dimanche 13 février 2011

SOUFFRANCE A KINSHASA

Opération " Timbela ba collabos ébandi"


A LIRE,  A FAIRE LIRE, A IMPRIMER ET A DISTRIBUER
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BA TATA, BA MAMAN, BILENGE, BANA YA RDC,
 
TO MILENGELA MPO NA « OPERATION BENGANA MOPAYA JOSEPH KABILA » OYO EKOBANDA VENDREDI 25 MARS 2011 NA RDC MOBIMBA.

NA YANGO " OPERATION TIMBELA BA COLLABOS" EBANDI. ESENGAMI NA MWANA NIONSO YA RDC  ABANDA DEJA KO IDENTIFIER BA COLLABOS NIONSO YA MOPAYA "Joseph KABILA" MPE BA DEPUTES NA BA SENATEURS OYO BA NDIMI MBOKA ETEKAMA NA MOPAYA, BA NDAKO NA BANGO MPE BA FAMILLES NA BANGO MPO NA MILULU MINENE MIKOSALAMA  VENDREDI 25 MARS 2011 NA RDC MOBIMBA MPO NA KOBOTOLA MBOKA NA BISO NA MABOKO YA BAPAYA.

MONGUNA « JOSEPH KABILA », SIMA YA BOTEKI NKITA PE MABELE YA EKOLO NA BISO NA BAPAYA, YE WANA AZALI KO MILENGELA MPO AVANDA SEKO NA SEKO NA KITI YA BOKONZI NA MBOKA NA BISO NA BOSALISI YA BAYE TO PONAKI LOKOLA BALOBELI NA BISO BA DEPUTES NA BA SENATEURS.
 
MAKILA MAYE BANA YA MBOKA BA SOPAKI MPO NA DEMOCRATIE EZALI KOBELELA MPE KOBENGA BISO TOTELEMA BANSO NA MOKOLO YA VENDREDI LE 25 MARS 2011 MPO NA KO SENGA ELECTIONS LISUSU TE MAIS MPO NA KOBENGANA MOPAYA « JOSEPH KABILA ».
 
TO MILENGELA BISO BANSO MPO NA MOKOLO YA VENDREDI 25 MARS 2011 NA BA BALABALA NIONSO YA MBOKA RDC KOBANDA KINSHASA, BANDUNDU, BAS-CONGO, EQUATEUR, KASAI-OCCIDENTAL, KASAI-ORIENTAL, PROVINCE ORIENTALE, NORD-KIVU, SUD-KIVU MPE MANIEMA, BISO BANSO NA BALABALA MPO BAYE TO PONAKI BA DEPUTES MPE BA SENATEURS, BA ZUI LOKOLO YA MONGUNA MPO BA KABOLAKA NA YE MISOLO NA BISO MPO BAVANDISA YE SEKO NA SEKO NA BOKONZI.
 
LA RESISTANCE CONGOLAISE

RDC : Modeste MUTINGA, mangercrate et apparatchik du joséphisme !

image Modest MUTINGA


Notre reporter l'a rencontre à Mangercratie-ville, au restaurant "La Mangeoire de Kin-la-Belle" où les Députés et Sénateurs se retrouvent une fois qu'ils reviennent de la Ferme de kingakati, avec des billets verts en poches.
Modeste Mutinga est un homme sans position fixe, il est inconstant, versatile dont la fourberie, la roublardise, les coups-fourrés sont connus de tous. Il a ses pénacles près des chaudrons du Joséphisme. Comme une grenouille qui passe d'un nénuphar à un autre, Modeste Mutinga est passé du Mobutisme, au tshisekedisme, il a fini par devenir l'un des barons Joséphisme. Tiré à quatre épingles avec son costume trois pièces, avec sa calvitie légendaire et ses lunettes visés au nez, Modeste Mutinga a toujours sa table réservé près des chaudrons du restaurant la Mangeoire de Kin-la-Belle. Il est l'adepte de habeo ergo sum. Arriviste et parvenu, il est l'un des fossoyeurs de la République démocratique du Congo. Avec l'allure d'un mammouth repu, Mutinga qui n'est modeste que par le nom, a accepté que notre reporter lui pose des questions.
La culture, c'est la confiture: moins on en a, plus on l'étale. Contre espèces sonnantes et trébuchantes, Modeste Mutinga a privé 60 millions de Congolais d'un débat démocratique constitutionnelle entre Joseph kabila et Jean-Pierre Bemba. Dans cette interview presque fictive, l'ex-président de la fameuse et défunte Haute Autorité des Médias (HAM) "made in Joseph kabila", aujourd'hui Rapporteur au Sénat congolais pour Joseph Kabila à répondu aux questions de Réveil-FM

1. Réveil-FM: Que répondez-vous à tous ceux qui ne vous reconnaissent plus? Modeste Mutinga , qu'êtes-vous devenu ?

Modeste Mutinga: Vous savez, moi je ne suis pas né avec une cuillère en or dans la bouche. J'ai travaillé dur pour arriver où je suis. J'étais gendarme de Mobtutu, j'ai compris avec le Maréchal je n'allais rien avoir. Je me suis jeté corps et âme dans le journalisme en apprenant sur le tas. Avec le discours de Mobutu "comprenez mon émotion..." à la N'séle, nous avons peaufiné Le Potentiel qui au départ n'était qu'un journal économique de 4 pages pour en faire un journal politique. La Conférence Nationale Souveraine (CNS)qui s’est étalée sur une année et demi, soit du deuxième semestre de 1990 à 1992, nous a donné du grain à moudre. Nous avons soutenu en particulier Etienne Tshisekedi et parfois l'opposition. Là aussi je n'ai rien reçu. L'arrivée de l'AFDL de M'zée Laurent kabila n' a pas été facile pour moi. Souvenez-vous de l'épisode "Casprom" (Caisse de Solidarité des Professionnels des Médias). La Casprom était l'appendice de la coopérative Pamoja créée à l'initiative de neuf éditeurs des journaux paraissant à Kinshasa. Pamoja était née neuf mois avant la Casprom dans un but tout à fait commercial. M'zée Laurent-Désiré kabila qui avait compris que la presse et les médias pouvaient être des alliés plus puissant les armées coalisées contre la République démocratique du Congo. Le 19 aout 1998, lorsque Lady Luya (président de Pamoja et plus tard de Casprom) a pris la parole devant M'zée Laurent Kabila, pour solliciter une aide financière au près du chef de l'Etat et qui a été accordée, car l'argent est arrivé dans le coopérative Pamoja. Combien M'zée Laurent Désire Kabial à donné à la presse et aux médias ? Personne ne sait. Sauf que de 9 éditeurs au départ, deux jours après son lancement le 22 aout 1998, la Casprom comptait 57 organes membres. Et le Potentiel a été exclu. Fin aout et durant tout le mois de septembre 2008, ce fut la guerre des tranchées entre nous les exlus de Casprom et ceux qui avaient bouffés.Je suis monté au front avec mon journal contre la Casprom est ses membres. J'ai été victime d'agression à deux reprises de la part de Ladi Luya. A Kinshasa, il était parvenu à mettre dans sa coffre de voiture, heureusement Didier Mumémgi qui était Ministre de l'information l' avait supplié pour qu'il me relâche. La seconde fois à New-York, lors du réunion du Conseil de Sécurité où les journalistes accompagnés M'zée Laurent-Désiré kabila, j'ai été pris tabassé par Ladi Luya et certains membres la garde présidentielle devant témoins.
J'ai attendu mon temps,, avec Joseph Kabila, j'ai tout de suite compris que mon heure était venue. Avec lui j'ai tout obtenu: maison, voitures, comptes en banques florissantes...Je peux même épouser plusieurs femmes si je voulais encore.

2. Réveil-FM: Quel était le vrai deal avec Joseph Kabila lors des élections présidentielles de 2006 ?

Modeste Mutinga: Vous savez j'ai 64 ans. Lorsque j'ai quitté Kananga pour m'installer à Kinshasa, je n'avais rien. J'ai vécu tout mon temps dans la parcelle familiale à Ngaba à la frontière avec Makala. Le goût de l'eau de puits, je connais. L'insalubrité, l'insécurité, le délestage... tous ces problèmes je les connais et les aient vécu. Malgré le fait que les agitateurs aient réfuté ma nomination arguant que j'étais juge et partie en tant que Éditeur du meilleur journal du Congo "Le Potentiel", je ne pouvais pas être Président de la Haute Autorité des Médias (HAM). Mais Joseph Kabila a eu le courage de me nommer et j'ai fais un deal avec lui. Il était entre le marteau des fauves de l'opposition et l'enclume des journalistes-alligators. Moi j'ai proposé mes services rémunérés:400.000 $ tout de suite et 800.000 $ plus tard. J'ai demandé à être non seulement Sénateur mais aussi membre du bureau, cela m'a été accordé Joseph Kabila en a parlé à Malu-Malu de la Commission Électorale Indépendante (CEI), institution siamoise à la mienne. J'ai obtenu aussi que Esdras Kambale, mon vice-président devienne Ministre de la Culture et des arts, m^me si en tant que seigneur de guerre il n'y connaissait rien. Enfin, pour Dominique Sakombi Inongo,"Buka Lokuta" mon stratège mais déjà souffrant, j'ai obtenu qu'il me remplace à la tête de la HAM. Une fois acquis tout ce que je voulais, je me suis mis au boulot. J'ai commencé par louer un appartement dans un immeuble de l'avenue Mbuji-Mayi à Gombe, à proximité du restaurant Château Margaux de Michel Lognoul, pour être proche de mon journal et non loin du Palais de la Nation afin de rendre des comptes. Le défunt Sakombi Inongo m'avait beaucoup appris, il me fallait devenir un Pitbull ravageur. Je devrait mordre, encore mordre et toujours mordre. J'ai demandé qu'on coupe les signaux de CCTV et Canal Kin de Jean Pierre Bemba dont le directeur n'était autre que Stéphane Kitutu, ancien président de l'union de la presse congolaise. Il me fallait terroriser les journalistes estimés dans la population et humilier tout le monde pour instaurer la peur aux près des journalistes, des médias mais surtout dans l'opposition. Pasteur Théodore Ngoy, Joseph Olengankoy, Justine Kasa-Vubu, Christian Badibangi et autres acteurs politiques ont été suspendus par moi. Il me fallait tuer un poulet pour effrayer les singes. Je me suis mis à distribuer des sanctions farfelues à la pelle, à donner des avertissements fallacieux. J'ai transformé la HAM en organe hautement répressif. Je faisais moins la régulation que de la répression. Soutenus par des faiseurs de roi !
Pour permettre à Joseph Kabila d'apparaître comme un arbitre. Avec Henri Mova Sankany qui était ministre de l'information nous avons mis en place une stratégie simple: nous devons nous chamailler nos prérogatives. dans cette gué-guerre, orchestrée et voulue, il fallait victimiser la Haute Autorité des Médias. Je savais que le Le Comité international d'accompagnement de la transition ( CIAT) organe international mis en place pour épauler la transition démocratique en République démocratique du Congo, allait nous soutenir. Le CIAT a été créé en application de l'annexe IV de l'accord global et inclusif de Prétoria de 2002, composé des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de la Belgique, du Canada, du Gabon, de la Zambie, de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC), son pouvoir était énorme et important. Par ricochet, comme la HAM bénéficiait de l'appui de plusieurs partenaires internationaux, parmi lesquels le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), le Gret, l'institut Panos, la Communauté française de Belgique et la Région wallonne....Les ONG congolais bien pensants, ne pouvaient que tombés dans les panneaux. Tout le monde ne pouvait que nous apporter son secours, surtout que nous étions une Institutions d'appui à la démocratie. Lorsque nous avons sorti l'arme de destruction massive la "Congolité", c'était le buz ! La HAM a été soutenue à 2000%. Tout était "boutiqué" pour l'élection de Joseph Kabila qui avait déjà le quitus de Louis Michel et de la Communauté internationale. Je pouvais fermer des médias à tour de bras, pénaliser des journalistes dans l'exercice de leur fonction...Tout m'était acquis, aucune voix au niveau internationale ne s'élevait pour protester. Je savais que mon avenir était joué, il fallait que je devienne sénateur et personne ne pouvait arrêter le deal.

3. Réveil-FM: Vous avez menti publiquement en disant que vous étiez parti au Dialogue Intercongolais à vos propres frais, pourquoi ce mensonge de plus ? Pourquoi m'avoir envoyé quelqu'un à l'aéroport de N'djili alors que je me rendais à Katmandou au Népal pour vous signer une procuration ? Pourquoi n'avez-vous pas dit que c'est au nom de Fopromédia (Fédération des organisations professionnelles des médias), une organisation presque fantôme que vous êtes allé à Sun-City ?

Modeste Mutinga: Vous savez dans cette "République des inconscients", il faut trouver sa place au soleil. Sans roublardise et fourberie, je ne serais arrivé à rien. La vérité ce n'est pas mon fort. J'ai menti que j'étais de la société civile alors que je n'y étais pas. Car si j'étais de la société civile, j'allais encourager les journalistes à écrire et parler librement, ce qui n'a pas été le cas avec la Haute Autorité des Médias (HAM). Je dis nous car Dominique Sakombi Inongo et les autres m'encourageaient dans la farce et mascarade des décisions prises. Oui, j'ai menti à la population congolaise et à l'opinion internationale. Je suis allé au Dialogue Intercongolais au nom de Fopromédias comme jamais n'a jamais protesté à ma déclaration, que voulez-vous ? Ketimule Masiré, l'ex-président Botwanais et médiateur du Dialogue Intercongolais n'a pu accepter et intégrer ma demande d'aller à Sun-City que puisque les 5 confrères journalistes m'avaient accordé leur procuration dont Freddy Mulongo, Réveil-FM et président de l'Arco. Il faut dire que qu'avec l'âge je deviens parfois amnésique. Ce qui compte c'est le fait que j'ai été le premier président de la Haute Autorité des Médias. Même si aujourd'hui, la communauté internationale qui m'avait soutenu à l'époque avec mes décisions à l'emporte-pièces me tourne le dos, j'ai acquis ce que je voulais.
Je voudrais ajouter quelque chose sur la question qui m'a été posée tout à l'heure à l'heure que j'ai répondu en disant que j'avais tout obtenu de Joseph kabila, mais pas sans concessions.
Gondavi "l'apostropheur" du Le Potentiel, j'ai dû le nommé à mon cabinet de la HAM. Comme c'est lui qui écrit mes livres, il fallait qu'il soit prêt de moi. Ce n'était pas une décision facile de le virer du journal. Pour me venger j'ai nommé Eddy, mon neveu au protocole, Alice et Albertine mes nièces au secrétariat de la HAM. J'avais ma petite cour du roi Pétaud familiale sur l'avenue Sendwe et personne n'a jamais rien dit. Ce qui comptait c'est l'image que la HAM donnait à l'extérieure et les décisions qui devraient être respectées.

4. Réveil-FM: 28 ans du Journal "Le Potentiel", vous tirez encore à 1500 exemplaires pour 8 millions de Kinois et 60 millions de Congolais, le Journal est toujours en noir et blanc, avec seulement 12 pages, n'est-ce pas un échec ? La Francophonie vous a doté d'une imprimerie flambant neuve, quel usage en faites-vous ? Pourquoi le Potentiel qui devrait être le fer de lance pour la défense de la démocratie est devenu un journal thuriféraire du régime des Joséphistes ?

Modeste Mutinga: Le Potentiel n'est encore la Pravda congolaise. Je crois qu'aucun journal Kinois ne concurrence L'Avenir en la matière. Le Potentiel est milieu. Le journal est au service du pouvoir car il faut bien vivre et continuer à exister. Et de temps à autre, très rarement, nous critiquons le pouvoir. Nous ne sommes pas assez fou pour tirer sur le pouvoir alors que c'est le régime des Josephistes qui nous nourrit. Notre vrai problème, c'est un manque de viabilité financière. Sans les deux enveloppes mensuelles de la Banque Centrale du Congo et de la Présidence de la République, le Potentiel est un journal mort ! Souvenez-vous, le 19 octobre 2007 au salon Lubumbashi du Grand Hôtel de Kinshasa, lors du 25 anniversaire de notre journal. J'avais ouvertement dit que le Potentiel ne devrait plus garder le statut d'entreprise individuelle et familiale il était temps que notre capital soit ouvert à des nouveaux partenaires. Personne n'a suivi. les gens ont-ils peur que les "enfarinent", je ne sais pas. Une chose est claire le Journal ne paye pas son Éditeur, il faut avoir d'autres ressources. Heureusement au Potentiel , nous avons deux enveloppes qui tombent tous les fins de mois: celle de la Banque Centrale du Congo (BCC) dont je ne vous dirais pas le moment même sous la torture (le Potentiel ne critique jamais les décisions de la BCC y compris les inflations vertigineuses et chroniques du franc congolais ) et la Présidence de la République. Nous sommes contre la Balkanisation du pays, c'est d'ailleurs notre campagne éditoriale, cela mérite un encouragement financier. Notre stratégie est simple: tout le journal pour encenser le pouvoir et un petit article contre. Nous avons l'art des titres pompeux et rien à l'intérieur. notre conscience c'est dans nos poches. Ceux qui critiquent notre ligne éditoriale n'ont qu'à aller voir ailleurs.
Ce n'est pas parce que nous tirons à moins de 2000 exemplaires, que notre journal n'est pas lu, c'est faux. les parlementaires débout peuvent en témoigner, ils inspirent nos écrits. Un journal publié passe toujours par plusieurs mains dans une maison, aux bureaux... Le pouvoir d'achat des Congolais est très faible, le taux de chômage est exponentielle, c'est aspect important à tenir en compte. Il est vrai aussi que mon journal est infecté des moutons noirs, servir la vérité, la déontologie et l'éthique journalistiques, en tenant jalousement à l'indépendance de son esprit comme à la prunelle de ses yeux, n'est pas une mince affaire. Car au Potentiel nous vivons des Publi-reportage et les journalistes du "coupage". Celui qui paie voit son article paraître, les hommes politiques se bousculent. Nous ne sommes pas des philanthropes, le Potentiel est notre business.
Il faut que les choses soient claires pour les internautes, la Francophonie a certes doté le Potentiel d'une imprimerie mais ce n'est pas la Francophonie, qui nous fournit les intrants, ce n'est pas elle qui paye l'électricité ni ceux qui passent la nuit aux marbres. Nous continuons à publier en français, la Francophonie devrait se consoler. Nous ne fouillons pas leurs affaires qu'ils ne fouillent pas non plus aux nôtres. Je suis quand même Rapporteur au Sénat. En haussant le ton, son policier de garde s'est approché. Mutinga s'est ressaisi par la suite.

5. Réveil-FM: Le fait d'avoir privé les Congolais d'un débat démocratique et constitutionnelle pour vous enrichir, il vous arrive-t-il de regretter votre acte ?

Modeste Mutinga: Vous savez, je ne regrette rien. Lorsque je regarde d'où je suis venu. J'étais gendarme impayé sous Mobutu. J'ai habité la commune populaire Ngaba, tout près de Makala , avec tout ce que cela comporte. Aujourd'hui j'ai plusieurs maisons, mes comptes bancaires sont florissants, mes grands enfants sont au Canada, Belgique et Chine. Mes petits dont celle de 3 ans est à mes côtés. Je suis comblé et je ne regrette rien. J'ai agi pour sauver mon pays et mon ventre. Il fallait éviter le débat à joseph Kabila. C'était la consigne, j'ai respecté et était récompensé pour ça, pourquoi dois-je me plaindre ? Seuls les aigris, ceux qui ne risquent rien peuvent s'en plaindre. Lors de la colère des Kinois du vandalisme et du pillage de la HAM en juillet 2006, j'ai failli perdre ma vie. Heureusement Dieu merci, les pillards ne m'ont pas trouvé au siège de la HAM sur l'avenue Sendwe. Les pillards sont par le siège de la HAM pour aller écouter le discours de Jean-Pierre Bemba. Pillant et mettant sens dessus-dessous la HAM. Brulant notre bus, dévalisant le coffre-fort, violant une fille qui pour des soins appropriés a été transférée en Afrique du Sud. Face à cette violence, croyez-vous qu'on devrait permettre un débat entre Jean-Pierre Bemba et Joseph Kabila ? Nous n'avions pas besoin de voir notre président ridiculiser par Igwe à la face du monde. Même si le débat démocratique a été inscrit dans la Constitution de transition, j'ai pris mes responsabilités avec d'autres pour l'annuler. Cela m'a rapporté gros: je suis rapporteur au Sénat, ce n'est pas rien ! De toutes les manières, moi j'avance, je ne regarde pas le rétroviseur de mon passé. Voyons ce qui va se passer en novembre 2011. Avec les 5 chantiers, Joseph Kabila va passer, je serais peut-être Premier ministre à la place de Muzito. Qui sait ? Moi je suis comme un poisson dans l'eau, je suis la route qu'arpente la rivière. Je sais aussi que dans la descente du courant, on peut se faire des amis, mais dans la montée, c’est impossible.

6. Réveil-FM: Le fait d'être sénateur et de continuer à signer les édito du Potentiel, n'est-ce pas agir comme un enfoiré ?

Modeste Mutinga: Enfoiré je le suis et le revendique. Enfoiré je l'ai été lorsque Président de la Haute Autorité des Médias, je suis octroyé Radio 7 et télé 7. Enfoiré je le suis lorsque je signe mes articles avec mon titre de sénateur. Voyez-vous je constitue un tout. Être juge et partie, cela me plait bien. Cela est ma seconde nature. Je suis sénateur pour gagner mon pain mais dans mon for intérieur , je suis l'Éditeur du journal le Potentiel. Je garde donc mes deux fers au feu. Si le pouvoir m'enquiquine trop, je lâche mes fauves du le Potentiel. pour que les Congolais ne m'oublient pas, j'ai décidé de signer mes édito, au grand dam des donneurs des leçons déontologiques. Si je quitte le Sénat demain, je rentre dans l'équipe de rédaction de mon journal. D'ailleurs je ne suis jamais parti, je suis là. Certains articles qui nous parviennent des officines de l' l'ANR (Agence Nationale des Renseignements) pour soutenir le pouvoir en place, il faut mon quitus pour la publication. Donc le Potentiel, c'est mon bébé, je ne lâche pas.

7. Réveil-FM: Tout le monde parle de la ferme Kingakati, comme le lieu de la corruption par excellence, comme le Sodome et Gomorrhe de la politique congolaise. Vous y allez souvent ?

Modeste Mutinga: Effectivement la ferme présidentielle de Kingakati a remplacé le bateau Ms Kamanyola du feu Maréchal Mobutu. Kingakati est devenu aujourd'hui le lieu de tous les intrigues, coups-bas contre la République. D'ailleurs le site Wikileaks en parle pour faire virer Vital Kamerhe du perchoir de l'Assemblée nationale, chaque membre du bureau a reçu 200.000 $ à Kingakati. Lorsque j'entends des Congolais de la diaspora citer en référence le "Rapport de la commission Lutundula sur le pillage des ressources minières." pour soi-disant arguer que le pays est vendu. Je m'étonne et je m'interroge. En février 2009, n'est-ce pas Christophe Lutundula Opala, 1er vice-président, et de Mme Brigitte Kalaba, questeur adjoint qui furent les premiers comme membres du bureau de Kamerhe à démissionner ? Ont-ils seulement reçu 200.000 $ à chacun ? Nul ne sait ! Pourquoi s'attaque t-on à Mutinga comme bluffeur, fourbes et roublard alors que les vrais "Kuluna au col blanc" noyautent les institutions ? Il ya une sorte de deux poids deux mesures. En tant que sénateur, je suis au parfum de tout. Lors du vote au Palais du peuple pour le scrutin à un tour de l'élection présidentielle, l'opposition s'en est pris à Evariste Boshab. Mais qui est le premier à avoir pris la parole à tribune pour défendre cette révision constitutionnelle, n'est-ce pas le Député Christophe Lutundula Opala que vous acclamer dans la diaspora? Kingakati, kingakati...Le président Joseph Kabila reçoit à la ferme présidentielle Kingakati, les Députés et Sénateurs de l'AMP, Parti-Etat pour uniquement nous donner des directives. Je suis membre de l’AMP, haut cadre de l’AMP, il est clair que je dois suivre les instructions de l’autorité morale de notre famille politique. Et à la fin, on nous distribue des enveloppes pour nos carburants, où est le mal ? Kingakati n'est pas la porte d'à côté, il y a du chemin pour revenir en centre ville. Il me semble qu'il y a une volonté de diabolisation de la ferme présidentielle de Kingakati où les soldats Rwandais, Zimbabwéens, et Tanzaniens qui gardent celle-ci, nous sécurisent tous.

8. Réveil-FM: Peut-on encore parler du pluralisme médiatique au Congo lorsque le président de la République, le Premier ministre, les Députés et Sénateurs ont chacun sa station de radio et chaîne de télévision ?

Modeste Mutinga: Je crois que comme la démocratie, il faut adapter le pluralisme médiatique à chaque pays. Tenir compte de son histoire et de son environnement. Si moi j'ai acquis Radio 7 et Télé 7 c'est parce que les grands Éditeurs de presse ont pour la plupart un journal, une radio et une télévision. Pius Mwabilu a le journal l'Avenir, Rtg@ radio et télé, Michel Ladi Luya a le journal "Palmarès", Mirador radio et télé. Comment voulez-vous moi qui était président de la Haute Autorité des médias ne puisse qu'avoir le Potentiel ? C'est inconcevable ! C'est pourquoi je me suis octroyé ma radio et télé. Aucun des organismes internationaux qui ont pignon sur rue pour défendre le pluralisme médiatique ne nous l'ont reprocher. Bine au contraire ils nous ont encouragés à le faire, car les enjeux étaient de taille. Aujourd'hui, ils nous tournent le dos et proclament haut et fort que nous étions juge et partie ! Pourquoi ont-ils si vite changer d'avis ? Maintenant que le président de la République, le Premier ministre et d'autres parlementaires aient leurs médias, cela ne me concerne pas. Ce qui compte pour moi, c'est le Potentiel qui ne doit pas se laisser damner les pions par d'autres. Moi je ne suis plus président de la Haute Autorité des Médias, je suis Rapporteur du Sénat donc la régulation n'est pas mon affaire. La majorité des médias congolais, c'est pour la mangeoire. C'est pour négocier, monnayer les services lors de la campagne électorale de 2011.
Avant le discours du 24 octobre 1990, le paysage audiovisuel visuel congolais monocorde: à côté de l’Office zaïrois de radio-télévision (OZRT) existaient quelques publications de statut privé mais détenues par des proches de Mobutu et entièrement au service du régime. À Kinshasa, Salongo et Elima, créés en 1972, relayaient la propagande gouvernementale et, dans chaque province, un seul journal était autorisé: Jua à Bukavu, Mjumbe à Lubumbashi, Boyoma à Kisangani. Aujourd'hui avec Joseph kabila non seulement le premier ministre et les parlementaires ont leurs médias, nous avons 52 télévisions et plus de 200 radios communautaires et associatives. Mais la présidence compte sur 4 journaux pour sa propagande et ceux-ci ne peuvent jamais le trahir: l'Avenir, la République, le Soft et le Potentiel. Nous sommes les gardiens du temple et de la démocratie au Congo. Nous désinformons pour abrutir le peuple. Nous avons œillets. Nous sommes la voix du gouvernement congolais. Nous défendons ses points de vues. Nous sommes constamment consultés. Nous avons l'expertise en la matière. Nous avons obtenu que la reprise de RFI sur le territoire congolais soit fait avec le départ de Ghislaine Dupont de la rédaction africaine. Nous sommes très forts. Voyez comment notre ministre Lambert Mende-"Vuvuzélateur national" a répondu à la manière de "Carte Blanche" de Mavungu Malanda à Jeune Afrique qui a qualifié notre président de Mobutu Light. Nous sommes payés pour soutenir et défendre le gouvernement congolais. Le pluralisme médiatique existe bel et bien au Congo. Rien qu'à dire nos journaux, vous vous en rendait compte: nous disons tous la même chose avec des mots et des phrases différents. Tout converge vers notre guide éclairé : Joseph kabila, roi du Congo.

9. Réveil-FM: vous pouvez me regarder droit dans les yeux et répondre à cette question: Modeste Mutinga, avez-vous peur ?

Modeste Mutinga: Foncièrement non ! Mais comme tout le monde oui. Car nous sommes en Afrique, rien n'est certain. tout peut basculer. Mes amis mobutistes qui sont avec moi au Sénat me disent qu'ils avaient traversé le fleuve Congo à pied lors de l'entrée de l'AFLDL de M'zée Laurent-Désiré Kabila en 1997. Ma vraie crainte est que je sois pillé avec tous les biens que j'ai amassé. Ce n'est pas trop facile de devenir un Apparatchik d'un régime corrompu. Et lorsqu'on est haut il faut savoir le rester mais rien n'est sûr au Congo-démocratique. Mon salut, c'est encore le Potentiel car je pourrais toujours y revenir et retrouver ma liberté de parole. Je sais aussi que je suis allé trop loin en dribblant tout le monde car personne ne savait que je travaillais pour Joseph Kabila. Les gens l'on découvert lorsque je suis arrivé au Sénat. Les Congolais me pardonneront-ils cette fourberie? Je ne suis pas le premier. A l'époque de la Conférence nationale Souveraine (CNS), beaucoup de ceux qui insultaient le Maréchal Mobutu le matin, étaient à Gbadolité le soir pour recevoir des enveloppes. Donc pas de regret de ma part. J'espère vraiment dans 150 ans, les Congolais se souviendront de moi pour avoir éviter un chaos au pays en annulant contre espèces sonnantes et trébuchantes, le débat démocratique entre Joseph kabila et Jean-Pierre Bemba.

10. Réveil-FM: Le mot de la fin ?

Modeste Mutinga: J'invite l'internaute à démêler le vrai du faux dans cette interview. Moi Modeste Mutinga j'ai été sincère.
Par Freddy Mulongo

Une bonne nouvelle pour Jean-Pierre BEMBA : CPI, Luis Moreno-Ocampo à la porte de sortie !

image Luis MORENO-OCAMPO

L’homme s’est illustré ces dernières années par des arrestations qui ont fait trembler les politiques et autres rebelles parmi les plus influents des pays africains. La RD. Congo aligne, à elle toute seule, une brochette des personnalités Célèbres. Bemba Gombo, leader charismatique du Mouvement de Libération du Congo et ex-Challenger de Kabila, à la présidentielle 2006, Thomas Lubanga Dyilo, de l’UPC en Ituri, Matthieu Mathieu Ngudjolo Chui, ancien Président du Front des Nationalistes Intégrationnistes, FNI (dans le District de l’Ituri), Germain Katanga mieux connu sous le nom de Simba, un enfant de Mambassa, en Ituri, et ex-commandant de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri, FRPI, Calixte Mbarushimana, Porte-parole des FDLR, défilent, sous yeux et selon des diverses accusations, devant les juges au Quartier Général de la Cour Pénale Internationale, à la Haye, aux Pays-Bas.
Luis Moreno-Ocampo qui recherche encore aujourd’hui Bosco Ntaganda, ex-Chef d’Etat-Major du CNDP et, actuellement, intégré dans les Fardc à la suite des pourparlers de paix de Goma, est également responsable de plusieurs enquêtes ouvertes en Ouganda, en République Centrafricaine et, au Darfour, au Soudan. La bataille de succession à Luis Moreno-Ocampo dont le mandat s’achève en juin 2012, est désormais ouverte. Depuis New York, aux Etats-Unis, le comité de recherche qui se charge notamment, de faciliter la désignation et l’élection, par consensus, du prochain Procureur, a tenu dernièrement sa première réunion.
Et, dans les mois à venir, il sera appelé à recevoir de manière informelle, des déclarations d’intérêt de la part d’individus, d’États, d’organisations internationales et régionales, de la société civile, d’associations professionnelles et d’autres sources. Ce départ de Moreno a-t-il une incidence sur les, procès, délibérations et mandats de la CPI ? Comment les partis et familles des premiers détenus, l’accueilleront-ils ? Au fait, le Comité de recherche recensera et prendra activement contact avec les individus susceptibles de correspondre aux critères en vigueur et notamment, aux critères énoncés à l’article 42 du Statut de Rome, soutient le communiqué, ci-après.

Le Comité de recherche pour le poste de Procureur de la CPI ouvre ses travaux

La recherche du successeur du Procureur de la Cour pénale internationale, M. Luis Moreno-Ocampo, dont le mandat s’achève en juin 2012, est en cours. Le Comité de recherche, qui travaille depuis New York, et qui a pour mandat de faciliter la désignation et l’élection par consensus du prochain Procureur, et a tenu sa première réunion. Dans les mois à venir, le Comité est appelé à recevoir de manière informelle, des déclarations d’intérêt de la part d’individus, d’États, d’organisations internationales et régionales, de la société civile, d’associations professionnelles et d’autres sources.
En outre, le Comité de recherche recensera et prendra activement contact avec les individus susceptibles de correspondre aux critères en vigueur, et notamment aux critères énoncés à l’article 42 du Statut de Rome. Il doit examiner ces manifestations d’intérêt et établir une liste restreinte comportant au moins les noms de trois candidats qualifiés, en vue de la soumettre, si possible, à l’attention du Bureau de l’Assemblée des États Parties. Le prochain Procureur sera élu à la dixième session de l’Assemblée des États Parties au Statut de la Cour pénale internationale.
Le Comité est composé de cinq membres, dont un de chaque groupe régional, c’est à dire:
(a) S.E. M. Baso Sangqu, Représentant permanent de la République d’Afrique du Sud auprès des Nations Unies (Groupe des États d’Afrique)
(b) S.A.R. Prince Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein, Représentant permanent du Royaume hachémite de Jordanie auprès des Nations Unies (Groupe des États d’Asie) (Coordinateur)
(c) S.E. M. Miloš Koterec, Représentant permanent de la République slovaque auprès des Nations Unies (Groupe des États d’Europe orientale) (Coordinateur adjoint)
(d) S.E. M. Joel Hernández, Conseiller juridique auprès du Ministère des Affaires étrangères du Mexique (Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes)
(e) M. Daniel Bethlehem, Q.C., Conseiller juridique auprès du Ministère des affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume Uni (Groupe des États d’Europe occidentale et autres États)
Les candidats que ce poste intéresse, ou toute personne souhaitant recommander des individus qualifiés, sont priés de prendre contact avec le Comité de recherche par l’intermédiaire du Secretariat de l’Assemblée des États Parties :
Secretariat de l’Assemblée des États Parties
International Criminal Court
Maanweg 174
2516 AB La Haye
Pays-Bas
Fax: +31 (0)70 515 8376
E-mail: rene.holbach@icc-cpi.int 

Révoltes dans le monde arabe : notre arrogance colonialiste

Rached Ghannouchi brandit des drapeaux égyptien et tunisien à Tunis, le 4 février (Louafi Larbi/Reuters).
Les interprétations en France des révoltes populaires dans le monde arabe sont des indicateurs de nos perceptions de ce même monde. Lorsque l'Europe s'appesantit sur son pessimisme et se lamente sur sa crise, des peuples soumis au joug des tyrans relèvent la tête et se battent pour la liberté.
De quoi donner du courage et bousculer notre apathie pour nous engager dans le combat pour une société plus juste et moins « aristocratique ».

Un inattendu choc des civilisations

Certes, nous avons ce confort qui nous assoupit et le spectre du chômage qui nous aliène. La France de la Révolution française observe la révolution dans les pays arabes peut-être avec envie, tandis que ses élites politiques et certains de ses intellectuels craignent ce bouleversement et le commentent selon des grilles de lecture d'un autre temps, héritées du colonialisme.
Ils se demandent comment d'anciens colonisés sont capables de se révolter, eux, ces « attardés de la civilisation », ces « islamistes-terroristes » obnubilés par leur religion « rétrograde ». Ces femmes qu'en Occident nous voulions libérer en leur enlevant le voile sont là-bas sur les places publiques – avec ou sans voile – en train de mener la rébellion à côté des hommes et sur un pied d'égalité.
De surcroît, ces « laissés-pour-compte » de la modernité ont fait leur révolution en passant par les moyens les plus sophistiqués de la technologie, pendant que nous, nous les utilisons le plus souvent pour dire que nous sommes en promenade ou que nous fêtons un anniversaire…
C'est là que se situe le « choc des civilisations », en fait dans notre manière d'être à la traîne des grands enthousiasmes, des grandes causes susceptibles de changer notre société. Prisonniers de notre conservatisme, voilà que nous sommes confrontés à l'explosion positive, celle qui s'est donnée comme but de renvoyer les tyrans et les exploiteurs comme des malpropres, ce qu'ils sont.

L'islam comme grille de lecture

Nous avons lu les événements à travers la loupe grossissante de l'islamisme, ennemi de la modernité et de l'Occident. Des tendances qui certes existent à l'intérieur de l'islam et qui ne sont pas étrangères au monde arabe, multiforme pourtant et non réductible au schéma que nous imposons par ailleurs aussi bien à l'islam en Occident qu'à l'islam en monde arabe.
L'Iran est devenu l'objet de nos focalisations que nous exportons sur tout ce qui bouge en Méditerranée musulmane.
En fait, nous avons traité ces pays en ébullition avec l'arrogance héritée du colonialisme. Nous avons même oublié que ces mêmes peuples s'étaient déjà révoltés contre la colonisation elle-même et avaient acquis l'indépendance au prix de grandes luttes, et que ce n'est pas la première fois qu'ils prennent leur destin en main comme de vrais adultes et pas comme des enfants.
Il est vrai que la diplomatie préfère la stabilité à l'inconnu. Et pourtant, c'est dans cet inconnu que réside l'avenir de ces sociétés aspirant à tous ces droits universels qui ne sont pas seulement l'apanage des Lumières, mais le bien commun de l'humanité.
L'épouvantail des islamistes ne suffit plus à les faire reculer. Et si les mouvements d'obédience islamique se positionnent sur l'échiquier politique et arrivent au pouvoir par un processus démocratique, l'Occident ne va tout de même pas intervenir pour l'arrêter.
La Turquie est dirigée par une sorte de « démocratie musulmane » et le pays n'en connaît pas moins une croissance économique qui fait pâlir l'Europe, sans perdre de son dynamisme, de sa créativité et de son inventivité.
Est-ce qu'on viendrait dire que l'émergence d'une « démocratie chrétienne » en Europe serait elle aussi un assaut contre les libertés, pendant que les extrêmes droites racistes, islamophobes et populistes guettent le pouvoir ? Bien sûr que non. Mais comment convaincre ?

Islam, Israël et révoltes en terres arabes

Les unes du Point (édition du 3 février) et de L'Express (édition du 9 février).
Le Point du 3 février et L'Express du 9 donnaient leur réponse par leur première de couverture. D'un côté, une femme voilée musulmane avec ce titre : « Le spectre islamiste ».
De l'autre, une jeune soldate israélienne en train d'ajuster son casque militaire, avec ce titre : « Israël face au réveil arabe ».
C'est clair : ici, l'islam rétrograde, là, Israël, moderne et allié de l'Occident. Cette comparaison n'est pas fortuite, elle hante également l'esprit de nombre d'intellectuels à l'idéologie acrobatique.
Selon eux et certains « experts » (dont la plupart connaissent fort peu la région), les révoltes en monde arabe ne pourront que se terminer dans l'islamisme, qui mettrait en danger Israël. Iran, Hamas, Hezbollah, Tunisie, Egypte même combat. Si les Pays-Bas ne sont pas la France, pourquoi l'Egypte serait-elle l'Iran et la Tunisie le Liban ?
Mais pour les prochaines élections, à défaut de vrais projets politiques, certains partis utiliseront comme repoussoir l'écharpe verte de l'islam. Pourquoi perdre du temps et soutenir ce qui se passe dans cette Méditerranée qui nous est si proche et, qui plus est, en se démocratisant davantage, se rapprochera plus encore des pays occidentaux qui sont alentour pour reconstruire une véritable mare nostrum, ensemble de partenaires démocratiques et moins corrompus ?
La seconde peur est que les « islamistes » au pouvoir mettent en danger Israël. Pense-t-on vraiment que du jour au lendemain, ces pays cesseront leurs relations, en l'occurrence l'Egypte, avec Israël ? Qu'Israël est seul, frêle et sans défense dans la région ? Que l'équilibre géopolitique serait du jour au lendemain bouleversé par un démocrate remplaçant un tyran ? Et que ce seront, quoi qu'il arrive (fatalité inévitable…), les islamistes, comme en Iran, qui prendront le pouvoir ?
Une fois de plus, nous voilà pris au piège de ce nœud où s'imbriquent islamisme, conflit israélo-palestinien, héritage colonial, rejet de l'islam et arrogance occidentale.

Visites payées chez le « prince » arabe

Même ces visites aux frais de ces princes corrompus qu'ont effectuées notre Premier ministre et notre ministre des Affaires étrangères rappellent d'autres temps où on allait se servir « là-bas », quitte à soutenir au moins « moralement », contre les services rendus, des despotes locaux ou régionaux peu recommandables.
L'ambassadeur de France en Tunisie lui-même s'est révélé incapable de regarder objectivement la rébellion qui se développait sous ses fenêtres, aveuglé par sa propre vision des choses : celle de la stabilité (souhaitée) du régime de Ben Ali. Cette stabilité (dont on a découvert la fragilité du jour au lendemain), ces dirigeants avec qui on sait parler sont décidément bien plus importants pour nos élites politiques que la liberté des peuples arabes, dont on n'a que faire.
A quand une révolution des mentalités chez nous pour mieux prévoir et mieux se porter en avant ? Oui, nous avons besoin d'un vrai choc pour nous secouer en profondeur et réveiller nos sociétés ensommeillées.
Photo et illustrations : Rached Ghannouchi, membre de l'opposition tunisienne, brandit des drapeaux égyptien et tunisien devant l'ambassade égyptienne à Tunis, le 4 février (Louafi Larbi/Reuters) ; les unes du Point (édition du 3 février) et de L'Express (édition du 9 février).

Les militaires prennent les rênes en Egypte pour une durée de six mois

Le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées, Le Caire, le 4 février 2011.
Le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées, Le Caire, le 4 février 2011.
Reuters/Goran Tomasevic/Files
Par RFI
En Egypte, le Parlement est dissout et la Constitution suspendue. Réuni pour la première fois, ce dimanche 13 février 2011, depuis la demission vendredi d'Hosni Moubarak, le Conseil suprême des forces armées a dissout l'institution et décidé la formation d’un comité chargé d’amender la Constitution. Les militaires annoncent qu’ils resteront au pouvoir pour une durée de six mois ou jusqu’aux prochaines élections législatives.
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

Notre dossier spécial
L’Egypte est dorénavant, et pour une période transitoire de six mois, dirigée par un militaire : le maréchal Tantaoui en sa qualité de chef du Conseil suprême des forces armées. La première mesure adoptée par le commandant en chef est la suspension de la Constitution. Le Conseil suprême va former un comité chargé d’amender la Constitution. Les amendements seront approuvés par un référendum qui sera organisé à la demande du commandant en chef. Le Conseil suprême a aussi dissout le Parlement et le Sénat décriés par les révolutionnaires et toutes les forces d’opposition.
Des élections présidentielle et législatives seront organisées durant la période transitoire. Pour faire face au vide législatif de cette période, les militaires ont décidé que leur Conseil suprême disposera du pouvoir d’adopter des décrets de lois. Quant aux affaires courantes, elles seront expédiées pour la durée de la période transitoire par le cabinet présidé par le général Ahmad Chafiq. Le Conseil suprême s’était engagé précédemment à conduire une transition pacifique vers un pouvoir civil et démocratique.

DIOMI NDONGALA DENONCE LES DERIVES DICTATORIALES DU KABILISME AU CONGO K...

Ambassade de la RDC à Paris : Myra NDJOKU, le bon, la brute et le truand !


image MYRA Ndjoku - Ambassadeur de la RDC à Paris

A l’exemple du Western spaghetti réalisé par Sergio Leone, qui avait mis astucieusement en relief trois grands du cinéma (Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Eli Wallach) pour la mise en scène du film légendaire de 1966 : Le bon, la brute et le truand. Myra NDJOKU à lui seul fait office de ces  trois caractéristiques :
Tout le monde se rappelle du  film qui raconte l'histoire de trois as de la gâchette qui durant la guerre de sécession sont à la recherche d'un chargement d'or disparu… Je vous renvoie vers le visionnage de ce merveilleux chef œuvre afin de faire la corrélation avec le personnage vil et foncièrement inconstant de Myra NDJOKU qui brandit aussi brutalement son arme envers (ses valets) à l’ambassade à l’image de la brute dans le film. Une des locaux disait, je préfère aller casser  mon dos à faire le ménage que de travailler dans ce bordel.
Sachez que cet Ambassadeur venu tout droit de Kinshasa pour occuper ce poste en date du 27 février 2009,  sans nomination officielle (aucune trace dans les archives de son ministère de tutelle) sans aucun visa diplomatique qui accrédite sa nomination. Son affectation avait simplement un caractère purement politique, avec des orientions  de la barbouzerie émanant de son chef suprême, le fameux Raïs. En attendant d’occuper officiellement ses multiples fonctions, il logeait dans un hôtel qui revenait aux contribuables Congolais, la bagatelle de 7000 euro (sept milles euro) par mois sur une période de six mois.
Venu pour en découdre avec des opposants au petit Roi du Congo. Cet ambassadeur a une sainte horreur d’être contrarié dans ses plans, encore moins apostrophé. Mais il a raté sa mission initiale, serait d’éliminer quelques ténors de l’opposition qui donneraient le tournis au locataire du palais de Marbre. Le salaire du péché dit-on, c’est la mort ! Faute de résultats concluants on l'a fait boire le calice jusqu’à la lie… Ses jours sont comptés !
On se souviendra de ses mésaventures à la gare du Nord, montrant ses insuffisances dans le domaine diplomatique. A l’issue de ce camouflet, il décidera de régler les comptes du journaliste un peu zélé, en payant des gros bras qui travaillent avec lui à l’ambassade pour refaire le portrait de celui-ci, au pire, de lui faire avaler son extrait de naissance.
Dans cette sale besogne, un certain catcheur « Action - Zakoto » au passé peu apologétique accepta, de passer à l’acte en mettant en place un scénario d’une expédition punitive sur le sol Français à l’encontre du journaliste d’investigation.  Fort heureusement pour eux, ceux là (une bande de 3 personnes) ont été découragés par le conseil d’un sage homme qui leurs avertissaient de renoncer à leur entreprise macabre.
Cette sagesse n’est pas rentrée dans les oreilles des sourds, ils s’exécuterent! C’est delà que Myra NDJOKU a su qu’avec qui, il avait affaire…Et que ce journaliste avait franchi, le pallier et exorcisé la peur dans toutes ses déclinaisons…

Myra NDJOKU, le bon, la brute et le truand !

Quelque fois, il est bon avec ses esclaves à l’ambassade pour les presser comme du citron. La brute qui bastonne ses collaborateurs et les menacent à chaque fois qu’il y a une incartade avec son armes à feu. Les locaux, agents et diplomates en poste dans sa citadelle vivent une vie de martyrs sans pareille au rythme de je t’aime moi non plus.
Le truand, c’est la cerise sur le gâteau de l’absurdité ! Il confisque la paie de ses collaborations en les payant à coup de lance pierre. Il fabrique allégrement de faux documents officiels pour la mise en place d’une vente parallèle des actes sécurisés. Il a empoché les salaires d’une douzaine de locaux et diplomates virés, en leurs payant seulement leurs arriérés de mars 2010. Le calcul est vite fait, un vrai pactole.
Il supprime le tenant lieu et sauf-conduit pas rentable à son gout. Ça ne rapporte pas assez  avec les 30 euro de la tarification de ces documents. Il préfère, le passeport, qui lui rapporte à lui seul la bagatelle de 60 euro de commission par passeport, tout en sachant que le prix initial du passeport s’élève à 168 €uro. Peine perdue, si vous avez que  cette somme dans votre escarcelle.
Il faudra en tout au plus, 400  à 800 euro pour ce titre de voyage.  Là vous avez peut être la chance d’être servi à tant. Cela augmenterait  d’une manière substantielle, les revenus illicites de notre prince du Château. Tout le monde mange au passage, même les agents de sécurité. Une maffia bien huilée !
2400 personnes, victimes de malversation orchestrée par le clan Myra. Lamine, celui qui sert de coursier pour apporter la mallette diplomatique à Kinshasa pour récupérer de passeports ne peut plus à l’heure actuelle gouter au confort sommaire de l’avion pour aller récupérer sa livraison. Le Parrain à Kinshasa, ne veut plus céder aux caprices de son Lieutenant qui devient trop gourmand...Myra en a trop fait !
Pour la petite histoire, les Congolais qui ont introduit leurs demandes pour l’obtention de ce sésame, attendent plus de 4 mois dans un dénouement total sans l’ombre un hypothétique passeport. Aucune nouvelle de ce document qui devient une denrée rare dans cette malheureuse communauté. Là aussi, pour avoir accès à son dossier, il faut montrer patte blanche.
L’ambassade ne désemplit pas avec une cohue indescriptible qui met mal à aise et triste les  malheureux agents et service de sécurité qui ne savent pas à quel saint se vouer. Et les fonctionnaires qui peinent à cacher leur désarroi face à ce désordre…
Pourquoi quatre mois d’attente sans succès au bout? La raison de cette forfaiture se trouverait à Cergy dans sa ville nostalgique là où cet ex-chauffeur livreur avait construit une réputation de bagarreur, soulard et de mendiant. Le voleur revient toujours sur son lieu de crime. Il s’est offert avec les deniers de l’Etat une maison qu’il a soigneusement mise à la disposition de sa fille avec son gendre Peter qui joue également un rôle clé dans cette entreprise familiale (Ambassade). Sa fille, une véritable grande gueule, travaille aux côtés du patriarche qui pollue la vie de tous, particulièrement de la chancelière. Une rivalité, sans merci…Cette rivalité amuse et désole certains… Impossible de travailler  dans un tel climat délétère.
Traficote avec l’argent de passeports. Malversation de tous genres et en prime, il crée des emplois fictifs. (Sa fille, son beau fils, Dina Vangu, la petite sœur d’une certaine Olive Lembe, Ngalula Chantal, Rina Kasang, KAMONO Bibiche), la liste n'est pas exhaustive. Une affaire de népotisme aggravée par le jeu de divan. Une maîtresse d’Antoine GHONDA (ami du Raïs) hautaine dans un terrain conquis, torture ses collègues à la longueur de la journée.
Le frère de Myra NDJOKU, AMADI,  les oreilles et les yeux de Myra en dehors des cameras installées même dans sa chambre à coucher. LAMINE, homme de NDOKU, celui qui exerçait une pression sur ma personne en brandissant ses menaces à la gare du Nord (Protocole). Fils du grand frère à Yerodia Idriss François de nationalité douteuse, ancien Président du Dragon. Madame Ester, Nièce de Nyamwisi, le petit frère de celui qui a été cramé (brulé). La fille de MULUMBA KATSHI, le prof. de droit à UNIKIN. Ancien vice ministre de l’intérieur.
Madame MULEMBA Marie Claire, une ancienne clandestine sans papier régularisée depuis, et est devenue « la chancelière bis » Elle a travaillé longtemps sans numéro de matricule de son affectation au poste de Chancelière. Depuis, la situation a été réglée.
A titre indicatif, pour assumer cette fonction, il est d’usage et absolument impératif de passer par la case des affaires étrangères à Kinshasa en étant de surcroît fonctionnaire. C’est elle qui fait l’intérim de l’Ambassadeur quand celui-ci est en mission diplomatique. Une confusion des genres qui crée une guerre de positionnement avec le Maître chien,  le Colonel KANDE.
A propos, il s’avère que le tireur Myra du haut de ses 35kg assouvirait sa libido sur deux maîtresses « malheureuses » qui sont sur cette liste que je viens d’énumérer. Tout le monde sait dans le château de qui je parle. II étofferait son tableau de chasse par des pressions exercées sur ses sujets d’une manière pernicieuse. Un vrai bourreau passible d’une levée de son immunité diplomatique.
Myra a constitué dans son ambassade, un cabinet politique ! Un fait sans précédent dans l’organisation des attributions diplomatiques, en accordant au Colonel Espérant KANDE ce rôle. Et en son absence, ce maître chien ramassé dans un centre commercial en Suisse, calque sur Myra ses mimiques quand celui-ci est en déplacement  et devient de fait le numéro deux politico-militaire de ce bordel.
Sachez que l’ambassade est gérée par deux catégories de personnel, à savoir :
1. Les locaux ; (payés par les recettes de l’ambassade)
2. Les diplomates, assimilés (Eux ont un ordre de mutation des vrais fonctionnaires, pris en charge par le ministère des affaires étrangères et finances en RDC)

La vie au château est rythmée par une orgie organisée par le maître de toutes circonstances me dit-on.

Sous les regards de ses deux femmes qui ont élues domicile au château et au frais de la princesse. Il paraîtrait, que ces deux co-épouses s’entendent à merveille. Les mauvaises langues disent que Myra est passé maître dans l’art des consultations divinatoires et des tradi-praticiens de Barbès  (Quartier africain Parisien) pour quelques exercices d’occultisme, afin de dominer ses épouses, maitresses et afin de conserver sa place d’ambassadeur.
Ses deux épouses légitimes sont parait-il acceptées par les fonctionnaires de l’ambassade compte tenu de leur attention particulière au membre de ce corps diplomatique. Aux antipodes de trois mégères qui se font renverser dans le bureau de Myra comme une crêpe sous le portrait de son Raïs impassible comme à l’accoutumée.
Celles là mènent la vie difficile aux agents, chancelière, diplomates en poste. Le tyran Myra, le  mourant, soutenu par la prise quotidienne du viagra à défaut de sortir son arme, sort autre chose à chaque coin de son château !
Myra aime paraître avec ses fastes fêtes organisées à chaque fois et dernièrement à l’ambassade, le 17 janvier 2011. Dans ses veines coulent encore le venin de l’époque mobutiste qui l’a permis d’avoir l’accès à ce qu’il est aujourd’hui en laissant au passage quelques veuves et orphelins. Une, qui pleure toujours son mari dont le corps n’a jamais été retrouvé, comme celui de Fidèle Bazana, le chauffeur de Floribert CHEBEYA disparu le 2 juin 2010 dans des conditions douteuses et lugubres. Le soi-disant procès est encours. A la barre quelques menus fretins, les instigateurs sont protégés par le pouvoir en place.
On lui prête également cette rumeur qui lui met au devant de la scène à propos de la Mort de Mzée KABILA. Il aurait participé me dit-on à faire tomber le monument patriote avec la complicité évidente d’un des voisins de la RDC (Voir le film, qui a tué Mzée KABILA). L’une des raisons qui l’a propulsé paraît-il au poste d’ambassadeur plénipotentiaire.

Les parvenus des Joséphistes en action partout là où coule le miel d’après le feu Mzée que son « brillantissime fils » n’a pas encore résolu l’énigme de sa mort, Etonnant !

On prend les mêmes et bis repetita avec des parvenus de Joséphistes qui copient les mêmes méthodes mafieuses qui aujourd’hui re-plombent de plus bel l’espoir du peuple Congolais pour plusieurs décennies. Nous sommes partis d’un demi-siècle d’asservissement (la combinaison « Joseph 2 »Mobutu et KABILA) Voir  Le numéro 2612 de la dernière édition de Jeune Afrique du 30 janvier au 5 février. Le dossier sur le pouvoir de Joseph KABILA (Kabila = Mobutu Light, selon Jeune Afrique, février 2011).
La mémoire est loin d’être la vertu de ce peuple qui n’a que les chefs à son image. Un peuple immature d’une incapacité criante démontrée par son incurie et sa passivité devant des situations au demeurant claires.
Bon nombre de patriotes avertis se refusent de courber l’échines pour accepter comme JP BEMBA disait l’inacceptable ! On attend patiemment la sortie de prison de cet homme honteusement emprisonné pour nous éclairer par rapport à ses propos mystérieux, lourds de conséquence. Qu’a-t-il a voulu dire au peuple Congolais ?  

La mort dans l’âme, les Congolais hagards assistent désabusés au pillage systématique de leur patrie.

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que le pays est géré par une voyoucratie en col blanc  ou voyous tout court, qui délibérément veut mettre à sac se beau pays aux contours géopolitiquement stratégiques. Un vrai requiem pour la banqueroute organisée par un petit maître de la région qui fait la pluie et le beau temps dans le Nord Est de la RDC, faisant et en défaisant les rebellions à sa guise. Tout cela avec la bénédiction du palais de Raïs en vue de mettre en place leur République immaculée du sang Congolais, celle du Volcan !
Résultat de course, une ardoise sombre de 6,5 millions de morts piétinés par une complicité d’une institution que n’a pas d’adresse au nom générique de «  La communauté Internationale » !!!
Entre temps à Kinshasa, une clique mafieuse des Nandais et Katangais se battent en duel  en croisant le fer pour dépecer leur proie sous le regard amusé de leurs mentors Rwandais…Créant de fait, un tribalisme swuahiliphone d’outre tombe avec des comportements rétrogrades de parvenus. En enterrant d’un coup de pelle le travail salvateur d’unité nationale qui a été le cheval de bataille du feu Maréchal MOBUTU.
Faute d’un Rwandais au faciès suspect, on nous met intelligemment, ces Rwandais qui se déguisent en Kivutien, Katangais et Nandais, une bande de traitres par excellence placés dans chaque institution. Une oreille attentive qui enregistre tout, transmettant dans le moindre détail, les dossiers sensibles à 2000 km de la Capitale Congolaise. Comme disait le maître de Kigali, aucune décision de la RDC ne se pendra sans mon aval. Le ton est donné. La preuve a été donnée lors du 50 èm anniversaire de l’indépendance de la RDC.
Avec leurs ramifications (cables diplomatiques) à la lumière de nos ambassades, comme celles de la Belgique, France et UK, particulièrement à Paris.  Dans cette politique de traitrise, quelques figures emblématiques en collision avec l’intelligence étrangère sont répertoriés : Katumba Mwake l’homme au masque d’acier qui sera fondu avec du chalumeau, Mukolo Wa MPOMPO, le fils adultère du diable, Kinkey MULUMBA, Puis MWABILU, Olivier KAMITATU, Modeste MUTINGA,  Masangu Jean Claude, Tambwe Muamba, Jeanne MABUNDA, Antoine GHONDA, Le fameux « Ingénieur » KIMBEMBE MAZUNGA (une combinaison de Muluba et Mukongo, un drame d'une relation adultérine), celui qui nous a bâtit dans la capitale la piste d’atterrissage sur le boulevard du 30 juin.
Evariste BOSHAB, le Belge et la girouette de KENGO WA DONDON au passé sulfureux, qui a récupéré d’énormes retro-commissions de la Banque Mondiale afin  de garantir les paiements de la dette du Zaïre. La liste n’est pas exhaustive. Au moins 19 personnes qui à eux seules hypothèquent l’avenir de 65 millions d’âmes meurtries par la souffrance indescriptible.

La dictature dans ses retranchements vit ses dernières heures de gloire en se référant à la révolte populaire de deux pays du maghreb, la Tunisie et l’Egypte.

A l’extérieur du Pays particulièrement en France, Belgique et UK ceux là sont des véritables barbouzes à la solde des « Rwandophales » qui pourrissent la vie depuis 1994 de paisibles citoyens qui sont en bonne amitiés avec leurs voisins…
Que vaudra comme sentence pour ces traitres qui ont souillés la mémoire de  martyrs et victimes collatérales de leurs léproseries criminelles ? Le bagne ? Elle n’est pas assez dure pour eux. Faudra t-il recourir au supplice de la roue, comme ce fut le cas à l’époque de l’inquisition française. Le souverain primaire comme il a agi récemment en Tunisie et en Egypte, prendre l’initiative de leurs sorts…
Qui l’eut cru que Ben Ali serait chassé par l’action d’un simple marchand  à la sauvette,  Mohammed BOUAZIDI ? Qui pouvait imaginer que cet homme qui fut l’ami des grandes puissances aurait eu du mal à trouver une terre d’accueil ?
Et l’histoire se répète en Egypte, avec un asservissement d’un peuple pendant 30 ans. Aujourd’hui, le grand allié des américains et des sionistes est poussé vers le long du Nil pour le faire noyer dans le canal de Suez, et sa démission est annoncé d’ici la fin de la semaine ! Le temps Joue contre cette ivresse du pouvoir…
Joseph KABILA est-il plus puissant que BEN ALI ou Hosni MOUBARAK ? Quelles cartes détient cet amateur des engins mécaniques et des jeux vidéo de l’âge de mon benjamin de 12 ans ?
L’horizon est sombre pour le conglomérat érigé en dictatures qui n’ont plus de place dans cette mondialisation de communication interplanétaire, car réduisant toute leur velléité à confisquer la liberté d’un peuple. La Tunisie et l’Egypte brisent et  mettent en miette cette citadelle de la pensée unique et inique…
Comme disait Myra NDJOKU, lors de son interpellation à la gare du Nord : je suis le représentant de Joseph KABILA non de la Nation congolaise. Cet homme servirait une autocratie obtenue par la mort de son « père ». 10 ans sans procès et encore moins de vrais coupables arrêtés. Et Myra se targue à dire qu’il représente cet individu tombé comme un cheveu dans la soupe populaire qu’on se goinfrer à un trait sans tenir compte de sa qualité culinaire.
Cette pensée morbide est aujourd’hui au centre d’un tourment qui gangrène l’ambassade de la RDC en France. Avec des pratiques mafieuses proches même d’un clan de « La Piovra ». A sa tête, un homme aux apparences d’un mort vivant qui se shoote à la morphine combinée avec un mélange explosif qui lui fait sortir ses yeux de ses orbites d’après ses proches collaborateurs, las de le voir encore en vie. Disent-ils !
Un de ses subordonnés dit d’un air moqueur que Myra dira séance tenante à qui veut l’entendre avec une telle arrogance devant une assemblée médusée ! Je cite : Qu’il ne mourra pas maintenant et qu’il faudra attendre encore longtemps. Cette phrase nous rappelle celle prononcée par un certain Mobutu Sese Seko." Moi, le lit d’hôpital jamais !!! " La suite se trouve dans des archives vidéo documentées (ses longues et douloureuses multiples maladies) et également dans un petit et insignifiant cimetière au Maroc.
J’évoquerai aussi le cas de Nicolae SEAUSESCU, avant son exécution disait-il « savez vous qui je suis ? », il terminera sa folle course lui et son épouse dans le peloton d’exécution. Et Myra emprunte la même trajectoire de celui qui fut son patron pour exécution de ses sales besognes tristement célèbres.
Sachant qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre d’après son bulletin médical et également par la contrainte d’un traitement lourd infligé à son corps. Cet individu devient aussi irascible qu’une femme enceinte et fait passer ses caprices à ses collaborateurs extenués. Les salariés, agents et diplomates vivent des instants de pénitence indescriptibles dans cet hôtel particulier qui appartenait autrefois à Moise TSHOMBE, spolié à l’époque de MOBUTU.

L’indignation de l’ambassade du Brésil, voisin de l’ambassade de la RDC. Un foutoir où trône une incurie de la haute facture.

L’ambassade du Brésil émue de la souffrance que les  Congolais endurent dans le froid et dans l’indifférence totale et en plus, ils squattent la devanture de son ambassade sous les intempéries avec la rudesse de cet hiver que la France vient de connaître. Celle-ci alerte les autorités Françaises de la maltraitance de ces personnes. Myra Ndjoku est rappelé à l’ordre d’une manière expresse de mettre fin à cette situation  dégradante pour cette communauté.
Le mardi 1èr janvier 2011, il organise au regard de cette remontrance, une réunion d’urgence de recadrage et des nouvelles initiatives pour pallier à cette souffrance sont prises. Nous fonctionnons dans l’approximation la plus édifiante à l’image même de son chef de la diplomatie. Il a été aussi alerté de ce manque d’humanité de son lieutenant.  Monsieur la Bouteille, comme il est surnommé, le ministre des affaires étrangères, tance un peu Myra sur cette admonestation qui commence à faire désordre. Il s’en fiche un peu !  Il partagerait un secret qui toucherait la Nation Congolaise avec le Raïs qui assure sa pérennité au château…
Pourquoi ce surnom peu élogieux ? Tout, simplement, ce ministre est fortement alcoolisé et profondément soulard. Dans sa beuverie, il deviendrait comme un  certain MANGOBO. Et dans chacun de ses déplacements, il emporte avec lui, un petit carton de Chivas. Ses lieutenants sont dans l’obligation de faire de provisions au cas où ! Attention à la colère du Boss…
Il paraitrait qu’il est imprévisible et avec un comportement agrémenté d’un humeur très difficile, un parfait acariâtre…Faute de sa dose, Lamine (boy de service),  est souvent obligé de faire le tour de tous les arabes du coin pour satisfaire le Capo di tutti i capi (chef de tous les chefs) comme il est dit dans la maffia sicilienne. Autrement appelé la CASA NOSTRA c'est-à-dire le Parrain N°1. A Bruxelles c’était le rôle d’un certain valet qui est envoyé par ANR, Yvon Ramazani (aussi perfide que Lamine) avant qu’Henri Mova fasse sa petite rébellion…

L’ambassade de la RDC, une institution parallèle à fabriquer des faux documents et fausse factures.

Une industrie lucrative à fabriquer les vrais faux documents, fausses factures et actes. Elaborée avec la bénédiction de TAMBWE MUAMBA le patron de patron de la diplomatie boiteuse Congolaise. Une mafia avec des ramifications tentaculaires sur l’ensemble des ambassades de la RDC dans le Monde. AMBASSY-CONNEXION a rendu son Di-campo « patron de la pègre » sans scrupule,  extrêmement riche comme crésus.
Il est vrai qu’Henry MOVA, dans son charisme écorché par sa participation au dépeçage du pays et sa personnalité, n’a jamais cédé aux chantages de son Ministre de tutelle. MOVA n’a jamais accepté que ses tentacules étranglent sa chose, sa boutique (Ligablo) « ambassade de Benelux ». Et la guerre est ouverte entre le chef de BENELUX et le patron des affaires étrangères. D’après les indiscrétions de Paris, les deux là se lancent des vannes à chaque rencontre à la hauteur de leur conflit. Mova fait de la résistance contre la raquette de TAMBWE MUAMBA.
Vous remarquerez à chaque voyage de son Ministre en Europe, celui-ci refuse de foutre ses pattes chez le Parrain de Bruxelles tant celui-ci ne se pliera pas à ses exigences. Henry dit tout haut avec un zest d’orgueil,  qu’il a le soutien de son « Raïs » pas d’un minus. A-t-on appris ! Mais tout le monde a le soutien du Raïs! Quel trafic d’influence ce mec a-t-il instauré en RDC ?
La raquette consiste à verser au Patron de la diplomatie Congolaise sur les fausses réalisations de travaux dans des ambassades avec des factures grossièrement gonflées, le reliquat est automatiquement versé chez le grand Parrain de Kinshasa, TAMBWE MWAMBA. Sinon pas de quitus pour l’acceptation des dossiers et des diverses actions diplomatiques. Donc la misère ! Rappelons qu’un simple ambassadeur toucherait une paie qui n’accède pas la somme de 1500 € mensuelle (2000 $).
Une vraie peau de chagrin qui pousse tous ces diplomates à la débrouillardise. Myra NDJOKU, a des cauchemars à l’idée de reprendre du service dans des heures perdues en tant que chauffeur livreur. Son métier d’antan avec sa santé qui lui fait défaut, c'est impossible…Donc, il faut à tout prix se lancer dans la course à l’enrichissement illicite.
Tout cela pour assouvir également ses besoins pressants et de garantir  également des revenus à ses 3 épouses. (Deux officielles et une maîtresse). Sa maîtresse qui fut son ancienne secrétaire (Parsec). Sans compter deux de ses collaboratrices qui font office de souffre douleur de son libido excessivement dépravé. Surtout pour payer ses soins prohibitifs aux hôpitaux Parisiens ! Sa sécurité sociale ne lui permet pas de garantir les prestations d’un cancérologue  « un lit d’hôpital » qui lui couterait pour ses traitements, la modique somme de 2200 euro par jour.
En ce qui concerne le paiement des passeports ou certains actes (Acte de naissance, légalisation d’actes) Le maitre d’ouvrage a un % non négligeable sur l’ensemble des opérations mafieuses au sein des ambassades.  A Paris Myra NDJOKU se plie allégrement. Raison pour laquelle celui-ci se la joue en Maître au 32, cours Albert 1er. Il sait pertinemment que son Parrain ne lui lâchera pas avec aussi l’apport du Raïs, c’est la belle vie au château. Son commis de service, le neveu d’Abdoullahi YERODIA NDOMBASI, un Sénégalo-Congolais de nationalité Française, apporte à chaque fois la mallette au Parrain de Kinshasa sur les dos des contribuables Congolais comme je l’ai spécifié plus haut.
Par exemple, la réfection de l’ambassade avec un coût extrêmement élevé, ce Myra n’a jamais respecté les préalables de la loi financière sur la réfection d’un bâtiment public à savoir :
1. L’autorisation de la hiérarchie (autorisation émanant du Ministère des travaux publics)
2. Obtenir différents avis des services compétents à la matière ;
3. Réquisition de l’entreprise du ministère des travaux publics
4. Offre des marchés etc…
5. Et plus grave encore ! D’avoir demandé aux entreprises gérées par trois Congolais de faire des travaux de réfection pendant une durée de huit mois, sans avoir touché un sous de la part de Myra NDJOKU ( sans appel offre). Résultat de course, ennuis financiers, dépôts de bilan et conflits familiaux causés par le voyou de Myra. Qui par ailleurs se dit intouchable par son immunité diplomatique.  Pedro entrepreneurs de la Région parisienne,  le ressortissant Angolais, né à Kinshasa et grandi en RDC est à la rue avec son entreprise de Bâtiment. Lolo, un Kinois de Paris qui est spécialiste dans le Froid, bon professionnel, poursuivi par ses créanciers à cause de Myra.
Et enfin, Florent, l’électricien d’un professionnalisme éprouvé n’arrive plus à gérer son entreprise. Il est en phase de mettre la clé sous la porte. Voila, le drame provoqué par cet inconstant d’Ambassadeur.
Myra Ndjoku fort de la protection de son Parrain, passe outre toutes ces prérogatives et va même dans l’excès, en disant pour sa sécurité, il rendra l’ambassade de la RDC à Paris  comme une véritable citadelle avec des caméras partout, y compris dans sa chambre à coucher comme ça été dit ! C’est la rançon du mépris de Congolais. Il ne se promène jamais dans Paris, jamais ! Peur d’être pris pour cible…
Résultat de course, une facture salée présentée à son Parrain de Ministre avoisinant 450 000 euro sur l’ensemble de travaux. 40 % pour son Maitre.
Cette magouille permanente est simplement due au train de vie de cet Ambassadeur bigame  qui tire aussi  en dehors que dans son ambassade sur toutes les belles filles approchant ses murs. Avec un salaire d’un ambassadeur en poste à Paris. Un salaire de misère qui pousse ces genres de personnage à se fourvoyer dans la grande escroquerie et malversation.

A propos des recettes

L’ambassade étant un service public de l’Etat, ses recettes doivent être utilisées conformément à la loi financière et non comme des recettes appartenant à un individu quelques soient la provenance.
1. Imprimés de valeur ;
2. Attestations et différents documents de l’état civil ou de la chancellerie etc..
L’état a le droit de regard sur les recettes. Or, ce n’est nullement le cas dans des ambassades boutiquées par Tambwa MUAMBA. Celles-ci fonctionneraient comme une entreprise mafieuse individuelle à sa tête un certain ministre de tutelle. Vous conviendrez avec le rapport sorti sur l’obtention de passeport Congolais, chaque ambassade est libre d’imposer le cout de l’obtention de ce sésame à ses ressortissants. L’Espagne a son prix, la France aussi, La Belgique, UK etc…Un vrai foutoir sciemment organisé pour permettre à un seul homme de régner en maitre, Tambwe Muamba.  Pourquoi les prix ne sont-ils pas harmonisés ? Vous avez la réponse à vos préoccupations !
En faisant rapidement la comptabilité des forfaitures organisées par le clan Tambwe, celles-ci lui confère une supra autorité avec des revenus substantiels à faire pâlir tout ministre proche du Raïs.
Pour illustrer la désinvolture de Myra sur un cas patent du paiement de salaires des certains diplomates mis en vacance prématurés, montre à quel point ce bandit manie l’arrogance et la malhonnêteté.
Fort de son soutien incontesté de son Parrain, Myra outrepasse la mesure et vole les salaires d’agents et diplomates qu’il avait injustement jeté dehors. Le poteau rose a été découvert lorsqu’un diplomate viré a reçu le coup fil d’un ses collègue de Moscou, s’il avait reçu l’avance sur leurs arriérés de salaires.
Furieux, le diplomate téléphone à Kinshasa auprès de ses collègues, les allégations de Moscou ont été confirmées, séance tenante, l’agent propose de lui faire parvenir les détails sur ces paiements. Copie des paiements joints. Aujourd’hui Myra est traduit devant les juridictions compétentes.
Le gangstérisme de Myra NDJOKU embarrasse un peu la diplomatie française avec des plaintes incessantes contre ce Barbouze de caniveau  avec des méthodes dignes d’un fantassin de première classe, non d’un soi-disant St Cyrien !
A propos de St-Cyr, Myra NDJOKU n’a jamais été diplômé de cette école ! Aucune référence est apparentée à son dossier sur des éventuels brevets ou diplôme d’après nos fructueux et multiples contacts sur ce cas d’espèce. Dans le cadre de la coopération militaire ou administrative entre les états, Le gouvernement Français accepte au sein de ses grandes écoles comme celle de St-Cyr et ENA pour ne citer que ces deux là.
Les militaires viennent des divers pays du monde, pour parfaire leurs formations militaires. Les hauts fonctionnaires à l’ENA. Ces formations en question, n’accèdent en aucun cas une durée dépassant 8 à 14 mois. A l’issu de cette formation accélérée, le stagiaire partira avec un certificat d’aptitude ou une attention similaire attestant sa formation au sein de l’institution !
Est-ce que, ce certificat, lui donne le droit de dire à qui veut l’entendre qu’il est St-Cyrien ? Encore là une supercherie d’un homme qui se donne des galons qu’il en a pas ! Faudra-t-il couper la tête à ces voyous qui se réclament parfois sorti avec Master d’une université par correspondance de Washington et d’autres de St-Cyr ? Un adage dit,  le poisson commence à pourrir par la tête.
" un dossier d'enquête " par Roger BONGOS
Journaliste d'investigation

Musée égyptien : vol d’objets de grande valeur, dont une statue de Toutankhamon

 
Un soldat égyptien devant le Musée égyptien du Caire, le 30 janvier 2011 ©AFP
LE CAIRE (AFP)
Huit pièces inestimables, dont une statue de Toutankhamon, ont été volées au Musée égyptien du Caire, a annoncé dimanche le patron des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass.

Cameroun : recrudescence de la violence dans la péninsule de Bakassi

Situation géographique du golfe de Bakassi.
Situation géographique du golfe de Bakassi.
RFI
Par RFI
Nouvelle attaque des rebelles à Bakassi. C'était dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 février 2011, dans la localité d'Isanguele. L'affrontement avec les forces armées camerounaises a fait deux morts dont un assaillant et un militaire.
C’est la troisième attaque dans la région de Bakassi en moins d’une semaine. Les assaillants n’ont laissé aucun répit aux autorités camerounaises encore empêtrées dans la gestion des conséquences des précédentes escarmouches. Mercredi dernier, Isadli Roma, ministre de Communication, évoquait à peine les imprudences qui ont conduit au rapt du sous-préfet de l'arrondissement de Kombo A Bedimo et de ses proches collaborateurs, que les rebelles revenaient à la charge dès le lendemain.
L’attaque, dans la localité d’Isanguele, a fait un mort du côté des forces armées camerounaises et un autre mort dans le camp des assaillants. Les rebelles ont même poussé l’audace jusqu’à perpétrer cette attaque alors que le ministre de la Défense était annoncé à Bakassi, en mission d’inspection et d’évaluation.
Concernant les douze otages enlevés depuis une semaine, les rebelles ont exigé le paiement d’une somme de 100 millions de francs CFA par personne outre la libération de leurs camarades en détention au Cameroun. Selon le ministre de la Communication, Paul Biya a d’ores et déjà ordonné que soient mis en oeuvre tous les moyens légaux pour la libération des otages.

En Egypte, la vie reprend son cours normal mais la vigilance reste de mise

L’armée patrouille place Tahrir et demande aux manifestants anti-gouvernementaux de partir, le Caire, le 13 février 2011.
L’armée patrouille place Tahrir et demande aux manifestants anti-gouvernementaux de partir, le Caire, le 13 février 2011.
Reuters/Dylan Martinez
Par RFI
Ce dimanche 13 février 2011 pas de remaniement annoncé, dans l'immédiat, du gouvernement égyptien qui restera en place jusqu'à l'organisation des élections. Des centaines de soldats ont commencé à évacuer la place Tahrir, au Caire. L'armée a demandé aux manifestants de retirer leurs tentes et de quitter les lieux. La police a dû former un cordon pour assurer la circulation. De nombreux manifestants restent malgré tout sur la place ; ils veulent maintenir la pression sur les militaires et ils réclament la levée de l'état d'urgence et la dissolution du Parlement.
Avec nos envoyés spéciaux au Caire
Notre dossier spécial
La fête s’est poursuivie tard dans la nuit sur la place Tahrir, mais ce dimanche, les axes autour de la symbolique place de la Libération ont été rouverts à la circulation ce qui redonne au centre du Caire un aspect de normalité. En ce premier jour ouvré de l’après-Moubarak, la plupart des commerces doivent rouvrir, au plus grand soulagement de la plupart des manifestants révolutionnaires, pressés de retrouver une vie normale dans une Egypte qu’ils ont réussi à bouleverser. Une poignée d'irréductibles ont malgré tout campé une nouvelle fois sur la place Tahrir pour maintenir la pression sur la hiérarchie militaire. Les leaders des mouvements qui ont été fatals à Hosni Moubarak préviennent qu’ils sont prêts à organiser de nouvelles manifestations si l’armée ne répond pas à leurs aspirations de changement en faveur d’une démocratie.
Les militaires se sont bien engagés à remettre le pouvoir aux civils mais ils n’ont produit encore aucun calendrier et ils n’ont encore annoncé aucune mesure qui répondrait par exemple aux demandes de dissoudre le Parlement ou de lever la loi d’urgence en vigueur depuis 30 ans dans le pays.

L’Orchestre Symphonique de Kinshasa

par Vincent Boisot

Un petit détour en images et en son dans une grande aventure, celle de l’Orchestre Symphonique de Kinshasa. Vincent Boisot, photographe, nous emmène à la rencontre de ces musiciens qui, en parallèle de leur gagne-pain, inventent tous les jours un nouveau monde à travers leur musique.
Dans cette série, une ambiance en ressort, seuls avec leurs instruments : violloncelliste, chef d’orchestre, choriste, violoniste nous révèlent leur vie quotidienne en posant sur leur lieux de travail… Une très belle série !
Un grand merci au site et journalistes de photojournalisme.fr par qui nous avons découvert cette série.

Armand Diangienda est le chef de l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste à Kinshasa © Vincent Boisot
Armand Diangienda est le chef de l'Orchestre Symphonique Kimbanguiste à Kinshasa © Vincent Boisot
Comme chaque soir de la semaine, les notes d’une symphonie d’Haendel ou Beethoven s’élèvent au dessus d’un hangar de la « Cité », ces immenses quartiers populaires qui entourent le centre de Kinshasa. Connue sur tout le continent pour son énergie, sa créativité et sa musique qui fait danser des nuits entières, Kinshasa a aussi donné naissance à une étonnante formation musicale, le seul orchestre symphonique noir de toute l’Afrique.
L’aventure a démarré du rêve d’un des leaders de l’église Kimbanguiste, Armand Diangienda, de former un grand orchestre africain. Il y a quinze ans, avec quatre amis musiciens autodidactes, il commence à apprendre patiemment le solfège et la pratique instrumentale à une poignée de fidèles de son église. Année après année, l’ensemble grandit. Il compte aujourd’hui plus de 200 musiciens.
Dans un pays où posséder un instrument est un luxe, les musiciens de l’orchestre sont pourtant loin d’être des privilégiés. Coiffeur, peintre, commerçant, sans emploi… certains ont appris le solfège alors qu’ils ne savent ni lire, ni écrire. Faute de transports en commun, ils doivent parfois marcher des heures pour se rendre aux répétitions. Mais il en faut plus pour décourager ces musiciens passionnés qui ont atteint un niveau musical étonnant. Au point de rêver sérieusement à une grande tournée en Europe…
Enregistrement de la 9ème symphonie de Beethoven réalisé pendant une répétition :
 IMG/mp3/beethoven2.mp3
BIO
Né en région parisienne en 1971, Vincent Boisot vit et travaille à Paris.
Photographe indépendant, il crée en 2007 le collectif Riva Press avec quatre autres photojournalistes : Rijasolo , Vincent Capman , Vincent Nguyen et Vincent Wartner .
En parallèle de son travail sur l’actualité française, notamment pour le journal Le Figaro, il réalise des reportages dans différents coins du monde. Ses pas l’ont ainsi mené récemment en Iran à quelques semaines du dernier scrutin présidentiel si contesté et en République Démocratique du Congo pour le reportage sur l’Orchestre Symphonique de Kinshasa publié dans Le Figaro Magazine.
Héritier Mayimoi Mbuangi est le premier violon de l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste à Kinshasa. Formé par l’Orchestre, il donne aujourd’hui des cours à l’Institut National des Arts de la ville. Il se consacre entièrement à la musique - 28/06/2009 - KINSHASA, RDC © Vincent Boisot
Héritier Mayimoi Mbuangi est le premier violon de l'Orchestre Symphonique Kimbanguiste à Kinshasa. Formé par l'Orchestre, il donne aujourd'hui des cours à l'Institut National des Arts de la ville. Il se consacre entièrement à la musique - 28/06/2009 - KINSHASA, RDC © Vincent Boisot
Pauline Diasonama est choriste dans l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste. Pour gagner sa vie, elle vend des fleurs artificielles sur le trottoir d’une avenue de Ngiri Ngiri à Kinshasa. Sur la photo, elle pose devant chez elle, un petit appartement installé dans un immeuble inachevé - 19/06/2009 - KINSHASA, RDC © Vincent Boisot
Pauline Diasonama est choriste dans l'Orchestre Symphonique Kimbanguiste. Pour gagner sa vie, elle vend des fleurs artificielles sur le trottoir d'une avenue de Ngiri Ngiri à Kinshasa. Sur la photo, elle pose devant chez elle, un petit appartement installé dans un immeuble inachevé - 19/06/2009 - KINSHASA, RDC © Vincent Boisot
Edgard Mbidiamanbu-Lelo (30 ans) est chef de pupitre contre basse dans l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste à Kinhasa. Diplômé en économie, il est actuellement au chômage. Sur la photo, il pose avec son instrument dans une rue proche du lieu de répétition - 26/06/2009 - KINSHASA, RDC © Vincent Boisot
Edgard Mbidiamanbu-Lelo (30 ans) est chef de pupitre contre basse dans l'Orchestre Symphonique Kimbanguiste à Kinhasa. Diplômé en économie, il est actuellement au chômage. Sur la photo, il pose avec son instrument dans une rue proche du lieu de répétition - 26/06/2009 - KINSHASA, RDC © Vincent Boisot
Josephine Msimba-Mpongo (37 ans, mariée, 1 enfant), est violoncelliste dans l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste à Kinshasa. Pour gagner sa vie, elle vend des oeufs sur sur le marché central de Kinshasa. Sur la photo, elle pose devant sur son lieu de travail avec son instrument - 26/06/2009 - KINSHASA, RDC © Vincent Boisot