CORENTIN DI PRIMA
mardi 20 décembre 2011
Des Congolais appellent à se rassembler au Cinquantenaire. En réaction, le bourgmestre d’Etterbeek, Vincent De Wolf (MR), a décidé d’interdire, tout comme la commune voisine d’Ixelles, les rassemblements de plus de dix personnes.
Matonge reste sous tension, malgré le dispositif policier important mis en place et la « tolérance zéro » annoncées par les autorités communales et fédérales. Désormais, la commune voisine d’Etterbeek est également en alerte.
« On m’a signalé qu’un appel à manifester à Mérode et au Cinquantenaire circulait sur les réseaux sociaux », explique Vincent De Wolf. Il s’agirait pour les organisateurs d’éviter l’interdiction en vigueur à Ixelles, voire de se rassembler à Etterbeek pour ensuite se diriger vers Matonge. Mérode et le Cinquantenaire sont par ailleurs situés à proximité des bâtiments de la commission européenne. « J’ai rédigé une ordonnance motivée indiquant que toute manifestation serait dispersée », prévient le bourgmestre.
Certains pensent pouvoir éviter cette interdiction en organisant un rassemblement de voitures, qui ne tomberait pas sous le coup de l’interdiction. « Faux, rétorque Vincent De Wolf, s’il y a entrave à la circulation, c’est une infraction. Même s’il est évidemment plus difficile d’évacuer des voitures que des piétons. »
Le dispositif policier exceptionnel déployé pour quadriller le quartier Matonge à Ixelles serait étendu à Etterbeek. « On espère ainsi décourager les éventuels manifestants, mais s’il le faut, nous ferons preuve de la plus grande fermeté », affirme Vincent De Wolf.
À Matonge, des Congolais ont tenté de négocier une autorisation de manifester.
Mais le bourgmestre Willy Decourty l’a assuré lundi : « A Matonge, c’est fini ».
mardi 20 décembre 2011
Des Congolais appellent à se rassembler au Cinquantenaire. En réaction, le bourgmestre d’Etterbeek, Vincent De Wolf (MR), a décidé d’interdire, tout comme la commune voisine d’Ixelles, les rassemblements de plus de dix personnes.
Matonge reste sous tension, malgré le dispositif policier important mis en place et la « tolérance zéro » annoncées par les autorités communales et fédérales. Désormais, la commune voisine d’Etterbeek est également en alerte.
« On m’a signalé qu’un appel à manifester à Mérode et au Cinquantenaire circulait sur les réseaux sociaux », explique Vincent De Wolf. Il s’agirait pour les organisateurs d’éviter l’interdiction en vigueur à Ixelles, voire de se rassembler à Etterbeek pour ensuite se diriger vers Matonge. Mérode et le Cinquantenaire sont par ailleurs situés à proximité des bâtiments de la commission européenne. « J’ai rédigé une ordonnance motivée indiquant que toute manifestation serait dispersée », prévient le bourgmestre.
Certains pensent pouvoir éviter cette interdiction en organisant un rassemblement de voitures, qui ne tomberait pas sous le coup de l’interdiction. « Faux, rétorque Vincent De Wolf, s’il y a entrave à la circulation, c’est une infraction. Même s’il est évidemment plus difficile d’évacuer des voitures que des piétons. »
Le dispositif policier exceptionnel déployé pour quadriller le quartier Matonge à Ixelles serait étendu à Etterbeek. « On espère ainsi décourager les éventuels manifestants, mais s’il le faut, nous ferons preuve de la plus grande fermeté », affirme Vincent De Wolf.
À Matonge, des Congolais ont tenté de négocier une autorisation de manifester.
Mais le bourgmestre Willy Decourty l’a assuré lundi : « A Matonge, c’est fini ».
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