COMMUNIQUE DE L’APARECO SUR LA SITUATION PREOCCUPANTE A L’EST DE LA RDC
Depuis sa création en juin 2005, l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) ne cesse d’interpeller la Communauté internationale et d’alerter le peuple congolais face au processus d’occupation de la partie Est de la République Démocratique du Congo par les troupes armées rwandaises camouflées sous différentes formes des prétendues « rebellions congolaises » du RCD-Goma de Déogratias RUBERWA, du CNDP de Laurent NKUNDABATWARE et ensuite de Bosco NTANGANDA et actuellement du M23 du colonel Sultani MAKENGA.
Même concernant la fameuse rébellion des hutu rwandais opérant au sein des FDRL, il est aujourd’hui avéré que cette milice rwandaise a été aussi récupérée par le président rwandais Paul Kagamé et instrumentalisée par lui pour décimer le peuple congolais et perpétuer l’insécurité grandissante à l’Est de la RDC.
Toutes ces mises en scène visent à justifier les invasions récurrentes des troupes rwandaises sur le territoire congolais pour piller ses richesses et exterminer son peuple. Et toute cette entreprise est savamment couverte et favorisée par la complicité de l’imposteur rwandais «Joseph Kabila» à la tête des institutions congolaises.
Aujourd’hui plus que jamais, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC est hautement préoccupante, car l’ennemi est décidé à passer à la vitesse supérieure pour parachever son plan diabolique d’occuper définitivement les terres du Kivu et d’en demander l’autodétermination.
Des cris d’alarme et d’appel à l’aide , des révélations qui proviennent ces derniers jours des observateurs et des organismes internationaux ainsi que du peuple congolais des provinces occupées et martyrs du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont des signes annonciateurs d’un drame imminent et traduisent ce qui suit :
a. La prétendue rébellion de Bosco Ntaganda est une piteuse mise en scène de Paul Kagamé et de « Joseph» pour chasser les autochtones congolais, en plus des deux millions déjà déplacés, de leurs terres natales pour les remplacer par des populations rwandaises qui traversent nos frontières avec leurs familles et leurs troupeaux de vaches en vue de s’installer définitivement dans notre pays.
Le rapport de l’ONG « Refugees International » publié le 20 avril 2010 et intitulé « RDCongo : Retours compromis dans les zones instables » a très clairement décrit ce phénomène.
http://www.refugeesinternational.org/node/4164 . On notera que l’agence FIDES du Vatican a abondé dans le même sens dans un communiqué publié le 17 mars 2012 dans lequel , elle a dénoncé le rôle néfaste des hommes en armes et en uniformes qui s’en prennent systématiquement aux populations civiles dans le but évident de vider cette région de sa population autochtone.
http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=32620&lan=fra
Ainsi, la mise en scène à laquelle on assiste aujourd’hui au sujet du criminel Bosco Ntanganda vise surtout à soustraire ce dernier des poursuites judiciaires de la C.P.I., car son jugement risque d’éclabousser les principaux commanditaires rwandais de cette tragédie, à savoir Paul Kagame et « Joseph Kabila » pour ne pas les nommer, directement impliqués dans les horribles crimes et massacres qui sont commis en RDC depuis plus d’une décennie.
b. L’apparition d’un prétendu nouveau mouvement de rébellion armée, le M23, vient une fois de plus d’exposer au grand jour la fourberie des deux hommes, Kagamé et « », dont le mode opératoire est désormais connu de tous et consiste à fabriquer des prétendues « rébellions congolaises » avec des militaires rwandais pour aggraver l’insécurité en RDC et créer les conditions de l’invasion, de l’occupation et du pillage de la partie Est de notre pays.
Force est de constater que ces militaires rwandais, anciens membres du FPR, tels que Bosco Ntanganda, Nkundabatware ou même James Kaberebe et « Joseph Kabila » qui se font passer à un moment ou un autre pour des congolais, et que l’on pointe du doigt aujourd’hui pour leur rôle néfaste dans le Kivu notamment, opèrent dans cette région depuis plus d’une décennie pratiquement au vu et au su de tous.
Ils sont pour la plupart cités dans différents rapports d’ONG diverses ou de l’ONU dont particulièrement le rapport « Mapping » des crimes commis en RDC, publié en Octobre 2010 et qui n’a malheureusement pas connu de suite concrète .
L’impunité dont ils jouissent avec d’autres depuis des années leur a tout simplement permis, sous le commandement de Paul Kagamé, de multiplier leurs forfaits dans la région,.
Au vu de tous ces faits, l’APARECO tire la sonnette d’alarme sur les risques imminents d’un carnage sans précédent qui se profile à l’Est de la RDC. Acculés et mis à nus par certains médias et ONG vigilants sur le drame de la RDC, Kagamé et ses hommes de mains se voient contraints d’accélérer désormais leur projet en vue d’atteindre leur objectif de balkanisation de l’Est de la RDC plus rapidement.
C’est pourquoi , l’APARECO réitère son message de totale solidarité avec les populations congolaises de l’Est du pays et lance un appel solennel à tous les congolais quel que soit leur appartenance politique, régionale, ethnique ou sociale, et les invite instamment à prendre la mesure du danger qui plane sur la République démocratique du Congo ; elle les exhorte à s’abstenir de toute distraction et de toute division pour se mettre résolument tous ensemble en ordre de bataille pour la libération totale de la RDC du processus d’occupation déjà très avancée à l’Est de la République.
Nous ne devons plus laisser « Joseph Kabila » et ses complices accomplir en toute quiétude la mise à mort de l’Etat congolais !
Maintenant que tous les observateurs sérieux s’accordent pour reconnaitre enfin publiquement le rôle du Rwanda dans la déstabilisation de la RDC, l’APARECO en appelle donc enfin à toute la Communauté internationale et particulièrement à l’ONU, et lui demande d’ouvrir la procédure de sanctions très sévères contre ce pays dont les dirigeants politiques et militaires sont devenus la première source d’insécurité pour les populations africaines vivant dans la région des Grands Lacs.
Paris, le 8 juin 2012
Pour l’APARECO ,
Faustin SHUNGU OKITAWUNGU
Secrétaire général de l’APARECO
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