Des maisons détruites par le souffle de l'explosion à Brazzaville, le 4 mars 2011. © AFP
Selon le gouvernement congolais, un incendie consécutif à un court-circuit serait à l'origine de l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brazzaville. Le drame aurait fait au moins 146 morts.
« Le foyer central de l'incendie est sous contrôle, il ne subsiste plus que quelques foyers mineurs qui sont l'objet de toute l'attention des spécialistes déjà en action et toujours au moment où nous parlons », ajoute le texte, qui précise que le président Denis Sassou Nguesso « a demandé à la force publique de circonscrire une zone de sécurité tout au tour du sinistre et d'y déclarer le couvre-feu ».
Lieux d'hébergement
Selon le gouvernement, divers lieux sont mis à disposition pour héberger des rescapés comme « la cathédrale Sacré coeur de Brazzaville, le marché couvert de Nkombo et la paroisse notre dame du rosaire ». Une liste qui doit s'étendre « dès demain (lundi) au centre sportif de Makélékélé, au stade annexe ou encore au stade Marchand ».
Mais évidemment, indique le gouvernement, « la recherche des disparus reste une priorité » et ceux-ci pourraient être nombreux car la confusion consécutive au drame n'a pas encore permis d'analyser clairement la situation. « Une mission d'évaluation du sinistre » doit prochainement « évaluer les dégâts et y apporter les solutions les plus appropriées », précise l'exécutif.
Enfin, selon le texte signé du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Bienvenu Okiemy, « le chef de l'État a renouvelé, insisté sur l'obligation de délocalisation à l'extérieur de Brazzaville les casernes des forces armées congolaises ». Sage décision.
(Avec AFP)
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