L’insécurité dans la partie Est de la République préoccupe au plus haut point la représentation nationale, particulièrement les élus du Nord-Kivu.
C’est dans ce cadre que le député Malisi Malisawa Paluku, élu de Butembo et membre de l’Union des démocrates chrétiens et fédéralistes (UDECF) de Pierre Pay Pay (parti d’Opposition) a présenté, à la plénière du samedi 19 mai 2012, une motion de procédure doublée de requête.
A cet effet, le député Malisawa a rappelé à la plénière les conséquences sur les populations civiles de l’insécurité entretenue au Nord-Kivu. «Plusieurs élèves, enseignants et parents sont dispersés dans l’Est du pays.
Ils sont victimes de ceux qui convoitent nos richesses et qui désirent dévorer une partie du sol de notre pays», a-t-il fait observer.
Or, a-t-il poursuivi dans sa motion, dans quelques jours, ce sera la fin de l’année scolaire. «Le programme des cours ne sera plus achevé, ces élèves connaîtront un handicap intellectuel».
Cette situation, a-t-il renchéri, ne fait qu’accentuer la misère des enseignants qui, en temps de paix, se contentent d’un salaire de 50 mille francs congolais.
De même les parents, essoufflés par le système de prise en charge des enseignants, voient leurs efforts annihiler par cette situation d’insécurité doublée de multiples tourments.
A la lumière des prescrits de l’article 63 de la Constitution qui stipule que «Tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure…
Toute autorité nationale, provinciale, locale et coutumière a le devoir de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité de son territoire, sous peine de haute trahison», le député Malisi Malisawa formule au bureau de la représentation nationale le besoin de voir de convoquer «un huis clos et une plénière uniquement consacrés à l’insécurité dans l’Est du pays.
Car, a-t-il argumenté, détacher le Nord-Kivu du territoire national revient à dessécher le reste du pays». Se penchant, d’autre part, sur la question de l’élection des membres des bureaux des Commissions permanentes, l’élu de Butembo en a appelé au respect du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
COMMISSIONS PERMANENTS : RESPECT DU REGLEMENT INTERIEUR
L’article 45 de ce règlement intérieur dispose : «Conformément aux articles 22 et 23 du présent règlement intérieur, les membres des bureaux des Commissions et sous-commissions sont élus par ordre de préséance, au scrutin uninominal et secret, à la majorité absolue des suffrages exprimés.
A défaut de la majorité absolue au premier tour, il est procédé à un second tour pour lequel la majorité relative suffit. En cas d’égalité des suffrages, le plus âgé est proclamé élu… Pour cette élection, les Commissions et les sous-commissions ne siègent valablement qu’à la majorité absolue de membres qui les composent».
Or, la plénière n’avait enregistré qu’un effectif de 364 députés présents. Dans ces conditions, s’est-il interrogé, comment le bureau de l’Assemblée nationale entend appliquer l’article 108 du règlement intérieur qui dit que «Sans préjudice des autres obligations lui imposées par la Constitution et le présent règlement intérieur, tout député est tenu à participer activement aux séances de l’assemblée plénière et aux réunions des commissions et des sous-commissions».
Aussi s’est-il posé cette question ultime : «Quand seront pourvus les 31 sièges tant évoqués à chaque plénière ?». Le territoire de Masisi (Nord-Kivu) a droit d’être, lui aussi, représenté à l’Assemblée nationale.
«Quand sera organisée l’élection de se sept députés ? Comment organiser l’élection des membres des bureaux des Commissions permanentes à l’absence de ces futurs collègues et sans l’Opposition ?», a-t-il apostrophé en fin de motion.
La majorité et le bureau de l’Assemblée nationale ont-ils compris la leçon ? Ont-ils à cœur les intérêts du souverain primaire ?
© Le Potentiel
C’est dans ce cadre que le député Malisi Malisawa Paluku, élu de Butembo et membre de l’Union des démocrates chrétiens et fédéralistes (UDECF) de Pierre Pay Pay (parti d’Opposition) a présenté, à la plénière du samedi 19 mai 2012, une motion de procédure doublée de requête.
A cet effet, le député Malisawa a rappelé à la plénière les conséquences sur les populations civiles de l’insécurité entretenue au Nord-Kivu. «Plusieurs élèves, enseignants et parents sont dispersés dans l’Est du pays.
Ils sont victimes de ceux qui convoitent nos richesses et qui désirent dévorer une partie du sol de notre pays», a-t-il fait observer.
Or, a-t-il poursuivi dans sa motion, dans quelques jours, ce sera la fin de l’année scolaire. «Le programme des cours ne sera plus achevé, ces élèves connaîtront un handicap intellectuel».
Cette situation, a-t-il renchéri, ne fait qu’accentuer la misère des enseignants qui, en temps de paix, se contentent d’un salaire de 50 mille francs congolais.
De même les parents, essoufflés par le système de prise en charge des enseignants, voient leurs efforts annihiler par cette situation d’insécurité doublée de multiples tourments.
A la lumière des prescrits de l’article 63 de la Constitution qui stipule que «Tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure…
Toute autorité nationale, provinciale, locale et coutumière a le devoir de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité de son territoire, sous peine de haute trahison», le député Malisi Malisawa formule au bureau de la représentation nationale le besoin de voir de convoquer «un huis clos et une plénière uniquement consacrés à l’insécurité dans l’Est du pays.
Car, a-t-il argumenté, détacher le Nord-Kivu du territoire national revient à dessécher le reste du pays». Se penchant, d’autre part, sur la question de l’élection des membres des bureaux des Commissions permanentes, l’élu de Butembo en a appelé au respect du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
COMMISSIONS PERMANENTS : RESPECT DU REGLEMENT INTERIEUR
L’article 45 de ce règlement intérieur dispose : «Conformément aux articles 22 et 23 du présent règlement intérieur, les membres des bureaux des Commissions et sous-commissions sont élus par ordre de préséance, au scrutin uninominal et secret, à la majorité absolue des suffrages exprimés.
A défaut de la majorité absolue au premier tour, il est procédé à un second tour pour lequel la majorité relative suffit. En cas d’égalité des suffrages, le plus âgé est proclamé élu… Pour cette élection, les Commissions et les sous-commissions ne siègent valablement qu’à la majorité absolue de membres qui les composent».
Or, la plénière n’avait enregistré qu’un effectif de 364 députés présents. Dans ces conditions, s’est-il interrogé, comment le bureau de l’Assemblée nationale entend appliquer l’article 108 du règlement intérieur qui dit que «Sans préjudice des autres obligations lui imposées par la Constitution et le présent règlement intérieur, tout député est tenu à participer activement aux séances de l’assemblée plénière et aux réunions des commissions et des sous-commissions».
Aussi s’est-il posé cette question ultime : «Quand seront pourvus les 31 sièges tant évoqués à chaque plénière ?». Le territoire de Masisi (Nord-Kivu) a droit d’être, lui aussi, représenté à l’Assemblée nationale.
«Quand sera organisée l’élection de se sept députés ? Comment organiser l’élection des membres des bureaux des Commissions permanentes à l’absence de ces futurs collègues et sans l’Opposition ?», a-t-il apostrophé en fin de motion.
La majorité et le bureau de l’Assemblée nationale ont-ils compris la leçon ? Ont-ils à cœur les intérêts du souverain primaire ?
© Le Potentiel

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