Sur la photo, de g.à dr. : Ben Ali (ex-président tunisien), Saleh (Yemen, sur la sellette), Kadhafi (Libye, sur la sellette) et Moubarak (ex-président égyptien) - (Afp)
(AfriSCOOP) — Ces lignes ne sont pas un panégyrique des dictatures qui ont régenté des pays de l’Afrique blanche ces dernières décennies, mais plutôt une occasion de saluer le travail accompli par ces hommes à la tête de leur Etat ; dans un climat ambiant de dictature.
Un commentaire de Georges Samir, La Rédaction AfriSCOOP à Tunis
La presse internationale et leurs peuples tendent à ne retenir, en ce moment, que la facette négative de leur règne : la dictature la plus sombre. Eux, ce sont Mouammar Khadafi, Hosni Moubarak ou encore Ben Ali (respectivement ex premiers responsables de la Libye, de l’Egypte et de la Tunisie).
Le principal mérite de ces ex trois dictateurs d’Afrique, c’est qu’ils ont été des présidents visionnaires… Ou du moins, se sont efforcés de l’être. Leur long règne au sommet de leurs terres natales respectives n’était pas uniquement fondé sur une volonté de s’opposer vaille que vaille à l’alternance démocratique. Ils sont nombreux sur le continent noir, ces pays qui envient le Pib (Produit intérieur brut) de la Libye, de la Tunisie et de l’Egypte.
Quand on veut, on peut : même sous l’oppression
Tous les Africains ou les Occidentaux qui ont une fois mis le pied dans des villes comme Tripoli, Le Caire et Tunis témoignent et continueront par témoigner : ces cités n’ont rien à envier aux mégalopoles du Nord, en matière de dotation d’infrastructures de développement et de base. Nombreux sont les touristes médicaux (du Sud comme du Nord) qui prisent chaque année la destination tunisienne. Ils sont aussi des milliers à se rendre chaque année à Charm-el-Cheick ou dans le mont Sinaï ou encore en Libye… Des faits et gestes qui n’auraient pas été une réalité sans un minimum de bonne gouvernance économique sous Khadafi, Moubarak ou encore Ben Ali. Même si, au même moment, leurs entourages se sont chichement enrichis.
Même sur le plan démocratique, le régime libyen, avant le soulèvement militaire de Benghazi, avait commencé à opérer des réformes ; fussent-elles lentes. Des premiers pas qui ont poussé une célèbre organisation de défense des droits humains à publier son « Rapport annuel en terre libyenne » !! En Egypte, les Frères musulmans et leurs principaux alliés de l’Opposition locale avaient contraint le Pnd de Moubarak à mettre dans les tiroirs son projet de dévolution du pouvoir à Gamal Moubarak ; le fils du père. En Tunisie, la pression syndicale et politique avaient presque poussé le Rcd de Ben Ali à reconnaître que la Tunisie de 2011 ne sera plus celle des années 2000.
A ces réalités tues le plus clair du temps par la presse internationale, il faut ajouter les milliers de fcfa de lignes budgétaires mises à la disposition des dizaines d’étudiants africains, sous forme de bourses d’études, par les régimes de Ben Ali, de Moubarak et de Khadafi.
Des zones de lumière en période de dictature que des habitants des Etats africains comme le Togo, la Rdc, la Guinée équatoriale, le Zimbabwé, le Tchad, le Bukina Faso, l’Ethiopie, etc. aimeraient aussi voir sous leur territoire. Eux qui sont régentés depuis des décennies par régimes oppresseurs souffrant de cécité intellectuelle et cautionnés par les grandes puissances occidentales. Mais de cela, les médias du Nord n’en parlent presque jamais… N’est-ce pas Cnn, Bbc, Rfi, Voa,…
(AfriSCOOP) — Ces lignes ne sont pas un panégyrique des dictatures qui ont régenté des pays de l’Afrique blanche ces dernières décennies, mais plutôt une occasion de saluer le travail accompli par ces hommes à la tête de leur Etat ; dans un climat ambiant de dictature.
Un commentaire de Georges Samir, La Rédaction AfriSCOOP à Tunis
La presse internationale et leurs peuples tendent à ne retenir, en ce moment, que la facette négative de leur règne : la dictature la plus sombre. Eux, ce sont Mouammar Khadafi, Hosni Moubarak ou encore Ben Ali (respectivement ex premiers responsables de la Libye, de l’Egypte et de la Tunisie).
Le principal mérite de ces ex trois dictateurs d’Afrique, c’est qu’ils ont été des présidents visionnaires… Ou du moins, se sont efforcés de l’être. Leur long règne au sommet de leurs terres natales respectives n’était pas uniquement fondé sur une volonté de s’opposer vaille que vaille à l’alternance démocratique. Ils sont nombreux sur le continent noir, ces pays qui envient le Pib (Produit intérieur brut) de la Libye, de la Tunisie et de l’Egypte.
Quand on veut, on peut : même sous l’oppression
Tous les Africains ou les Occidentaux qui ont une fois mis le pied dans des villes comme Tripoli, Le Caire et Tunis témoignent et continueront par témoigner : ces cités n’ont rien à envier aux mégalopoles du Nord, en matière de dotation d’infrastructures de développement et de base. Nombreux sont les touristes médicaux (du Sud comme du Nord) qui prisent chaque année la destination tunisienne. Ils sont aussi des milliers à se rendre chaque année à Charm-el-Cheick ou dans le mont Sinaï ou encore en Libye… Des faits et gestes qui n’auraient pas été une réalité sans un minimum de bonne gouvernance économique sous Khadafi, Moubarak ou encore Ben Ali. Même si, au même moment, leurs entourages se sont chichement enrichis.
Même sur le plan démocratique, le régime libyen, avant le soulèvement militaire de Benghazi, avait commencé à opérer des réformes ; fussent-elles lentes. Des premiers pas qui ont poussé une célèbre organisation de défense des droits humains à publier son « Rapport annuel en terre libyenne » !! En Egypte, les Frères musulmans et leurs principaux alliés de l’Opposition locale avaient contraint le Pnd de Moubarak à mettre dans les tiroirs son projet de dévolution du pouvoir à Gamal Moubarak ; le fils du père. En Tunisie, la pression syndicale et politique avaient presque poussé le Rcd de Ben Ali à reconnaître que la Tunisie de 2011 ne sera plus celle des années 2000.
A ces réalités tues le plus clair du temps par la presse internationale, il faut ajouter les milliers de fcfa de lignes budgétaires mises à la disposition des dizaines d’étudiants africains, sous forme de bourses d’études, par les régimes de Ben Ali, de Moubarak et de Khadafi.
Des zones de lumière en période de dictature que des habitants des Etats africains comme le Togo, la Rdc, la Guinée équatoriale, le Zimbabwé, le Tchad, le Bukina Faso, l’Ethiopie, etc. aimeraient aussi voir sous leur territoire. Eux qui sont régentés depuis des décennies par régimes oppresseurs souffrant de cécité intellectuelle et cautionnés par les grandes puissances occidentales. Mais de cela, les médias du Nord n’en parlent presque jamais… N’est-ce pas Cnn, Bbc, Rfi, Voa,…
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