Vendredi, 08 Juin 2012
Va-t-on vivre la chute en série des gouverneurs de province comme il y a quelques ? La réponse risque d'être affirmative par rapport cette question. Cette semaine, deux gouverneurs issus du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) - le parti présidentiel - étaient sur la sellette.
Si Alphonse Ngoy Kasanji, gouverneur de la province du Kasaï-Oriental fait jusque l'objet d'une motion d'interpellation de la part des députés provinciaux pour faire le bilan de ses cinq ans-, Hubert Kabasubabo du Kasaï-Occidental a, lui, été « mangé » par les députés de sa famille politique le mercredi 6 juin 2012.
En effet, sur 47 députés provinciaux présents pendant le vote de la motion de méfiance, 30 ont dit oui à son départ de la tête de la province du Kasaï-Occidental. Il est reproché à Hubert Kabasubabo sa megestion et ses nombreux voyages budgétivores en dehors du pays.
En attendant, le désormais ex-gouverneur a promis de saisir la Cour suprême de justice parce qu'estimant que la motion qui a entraîné son éviction est entachée de beaucoup d'irrégularités.
Le vent se dirigerait vers Kinshasa
Pendant que tout le monde s'étonne encore de la rapidité avec laquelle le dossier Kabasubabo a été réglé, il nous revient d'apprendre qu'une motion de méfiance est en préparation contre André Kimbuta, le gouverneur de la ville de Kinshasa.
En effet, la chute souhaitée du locataire de l'Hôtel de ville serait liée à la gestion de moyens mis à la disposition de la ville.
Des sources indiquent qu'un ministre provincial, proche du gouverneur André Kimbuta, serait propriétaire d'une ONG qui a gagné beaucoup de marchés pour l'assainissement de la capitale, mais dont les résultats sont jusque-là invisibles.
Ainsi, en perspective de la tenue du 16ème Sommet de la Francophonie, du 12 au 14 octobre 2012, à Kinshasa, de fonds seront alloués à la ville afin de donner un visage beaucoup plus reluisant à la capitale de la République Démocratique du Congo.
Selon certaines indiscrétions, un montant avoisinant 9 millions de dollars américains devrait être disponibilisé par les organisateurs. Craignant que cette somme soit gérée de façon opaque -avec l'attribution des marchés aux sociétés et/ou ONG fictives- le camp présidentiel envisagerait carrément de faire partir André Kimbuta de la tête de la ville de Kinshasa.
A défaut de cette démarche, une autre solution serait envisagée. Celle-ci consisterait à la nomination d'une structure pour gérer ce fonds. Ladite structure serait directement rattachée à la Primature. Il semble que la première solution, celle passant par la chute de celui que les Kinois appellent affectueusement «le haut sommet» soit la plus envisagée au niveau de son parti politique.
Au niveau du PPRD, certains estiment que les Kinois ont beaucoup vu André Kimbuta et que, ce dernier, n'aurait pu apparemment de nouvelles idées à proposer à ses administrés. En coulisses, des informations circulent selon lesquelles la course a déjà commencé pour la succession d'André Kimbuta.
T.N.
Va-t-on vivre la chute en série des gouverneurs de province comme il y a quelques ? La réponse risque d'être affirmative par rapport cette question. Cette semaine, deux gouverneurs issus du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) - le parti présidentiel - étaient sur la sellette.
Si Alphonse Ngoy Kasanji, gouverneur de la province du Kasaï-Oriental fait jusque l'objet d'une motion d'interpellation de la part des députés provinciaux pour faire le bilan de ses cinq ans-, Hubert Kabasubabo du Kasaï-Occidental a, lui, été « mangé » par les députés de sa famille politique le mercredi 6 juin 2012.
En effet, sur 47 députés provinciaux présents pendant le vote de la motion de méfiance, 30 ont dit oui à son départ de la tête de la province du Kasaï-Occidental. Il est reproché à Hubert Kabasubabo sa megestion et ses nombreux voyages budgétivores en dehors du pays.
En attendant, le désormais ex-gouverneur a promis de saisir la Cour suprême de justice parce qu'estimant que la motion qui a entraîné son éviction est entachée de beaucoup d'irrégularités.
Le vent se dirigerait vers Kinshasa
Pendant que tout le monde s'étonne encore de la rapidité avec laquelle le dossier Kabasubabo a été réglé, il nous revient d'apprendre qu'une motion de méfiance est en préparation contre André Kimbuta, le gouverneur de la ville de Kinshasa.
En effet, la chute souhaitée du locataire de l'Hôtel de ville serait liée à la gestion de moyens mis à la disposition de la ville.
Des sources indiquent qu'un ministre provincial, proche du gouverneur André Kimbuta, serait propriétaire d'une ONG qui a gagné beaucoup de marchés pour l'assainissement de la capitale, mais dont les résultats sont jusque-là invisibles.
Ainsi, en perspective de la tenue du 16ème Sommet de la Francophonie, du 12 au 14 octobre 2012, à Kinshasa, de fonds seront alloués à la ville afin de donner un visage beaucoup plus reluisant à la capitale de la République Démocratique du Congo.
Selon certaines indiscrétions, un montant avoisinant 9 millions de dollars américains devrait être disponibilisé par les organisateurs. Craignant que cette somme soit gérée de façon opaque -avec l'attribution des marchés aux sociétés et/ou ONG fictives- le camp présidentiel envisagerait carrément de faire partir André Kimbuta de la tête de la ville de Kinshasa.
A défaut de cette démarche, une autre solution serait envisagée. Celle-ci consisterait à la nomination d'une structure pour gérer ce fonds. Ladite structure serait directement rattachée à la Primature. Il semble que la première solution, celle passant par la chute de celui que les Kinois appellent affectueusement «le haut sommet» soit la plus envisagée au niveau de son parti politique.
Au niveau du PPRD, certains estiment que les Kinois ont beaucoup vu André Kimbuta et que, ce dernier, n'aurait pu apparemment de nouvelles idées à proposer à ses administrés. En coulisses, des informations circulent selon lesquelles la course a déjà commencé pour la succession d'André Kimbuta.
T.N.
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