le 6 juin 2012.
Je suis toujours troublé par l’attitude de mansuétude infinie des dirigeants congolais vis-à-vis des autorités rwandaises. Depuis l’invasion de l’ex-Zaïre en 1996 et l’installation de l’AFDL au pouvoir en 1997, aussi loin que ma mémoire puisse remonter, il n’y a jamais eu des incursions systématiques des FDLR sur le territoire rwandais.
Je m’étonne que souvent à cycle de trois ans, l’APR, l’armée rwandaise, revendique et obtient facilement du gouvernement congolais le droit de poursuite de la nébuleuse rébellion constituée des hutus rwandais en divagation criminelle en RDC.
Selon les Traités internationaux, le droit de poursuite ne s’exerce que lorsqu’un Etat est victime d’une attaque militaire et réagit par voie de représailles en pourchassant les assaillants au delà de ses frontières.
Pourquoi les troupes rwandaises reviennent-elles souvent pour opérer sur notre territoire ?
Quels sont les bilans des missions punitives précédentes ?
Quels sont les impacts socio-psychologiques laissés sur nos compatriotes?
Et sur notre environnement?
Or, nous n’avons pas souvenir des assauts notables du FDLR sur le territoire rwandais. Cependant, l’APR intervient en RDC soit directement, soit par mouvements insurrectionnels de type RCD ou CNDP ou encore M23. Pouvons-nous nous limiter à penser que les autorités rwandaises se contenteraient de ces seuls mouvements ?
Elles pourraient aussi organiser et équiper les milices hutus et les envoyer semer la désolation et le malheur en RDC en vue de faciliter le déplacement des autochtones et laisser aux exploitants des minerais le champ libre pour piller le sous-sol congolais. Il s’agit ici d’une expédition continue de conquête économique.
En effet, les statistiques de production ou de transit des minerais du Rwandais sèment le doute sur les origines rwandaises étant donné l’exiguïté du pays. L’assertion de HRW et de la Monusco relative à l’implication du Rwanda dans les troubles actuels à l’Est du pays est une indication qui conforte l’opinion précédente.
Lorsque Nkunda fut le grand tribun rebelle à l’Est du pays, l’accord Rwanda-RDC dénommé Amani leo consolidait la volonté des deux nations de combattre les forces négatives : FDLR, alors que pour la RDC le trouble-fête était un général de notre propre armée, patron de la branche militaire du CNDP. Aujourd’hui, il s’agit de Bosco Ntaganda.
Après avoir commandé les troupes régulières, supervisé les arsenaux, muté les officiers compétents, le voici à la tête d’une nouvelle «mutinerie – rébellion». Sachant que la communauté internationale se fatigue de la victimisation du génocide, notamment les menaces de suspension des aides au développement, voilà que l’armée rwandaise se précipite pour signer un accord de collaboration ave notre pays.
L’histoire se répète malheureusement. Elle ne peut que se répéter à cause des complicités internes. Il y a péril en la demeure RDC et non au Rwanda. Et c’est pour cette raison que nos FARDC ont décidé de relever la tête, de dresser leurs fronts comme le recommande l’hymne national en vue de léguer à la postérité un pays uni malgré la diversité de ses cultures et de tribus.
Ndjila Mule (C.P.)
Je suis toujours troublé par l’attitude de mansuétude infinie des dirigeants congolais vis-à-vis des autorités rwandaises. Depuis l’invasion de l’ex-Zaïre en 1996 et l’installation de l’AFDL au pouvoir en 1997, aussi loin que ma mémoire puisse remonter, il n’y a jamais eu des incursions systématiques des FDLR sur le territoire rwandais.
Je m’étonne que souvent à cycle de trois ans, l’APR, l’armée rwandaise, revendique et obtient facilement du gouvernement congolais le droit de poursuite de la nébuleuse rébellion constituée des hutus rwandais en divagation criminelle en RDC.
Selon les Traités internationaux, le droit de poursuite ne s’exerce que lorsqu’un Etat est victime d’une attaque militaire et réagit par voie de représailles en pourchassant les assaillants au delà de ses frontières.
Pourquoi les troupes rwandaises reviennent-elles souvent pour opérer sur notre territoire ?
Quels sont les bilans des missions punitives précédentes ?
Quels sont les impacts socio-psychologiques laissés sur nos compatriotes?
Et sur notre environnement?
Or, nous n’avons pas souvenir des assauts notables du FDLR sur le territoire rwandais. Cependant, l’APR intervient en RDC soit directement, soit par mouvements insurrectionnels de type RCD ou CNDP ou encore M23. Pouvons-nous nous limiter à penser que les autorités rwandaises se contenteraient de ces seuls mouvements ?
Elles pourraient aussi organiser et équiper les milices hutus et les envoyer semer la désolation et le malheur en RDC en vue de faciliter le déplacement des autochtones et laisser aux exploitants des minerais le champ libre pour piller le sous-sol congolais. Il s’agit ici d’une expédition continue de conquête économique.
En effet, les statistiques de production ou de transit des minerais du Rwandais sèment le doute sur les origines rwandaises étant donné l’exiguïté du pays. L’assertion de HRW et de la Monusco relative à l’implication du Rwanda dans les troubles actuels à l’Est du pays est une indication qui conforte l’opinion précédente.
Lorsque Nkunda fut le grand tribun rebelle à l’Est du pays, l’accord Rwanda-RDC dénommé Amani leo consolidait la volonté des deux nations de combattre les forces négatives : FDLR, alors que pour la RDC le trouble-fête était un général de notre propre armée, patron de la branche militaire du CNDP. Aujourd’hui, il s’agit de Bosco Ntaganda.
Après avoir commandé les troupes régulières, supervisé les arsenaux, muté les officiers compétents, le voici à la tête d’une nouvelle «mutinerie – rébellion». Sachant que la communauté internationale se fatigue de la victimisation du génocide, notamment les menaces de suspension des aides au développement, voilà que l’armée rwandaise se précipite pour signer un accord de collaboration ave notre pays.
L’histoire se répète malheureusement. Elle ne peut que se répéter à cause des complicités internes. Il y a péril en la demeure RDC et non au Rwanda. Et c’est pour cette raison que nos FARDC ont décidé de relever la tête, de dresser leurs fronts comme le recommande l’hymne national en vue de léguer à la postérité un pays uni malgré la diversité de ses cultures et de tribus.
Ndjila Mule (C.P.)
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