16 août 2011
Un militaire belge présent sur les lieux du crash d’un Boeing 727 de la compagnie Hewa Bora Airways le 8 juillet dernier à Kisangani, en République démocratique du Congo (RDC), dénonce mardi dans La Dernière Heure la gestion approximative de l’accident par la Monusco (Onu). Il relève aussi, entre autres, l’absence des règles par la compagnie aérienne, les moyens humains et techniques inadaptés à l’aéroport de Kisangani-Bangboka, l’incompétence des unités de soins d’urgence, le pillage des cadavres,…
Le militaire, qui explique en être à sa cinquième mission en RDC, raconte notamment avoir été mis en joue alors qu’il tentait, avec l’aide des autres militaires belges présents, de s’opposer au pillage des victimes. Il dit qu’il était « le seul ‘médical’ sur place au moment du crash ».
Il s’en prend au fonctionnement de tous les organismes internationaux, humanitaires ou diplomatiques, et plus particulièrement à la force internationale de l’Onu sur place, la Monusco. Selon lui, le contingent bangladais de la Monusco, en charge de la sécurité et de la police sous la bannière onusienne, « a laissé les premiers arrivés sur les lieux – militaires ou civils – fouiller et piller les corps, des blessés comme des morts ». « Ostensiblement armés, ils ont même participé aux fouilles en règle sans porter secours aux accidentés en priorité », ajoute-t-il.
Selon le militaire, qui affirme ne plus pouvoir se « taire devant autant d’atrocités et de mensonges », les associations humanitaires ne sont par aileurs arrivées sur les lieux de l’accident que le lendemain, contrairement à ce qu’ont avancé Médecins sans frontières et la Croix-Rouge congolaise. (belga)
Un militaire belge présent sur les lieux du crash d’un Boeing 727 de la compagnie Hewa Bora Airways le 8 juillet dernier à Kisangani, en République démocratique du Congo (RDC), dénonce mardi dans La Dernière Heure la gestion approximative de l’accident par la Monusco (Onu). Il relève aussi, entre autres, l’absence des règles par la compagnie aérienne, les moyens humains et techniques inadaptés à l’aéroport de Kisangani-Bangboka, l’incompétence des unités de soins d’urgence, le pillage des cadavres,…
Le militaire, qui explique en être à sa cinquième mission en RDC, raconte notamment avoir été mis en joue alors qu’il tentait, avec l’aide des autres militaires belges présents, de s’opposer au pillage des victimes. Il dit qu’il était « le seul ‘médical’ sur place au moment du crash ».
Il s’en prend au fonctionnement de tous les organismes internationaux, humanitaires ou diplomatiques, et plus particulièrement à la force internationale de l’Onu sur place, la Monusco. Selon lui, le contingent bangladais de la Monusco, en charge de la sécurité et de la police sous la bannière onusienne, « a laissé les premiers arrivés sur les lieux – militaires ou civils – fouiller et piller les corps, des blessés comme des morts ». « Ostensiblement armés, ils ont même participé aux fouilles en règle sans porter secours aux accidentés en priorité », ajoute-t-il.
Selon le militaire, qui affirme ne plus pouvoir se « taire devant autant d’atrocités et de mensonges », les associations humanitaires ne sont par aileurs arrivées sur les lieux de l’accident que le lendemain, contrairement à ce qu’ont avancé Médecins sans frontières et la Croix-Rouge congolaise. (belga)
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