politique congolaise veut gagner les élections prochaines, elle doit éviter d’aligner des personnes qui ne représentent rien dans l’opinion publique provinciale et nationale. Il faut éviter d’aligner des gens qui sont considérés comme étant des traîtres dans leurs provinces d’origine, ou des faux Congolais.
8. L’opposition congolaise doit s’appuyer sur les poids lourds de chaque province, et la victoire sera certaine, a dit le Grand Maître de Bundu dia Mayala.
Dans le même message du Grand Maître de Bundu dia Mayala, ce dernier a évoqué une autre question notamment celle de la mise sur pied de l’Union sacrée de l’Alternance, USA en sigle, dont fait partie le président national de Bundu dia Mayala. Cette plate-forme divise le Congo en six zones électorales en perspective de prochaines élections.
Au regard de cette répartition, on peut retenir que pour la zone ouest, deux leaders de l’opposition peuvent être retenus, à savoir Ne Muanda Nsemi et Diomi Ndongala.
Dans la zone sud (Katanga), il y a Katebe Katoto qui se trouve encore à l’extérieur du pays.
Dans la zone Est (Province-Orientale et Kivu), on retient Vital Kamerhe.
Pour la zone Nord (Equateur) on retient Jean-Pierre Bemba et Kengo.
Tandis que dans la zone de Centre (les 2 Kasaï) c’est Etienne Tshisekedi.
Cette proposition renvoie à l’élection présidentielle à deux tours. Or pour le cas présent on est à présidentielle à un tour.
Il y a donc lieu que l’Opposition puisse se présenter avec un candidat unique.
A. MB. N.T. NGADIADIA
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