le 6 juin 2012.
Human Rights Watch vient de confirmer les informations fournies il y a peu par la Monusco à ce sujet! Il y a quelques jours, la Mission de Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a publié des informations recueillies auprès des transfuges rwandais du front ouvert au Nord-Kivu par les forces combattantes du fameux Mouvement insurrectionnel du 23 mars (M23) contre la RDC; impliquant le Rwanda en sa triple qualité de recrutement, de formateur aux combats et de fournisseur d’armement !
Repoussant d’un revers de main avec mépris lesdites informations, le gouvernement avait déclaré à la face du monde que celles-ci n’étaient pas dignes d’intérêt pour la simple raison qu’il ne pouvait s’agir là que d’une basse manoeuvre de manipulation !
Pour se faire valoir, sans doute, devant l’opinion nationale et internationale en émoi, e gouvernement s’est empressé d’affirmer qu’il était outillé pour se procurer des informations de première main auprès de ses propres services au terme d’une enquête à ouvrir dans les heures qui auront suivi celles fournies par la Monusco !
Lundi dernier, alors que le monde libre s’y attendait le moins, l’Organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch (HRW) a publié un sulfureux sur plusieurs pages indiquant que les militaires rwandais apportent un soutien incontestable à une mutinerie en cours à l’Est de la RDC.
Une exigence fondamentale !
En clair, selon cette Organisation internationale qui excelle dans la défense de droits de l’homme à travers le monde, des militaires ont permis à Bosco Ntaganda d’entrer au Rwanda, l’ont approvisionné en fusils d’assaut, grenades, mitrailleuses et artillerie antiarienne. Ils lui auraient aussi fourni 200 à 300 recrues, dont des civils enrôlés de force et des enfants de moins de 18 ans. Des témoins interrogés par HRW ont affirmé quant à eux que certaines recrues ont été froidement abattues sur les ordres des hommes de Bosco Ntaganda au moment où elles tentaient de s’échapper.
Dans sa conclusion, HRW demande au Rwanda de cesser d’aider un criminel de guerre présumé. Approvisionner les forces de celui-ci est en contradiction flagrante avec l’embargo sur les armes décrété depuis un certain temps par le Conseil de sécurité de Nations Unies, fait observer l’organisation internationale.
Comme à l’occasion de lq publication des informations fournies par la Monusco sur le même sujet, le Rwanda a rejeté eh bloc le rapport présenté par HRW en le qualifiant d’irresponsable et aussi dangereux que des balles où des machettes.
Ainsi donc Human Rights Watch vient de confirmer les informations fournies il y a peu par la Monusco sur la situation actuelle de guerre au Nord-Kivu. A quand les résultats de l’enquête annoncée par le gouvernement pour confirmer ou infirmer les informations publiées par la Monusco dont l’ancrage sur le terrain des hostilités est incontestable ?
Les Congolais qui ont soif de tout savoir sur l’implication du Rwanda dans le bourbier du Nord-Kivu pressent le gouvernement de dire « sa part de vérité » afin qu’ils puissent se prononcer en parfaite connaissance de causes mais un débat public à l’Assemblée nationale sur ce problème majeur de l’heure demeure pour eux une exigence fondamentale
KAMBALE MUTOGHERWA
Human Rights Watch vient de confirmer les informations fournies il y a peu par la Monusco à ce sujet! Il y a quelques jours, la Mission de Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a publié des informations recueillies auprès des transfuges rwandais du front ouvert au Nord-Kivu par les forces combattantes du fameux Mouvement insurrectionnel du 23 mars (M23) contre la RDC; impliquant le Rwanda en sa triple qualité de recrutement, de formateur aux combats et de fournisseur d’armement !
Repoussant d’un revers de main avec mépris lesdites informations, le gouvernement avait déclaré à la face du monde que celles-ci n’étaient pas dignes d’intérêt pour la simple raison qu’il ne pouvait s’agir là que d’une basse manoeuvre de manipulation !
Pour se faire valoir, sans doute, devant l’opinion nationale et internationale en émoi, e gouvernement s’est empressé d’affirmer qu’il était outillé pour se procurer des informations de première main auprès de ses propres services au terme d’une enquête à ouvrir dans les heures qui auront suivi celles fournies par la Monusco !
Lundi dernier, alors que le monde libre s’y attendait le moins, l’Organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch (HRW) a publié un sulfureux sur plusieurs pages indiquant que les militaires rwandais apportent un soutien incontestable à une mutinerie en cours à l’Est de la RDC.
Une exigence fondamentale !
En clair, selon cette Organisation internationale qui excelle dans la défense de droits de l’homme à travers le monde, des militaires ont permis à Bosco Ntaganda d’entrer au Rwanda, l’ont approvisionné en fusils d’assaut, grenades, mitrailleuses et artillerie antiarienne. Ils lui auraient aussi fourni 200 à 300 recrues, dont des civils enrôlés de force et des enfants de moins de 18 ans. Des témoins interrogés par HRW ont affirmé quant à eux que certaines recrues ont été froidement abattues sur les ordres des hommes de Bosco Ntaganda au moment où elles tentaient de s’échapper.
Dans sa conclusion, HRW demande au Rwanda de cesser d’aider un criminel de guerre présumé. Approvisionner les forces de celui-ci est en contradiction flagrante avec l’embargo sur les armes décrété depuis un certain temps par le Conseil de sécurité de Nations Unies, fait observer l’organisation internationale.
Comme à l’occasion de lq publication des informations fournies par la Monusco sur le même sujet, le Rwanda a rejeté eh bloc le rapport présenté par HRW en le qualifiant d’irresponsable et aussi dangereux que des balles où des machettes.
Ainsi donc Human Rights Watch vient de confirmer les informations fournies il y a peu par la Monusco sur la situation actuelle de guerre au Nord-Kivu. A quand les résultats de l’enquête annoncée par le gouvernement pour confirmer ou infirmer les informations publiées par la Monusco dont l’ancrage sur le terrain des hostilités est incontestable ?
Les Congolais qui ont soif de tout savoir sur l’implication du Rwanda dans le bourbier du Nord-Kivu pressent le gouvernement de dire « sa part de vérité » afin qu’ils puissent se prononcer en parfaite connaissance de causes mais un débat public à l’Assemblée nationale sur ce problème majeur de l’heure demeure pour eux une exigence fondamentale
KAMBALE MUTOGHERWA
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