mardi 23 août 2011

SOUBRE: MEDECINS, INFIRMIERES ET FILLES DE SALLE JETES EN PRISON PAR LES FRCI


AUGUST 23, 2011
Les soldats fidèles au président Alassane ouattara n’ont pas encore fini leurs exactions contre les populations civiles.

Ces forces maintiennent depuis la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara, leurs brimades et autres frustrations sur les Ivoiriens. Il y a deux semaines, la ville de Soubré a vécu des moments d’une intense frayeur.

En effet, une jeune femme a-t-on appris, qui venait de perdre son enfant au cours d’un accouchement à l’hôpital de ladite ville, a été pris d’assaut par un commando Frci.

La raison de cette descente musclée au sein de l’hôpital s’explique par le fait que, ces soldats lourdement armées, ont mal digéré la perte de leur enfant qui venait de voir le jour. Pour ces combattants, la mort de leur bébé, quelques heures seulement après sa naissance est la faute des médecins accoucheurs.

Pour l’amant de cette pauvre femme, lui-même chef militaire Frci à Soubré, la faute incombe au gynécologue qui n’a pu empêcher l’enfant de rendre l’âme. Pour lui, les médecins de l’hôpital de Soubré ont failli à leur devoir en laissant mourir un bébé.

Les médecins, les anesthésistes, les infirmières et autres filles de salle, ont tous été embarqués et conduits dans une prison, par les militaires qui n’ont jamais voulu accepter la disparition de leur bébé.

Lorsque le Secrétaire général de préfecture de Soubré, s’est présenté à l’hôpital avec sous les bras, un parent malade dont le cas nécessite une intervention chirurgicale, c’est avec stupéfaction que celui-ci a constaté le désarroi.

Pris de peur panique, les Frci ont demandé au Secrétaire général de préfecture de patienter un tout petit moment, afin qu’ils puissent faire venir les médecins incarcérés. Mais, elles (Frci) se sont empressées d’ajouter que, dès qu’ils auront fini d’opérer le malade du Secrétaire de préfecture, et bien, ces médecins retourneront en prison. Les médecins qui ont été tabassés puis enfermés, ont refusé de jouer le jeu.

Source: Jean-Baptiste Essis – Le Temps

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